| | Jean-Paul Delahaye : L'école n'est pas faite pour les pauvres | |
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| | L'article"Une partie de notre problème réside dans le fait que les dysfonctionnements de notre école qui ne parvient pas à réduire les inégalités ne nuisent pas à tout le monde". Dans un petit livre très bien informé, Jean-Paul Delahaye, inspecteur général et ancien Dgesco, ne se limite pas à un inventaire des inégalités dans l'école française. Il aborde la question pédagogique. Surtout, il dessine un programme pour une école enfin égalitaire, une école qui prend en compte la pauvreté. "Une Ecole plus sociale et plus fraternelle est une question d'intérêt général", plaide t-il. L'égalité et la fraternité c'est , mine de rien, toujours révolutionnaire... | |
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| | Claude Lelièvre : L'école républicaine ou l'histoire manipulée | |
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| | L'articlePuisque JM Blanquer se présente en vrai républicain, construit-il une école républicaine ? Grand connaisseur de l'histoire de l'Ecole, et spécialement de ses pères fondateurs, l'historien Claude Lelièvre publie un ouvrage (L'école républicaine ou l'histoire manipulée, Le bord de l'eau éditeur) qui passe au crible républicain les grandes réformes de JM Blanquer. Il montre à quel point le débat sur l'école est manipulé par les réactionnaires qui construisent un autre projet d'école, très éloigné de l'école de Jules Ferry. Les mots "République" et "républicains" sont dévoyés pour justifier des réformes qui construisent un autre projet de société. Claude Lelièvre nous en donne des exemples. | |
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| | Classes de niveau : Pourquoi ça dure ? | |
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| | L'articlePratique très répandue dans les lycées et fréquente au collège, la constitution de classes de niveau fait l'objet de débats récurrents. Anna Mazenod, dans un article de la Revue française de pédagogie (n°212), rend compte d'une étude anglaise qui éclaire sur les effets des classes de niveau. "La constitution de classes de niveau, qu’elle soit réalisée par des moyens directs ou indirects, a des effets potentiellement négatifs sur les résultats académiques et la confiance en soi des élèves, en fonction de leur placement dans les différents groupes de niveau". Il reste alors à se demander pourquoi cette mauvaise pratique se maintient. | |
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| | (S)'éduquer par l'engagement | |
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| | L'articleCollectifs, conseils de jeunes, mouvements de jeunes : que sait-on de l'éducation que les jeunes reçoivent dans ces espaces qui souvent échappent à l'Ecole ? Dix ans après "L'éducation buissonnière" d'Anne Barrère, Valérie Becquet éclaire ces espaces plus ou moins obscurs dans un nouveau numéro de la Revue internationale d'éducation de Sèvres (n°88). Si l'engagement des jeunes peut prendre bien des formes, il n'est pas sans entretenir une dialectique avec l'Ecole. Entre une société qui a sa conception de la formation des jeunes et des adolescents qui en ont une autre, se nourrit un rapport où parfois ce sont les jeunes qui changent l'Ecole. La particularité de la Revue de Sèvres est de nous offrir un tour du monde de ces voies d'éducation. | |
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| | Florian Cramarégeas : L'interdisciplinarité, une légitimation contrariée | |
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| | L'articleOn se souvient des EPI imposés dans les collèges par N Vallaud-Belkacem. Puis de leur retrait par JM Blanquer quelques mois plus tard. C'est un épisode de plus de "l'avancée sinusoïdale" de l'interdisciplinarité en France dans le second degré, estime Florian Cramarégeas. Sa thèse (Université de Bordeaux) revient sur 60 années d'histoire éducative où l'interdisciplinarité a navigué entre injonctions politiques, dispositifs et pratiques enseignantes. | |
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| | Bruno Devauchelle : A la recherche de l'introuvable "plus-value" pédagogique ? | |
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| | L'articleA plusieurs reprises, au cours des derniers mois, différents acteurs du monde éducatif et au-delà ont questionné la place des moyens numériques dans l'enseignement. La crise sanitaire a imposé un nouveau regard sur ces technologies qui permettent de contourner, de suppléer à des situations désormais difficiles voire impossible à vivre. Si l'on a imposé l'hybridation comme modèle générique, c'est d'abord pour permettre la fameuse "continuité pédagogique". Il va de soi que ce type de dispositif a apporté une solution au moins provisoire à l'impossibilité du présentiel. Avec un peu de recul, on s'aperçoit que l'on n'a pas suffisamment profité de ce temps pour faire évoluer les pratiques pédagogiques et mettre en évidence le fait que le numérique est aussi un levier pour repenser la manière d'apprendre et d'enseigner. | |
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