| | Métier enseignant : Un accord mou mais durable | |
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| | SommairePeut-on parler d'accord historique ? Les propositions ministérielles présentées au groupe de travail sur les enseignants du second degré le 12 février aboutissent à un consensus entre les principales organisations syndicales et le ministère pour remplacer les décrets de 1950. S'il apporte des avancées positives aux enseignants du second degré, il ne change qu'à la marge l'état existant et n'est pas porté par les syndicats comme un véritable accord. Ce toilettage met de la transparence dans les pondérations et missions des enseignants. Il simplifie les choses et fixe dans de nouveaux textes des règles simples qui seront plus difficilement contestables. Il reste maintenant à les transformer en décrets. Ce devrait être fait fin mars 2014 pour une application en septembre 2015. | | | Changer le métier reste à faireDès sa première visite en tant que candidat socialiste, à Pierrefitte en janvier 2012, François Hollande a promis de réformer le métier enseignant. Depuis la question est au cœur des négociations avec les syndicats. C'est que l'écart est grand entre le métier officiel et le métier réel... Plus grandes encore les frustrations et les souffrances. Pourtant les nouveaux décrets présentés le 12 février par le ministère ne proposent qu'un lifting superficiel des métiers enseignants. La vraie refonte reste à faire. | |
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| | Le CNDP se refait un nom, Canopé | |
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| | SommaireVous n'avez même pas eu le temps de retenir le nom du Scéren que le voici remplacé par un nouveau sigle : Canopé. Pour Vincent Peillon, venu inaugurer Canopé à Chasseneuil du Poitou, le 3 février, il s'agit de "définir ce que pourrait être le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques du XXIe siècle". A quelques jours de la publication d'un rapport de la Cour des comptes, le CNDP amorce un virage moderniste susceptible d'assurer son avenir dans un paysage éducatif modernisé et largement numérique. | |
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| | La France, sa dépense d'éducation et ses traditions | |
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| | SommaireLa publication par la DEPP, direction des études du ministère de l'éducation nationale, des derniers chiffres sur le coût de l'enseignement montre que, contrairement à ce qu'on a pu lire ici ou là, la dépense éducative française s'éloigne fort peu de la moyenne OCDE. La singularité française est ailleurs. | | | Pourquoi faut-il préserver les salaires des enseignants ?Augmenter les professeurs améliore-t-il le niveau des élèves ? Alors que le gouvernement s'est engagé à économiser 50 milliards, il n'est pas inutile d'expliquer pourquoi il ne fait pas toucher aux salaires enseignants. Mieux que les syndicats enseignants, l'OCDE a travaillé sur cette question. | |
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| | Le CNDP et le CLEMI sous pression de la Cour des Comptes | |
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| | Sommaire"À défaut d’en repenser les missions et l’organisation, la question de la suppression du réseau formé par le Centre national de documentation pédagogique et les centres régionaux de documentation pédagogique pourrait de nouveau être d’actualité à brève échéance". L'avertissement lancé par la Cour des comptes le 11 février est clair. Le Cndp doit évoluer ou disparaitre. Au vue des réactions du ministre et du directeur général du CNDP, l'évolution semble bien engagée. L'avenir du Clémi semble plus incertain. | | | Internats d'excellence : Happy End pour la Cour des Compte"Les résultats ne sont pas si mauvais que cela". Patrick Lefas, auteur du rapport de la Cour des comptes sur les internats d'excellence relève bien des défauts dans leur déploiement. Mais, alors que le gouvernement lance un nouvel appel aux investissements d'avenir pour un nouveau plan de développement des internats, il jette un regard finalement pas si négatif que cela sur un projet où l'éducation nationale n'a pas particulièrement brillée. | | | Pour la Cour des Comptes, le déficit public risque de déraper"Les évolutions peuvent déranger des habitudes, remettre en cause des rentes de situation ou priver d'aides publiques certains qui ne devaient pas en bénéficier". La Cour des Comptes, qui a rendu le 11 février son rapport annuel n'en reste pas moins convaincue d'oeuvrer dans l'intérêt général et celui de la croissance. Mais la Cour dresse un tableau inquiétant de la situation budgétaire et de l'endettement. | |
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| | Education prioritaire : Pour une mise en ordre conceptuelle | |
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| | SommaireQue penser de la réforme de l'éducation prioritaire lancée par Vincent Peillon ? Quel peut-être son avenir ? Dans une série de trois articles, publiés du 3 au 5 février, Choukri Ben Ayed, université de Limoges, analyse le principe même d'éducation prioritaire, ses fondements juridiques, sa place réelle dans le système éducatif et les mesures annoncées par le ministère. Dans cette première partie, Choukri Ben Ayed pose la question du droit à une éducation prioritaire. | | | Education prioritaire : Une situation préoccupante"Au-delà de la mythologie institutionnelle du « donner plus à ceux qui ont moins », l'éducation prioritaire connaît une situation très préoccupante". Choukri Ben Ayed continue, avec cette seconde partie, son analyse de l'éducation prioritaire. Dans cet article il met en évidence le manque de soutien pour l'éducation prioritaire. L'Insee, puis la Cour des comptes ont montré que l'Etat investit au final moins dans les établissements prioritaires que dans ceux de centre ville. Comment comprendre cette situation ? | | | Education prioritaire : Questions sur la refondationCe troisième article, Choukri Ben Ayed clôt sa réflexion sur la refondation de l'éducation prioritaire. Dans deux articles précédents il a abordé la situation réelle de l'éducation prioritaire sur les plans de ses principes et des réalités mesurables sur le terrain. Le temps est venu d'analyser les mesures proposées par le ministre. | | | Prioritaire : Montée de l'amertume"Le discours ambitieux de Vincent Peillon avait suscité des espoirs dans la profession. La douche est glacée pour les enseignants qui travaillent dans les quartiers les plus touchés par la crise". La formule des syndiqués Snes du 94 résume le sentiment d'amertume qui monte dans nombre d'établissements franciliens. Elle se traduira par une journée de grève le 13 février à l'appel des sections académiques franciliennes. | |
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| | V. Peillon installe le Cnesco | |
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| | Sommaire"C'est un jour très important car notre pays a besoin d'évaluations indépendantes". Vincent Peillon a installé le 28 janvier le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) en présence de sa présidente, Nathalie Mons, et des membres du conseil. N. Mons a insisté sur l'originalité d'une évaluation participative et tournée vers les besoins des acteurs de l'École. | | | Un nouveau Conseil pour évaluer et faire progresser l'ÉcoleVincent Peillon installe le dernier conseil prévu par la loi d'orientation, le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco). Chargé d'évaluer "en toute indépendance" le système éducatif, le Cnesco devrait prendre une place majeure dans son pilotage. La chercheuse Nathalie Mons prend la tête d'une assemblée composée de 8 spécialistes nommés pour 6 ans par les ministres de l'éducation nationale (5 membres), de l'enseignement supérieur, de l'agriculture et de la formation professionnelle, accompagnés par 6 parlementaires de l'Assemblée, du Sénat et du Cese. Dans cet entretien exclusif accordé au Café pédagogique, Nathalie Mons justifie l'indépendance de son conseil. Elle présente aussi le modèle d'évaluation participative que le Cnesco mettra en oeuvre. Elle en définit la mission. "C’est parce qu’on débat démocratiquement sur l’école sur la base d’arguments étayées scientifiquement que l’école pourra progresser". | |
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| | Pilotage par les résultats : Quelles conséquences sur le travail enseignant ? | |
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| | SommaireLivret personnel de compétences, livret d'examen numérisé, espace numérique de travail, évaluations nationales, classement des établissements : en quelques années, de l'école au lycée, le système scolaire français a dû se plier à de nouvelles formes d'évaluation et de reddition de comptes. Il participe ainsi d'un phénomène qui parcourt tous les pays développés et qui s'est extraordinairement développé dans certains. Permet-il réellement d'améliorer l'efficacité de l'enseignement ? Quel impact le développement de ces nouvelles formes d'évaluation a-t-il sur le travail enseignant et sur la professionnalité des enseignants ? Vincent Dupriez et Régis Malet réunissent des études qui s'attachent, pour la première fois, à montrer les conséquences de ces politiques. | | | | |
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| | Peillon crée la Direction du numérique pour l'éducation | |
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| | Sommaire"Cette année sera celle du changement" avait annoncé V Peillon le 10 juin 2013 en annonçant "la mobilisation numérique" aux côtés de Fleur Pellerin. Il aura fallu quelques mois finalement. Mais le numérique obtient droit de cité au ministère de l'éducation nationale. Il le fait au terme d'une réorganisation d'ensemble des services de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Un décret et un arrêté publiés au Journal officiel du 18 févier mettent en place une nouvelle organisation des deux ministères. | |
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| | Décentralisation : Pour l'ARF le moment de la "clarification" est venu | |
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| | SommaireLes nouvelles lois de décentralisation vont-elles bouleverser l'éducation ? A l'occasion des voeux 2014, le 29 janvier, Alain Rousset, président de l'Association des régions de France (ARF) est revenu sur les annonces présidentielles pour proposer une "clarification" de la décentralisation. L'ARF souhaite que les prochaines lois donnent aux régions des compétences en matière de développement économique, d’orientation, de formation et d’accompagnement vers l’emploi. L'éducation reste un domaine où des changements sont aussi possibles... | | | Décentralisation : Trois questions à François BonneauLes enseignants seront-ils demain des agents territoriaux ? C'est une des trois questions brûlantes auxquelles répond François Bonneau, responsable de l'éducation pour l'Association des régions de France (ARF) et président de la région Centre. Il fait le point sur la mise en place du service régional d'orientation et sur le nouveau partage de compétences qui se met en place avec l'apparition des métropoles. | | | La loi sur la formation professionnelle adoptée par l'AssembléeL'Assemblée nationale a adopté le 7 février janvier le projet de loi sur la formation professionnelle. Ce texte accorde des compétences nouvelles aux régions. Il a été voté par les députés socialistes et une partie des écologistes. L'UMP et le groupe FDG ont voté contre. | | | Décentralisation : Le 93 encadre les collégiens exclusJeudi 30 octobre, le Conseil général du 93 renouvelle pour trois ans son programme d'accompagnement des collégiens temporairement exclus (ACTE). Ce dispositif modèle associe le rectorat, les villes, des associations et le département dans une optique de lutte contre le décrochage scolaire. | |
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| | Primaire : L'inquiétante offensive traditionnaliste sur l'École | |
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| | SommaireLes deux premières "journées du retrait" organisées par des mouvements traditionnalistes ont été marquées par l'absence de plusieurs centaines d'élèves. Si le phénomène reste très localisé et communautaire, sa violence envers l'École et parfois des enseignants et le climat de méfiance qu'il développe envers l'École inquiètent le ministère et les syndicats. | | | Najat Vallaud-Belkacem : « Notre sujet, ce sont les inégalités sociales, pas la différence biologique. »Comment répondre aux accusations des opposants à l'ABCD de l'égalité ? Dans les écoles, dans la rue, dans les médias, les rumeurs les plus folles circulent sur le dispositif lancé par le Ministère des Droits des Femmes et le Ministère de l’Éducation nationale. Un programme pourtant raisonnable et pleinement conforme aux missions de l'école publique, qui tend simplement mais fermement à prévenir les inégalités sociales fondées sur des stéréotypes de genre. A l'heure où le gouvernement annonce qu'il repousse à 2015 l'examen du projet de loi sur la famille, Najat Vallaud Belkacem, Ministre des Droits des Femmes, tient bon sur le projet de l'ABCD de l'égalité, en dépit des attaques qu'il concentre. Forte du soutien d'une majorité de l'opinion, de l'engagement des enseignants et des fédérations de parents d'élèves, la Ministre ne désarme pas, malgré la ténacité des préjugés à vaincre. | | | JRE : Un ultime avertissement pour l'ÉcoleL'épisode de la Journée du retrait bouscule fortement l'École, salit les enseignants et porte préjudice aux enfants à qui on apprend à se méfier de leur professeur. Mais elle a le mérite de sonner comme un ultime avertissement pour ceux qui aiment l'École. | |
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