| | Carte scolaire : Les professeurs face à la pénurie | |
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| | SommaireLe paysage scolaire change. On le savait depuis la laborieuse publication du budget. L'année 2018 rompt avec un quinquennat de créations de postes. La nouvelle carte scolaire, présentée le 20 décembre, montre que, presque partout, il faudra de grands efforts pour adapter le nombre de postes d'enseignants aux besoins. Les créations de postes dans le premier degré ne suffiront pas à faire face aux dédoublements voulus par le ministre. Dans le second degré c'est pire : les rares ouvertures de postes sont compensées par des fermetures dans d'autres académies. Certaines académies semblent particulièrement visées comme Caen et Rouen. Est-ce parce ces académies expérimentales annoncent l'avenir ? | | | Mauvaises nouvelles des DHGCe n'est pas une surprise. Avec des créations de postes insuffisantes dans le primaire et des suppressions de postes dans le secondaire alors que le nombre d'élèves augmente, il était clair qu'écoles et établissements allaient être touchés. Depuis quelques jours les dotations horaires départementales sont connues et la pénurie devient palpable. Ce sera bientôt le cas dans les établissements. Alors que le ministre accélère ses réformes la tension pourrait monter. | | | Inversion de tendance dans le financement de l'école Après des années de forte croissance, les investissements éducatifs des collectivités territoriales ont baissé, révèle une nouvelle Note de la Depp, la direction des études du ministère. L'âge d'or de la montée en puissance des acteurs locaux semble derrière nous alors même que la Depp montre aussi de fortes inégalités dans l'intérêt porté par les collectivités aux dépenses éducatives. La décentralisation ce n'est plus l'avenir de l'Ecole ? | |
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| | SommaireAction. Réaction. Vous avez un problème avec un élève ? Le conseil scientifique nommé par JM Blanquer le 10 janvier vous donnera la réponse à appliquer immédiatement selon un protocole bien défini. C'est ce qu'a expliqué, très sérieusement, Stanislas Dehaene, président du nouveau Conseil scientifique de l'éducation nationale, en présence de JM Blanquer le 10 janvier. Le Conseil se mêlera des interventions dans la classe, de la formation des enseignants et aussi des manuels. Une nouvelle époque commence ? | | | Laïcité : Blanquer nomme les membres du Comité des sagesQui fera partie du Comité des sages ayant à traiter des questions de laïcité qui sera réuni par JM Blanquer lundi 8 janvier ? Selon des informations recueillies par le Café pédagogique, le Comité compterait 13 membres. Le dosage est subtil entre les différentes conceptions qui s'opposent sur cette question. Le ministre veut réunir à la fois des partisans d'une laïcité "ouverte" et "fermée". Il a totalement écarté l'école sociologique plus critique sur la "laïcité à la française". Une décision critiquée par l'historien C Lelièvre. | | | CSP : Démission de Sylvie Plane, reprise en mains par S AyadaAprès Michel Lussault, son ancien président, c'est au tour de Sylvie Plane de quitter le Conseil supérieur des programmes. Son départ souligne la grave crise qui traverse cette institution soumise à une reprise en main par sa nouvelle présidente Souad Ayada. | |
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| | Primaire : La rentrée 2019 menacée par l'effondrement des postes mis aux concours | |
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| | L'articleAlors que le ministère annonce 3680 créations de postes à la rentrée 2018, le nombre de postes mis aux concours de recrutement de professeurs des écoles est en forte baisse. Il y avait eu 13 001 postes mis aux différents concours externes et internes en 2017. Il n'y en aura que 11 840 en 2018, soit 10% de moins. Ce recul annonce de grandes difficultés pour la rentrée 2019. | |
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| | Collège : Réforme du brevet : Le détail des épreuves | |
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| | SommaireSans surprise, le B.O. du 4 janvier a publié la note de service sur l'organisation du brevet. Cette note est importante car elle fixe précisément le contenu des épreuves et tranche sur des questions importantes pour les enseignants comme la date du choix entre disciplines en sciences ou la prise en compte du cycle 4 ou de la seule année de 3ème. | | | Les sujets zéro du brevetA peine définies au B.O. les épreuves du nouveau brevet sont disponibles sous forme de sujets zéro... | |
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| | Lycée : Le ministre recule sur sa réforme | |
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| | SommaireLe grand big bang du lycée n'aura pas lieu. Le 14 février, JM Blanquer a présenté sa réforme du bac et du lycée comme sociale et moderne. "Plus d'égalité, plus de liberté, plus de véritable réussite, plus de simplicité", a-t-il dit. On retiendra surtout qu'il a reculé. Sur la semestrialisation qui n'aura pas lieu. Sur le bac qui sauve son caractère national. Le ministre introduit des "humanités scientifiques et numériques" et impose des sciences à tous les lycéens. Il introduit aussi une épreuve orale. Il maintient les filières en séries technologiques alors qu'elles disparaissent en série générale. Ces points nous semblent positifs. Rançon de ces choix : le bac devient plus complexe et les enseignants vont passer leur temps à évaluer au lieu de faire cours... | | | Les syndicats divisés sur la réforme du lycéeLe nouveau bac garde-t-il son caractère national ou pas ? La réforme du lycée est il plus inégalitaire ou pas ? Les syndicats ont réagi très vite et de façon opposée à la réforme présentée par JM Blanquer le 14 février. | | | Le rapport Mathiot pose la question de l'annualisation des servicesSi vous aimez la machine à gaz du bac vous ne serez pas déçu avec le nouveau bac imaginé par Pierre Mathiot et sa commission. Il gagne en complexité entre "unités générales", "unités d'approfondissement et de complément" et "unité d'accompagnement", sans parler des majeures, mineures et options. Mais on retiendra surtout trois points. Le principal c'est que la réforme du bac est l'outil pour changer le lycée et non seulement l'examen. Ensuite, le projet n'est pas évalué en terme de postes ce qui n'est pas bon signe. Il pose bien la question du maintien d'un volume hebdomadaire d'enseignement pour les professeurs et du maintien du groupe classe. Mais les réponses sont peu convaincantes. La réforme du bac pourrait bien faire sauter les statuts et altérer profondément les enseignements. | |
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| | Professionnel : Apprentissage : Des arbitrages en faveur du Medef | |
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| | SommairePragmatique, ambitieux et crédible". C'est ainsi que la Medef salue le plan de transformation de l'apprentissage présenté par le premier ministre le 9 février. Bien que celui-ci se défend d'avoir "privatisé" l'apprentissage, les arbitrages rendus sont en faveur des branches professionnelles. Au terme d'une "consultation riche, animée et franche", le gouvernement a considérablement fait avancer l'autorité des branches professionnelles dans l'enseignement professionnel au point de leur confier la définition des référentiels professionnels... | | | | | | Plus loin que le hackathon : Quel avenir pour l'enseignement professionnel ?Alors que JM Blanquer participe le 23 janvier à un "hackathon de l'enseignement professionnel" organisé par Céline Calvez et Régis Marcon, chargés d'une mission de "réflexion pour la transformation de la voie professionnelle", que sait-on de cette branche? Alors que la voie professionnelle produit un bachelier sur trois, il faut croire, si l'on en croit les discours réguliers sur sa "revalorisation", qu'elle est singulièrement dédaignée. Cet inattendu hackathon est l'occasion de faire le point sur ses caractéristiques et aussi de demander à des enseignants comment ils voient son avenir. | |
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| | Métier enseignant : Paye au mérite, recrutement local : Le gouvernement va faire évoluer les statuts | |
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| | SommaireC'est une révolution des statuts des fonctionnaires d'Etat, notamment des enseignants, que prépare le gouvernement. JM Blanquer a multiplié les allusions récemment sur le recrutement local. Edouard Philippe a annoncé le 1er février un programme qui va plus loin puisqu'il est question d'établir une rémunération au mérite et d'augmenter le nombre de contractuels. | | | Le retour des baisses de salaireC'est la surprise de début 2018. En regardant leur feuille de paie de janvier, les enseignants observent une perte d'une vingtaine d'euros nets en moyenne, de 6 à 50 euros selon le Sgen Cfdt. Cette perte de pouvoir d'achat résulte des décisions gouvernementales. Elle contraste avec la situation vécue par tous les salariés du privé. Ils bénéficient, eux, d'une augmentation équivalente. | | | Salaires enseignants : Un seul corps, de fortes inégalités... Entre 2014 et 2015, les salaires des enseignants déjà en poste en 2014 ont augmenté de 3.8% annonce la Depp (division des études du ministère) Mais cette moyenne ne représente ni la médiane , ni la réalité perçue par la majorité des enseignants. Publiée alors que le ministre rêve d'une rémunération au mérite, l'étude met en avant les inégalités existantes dans la paye des enseignants. | | | Nette dégradation des conditions de travail des enseignantsLa moitié des enseignants ont déjà eu un arrêt de travail lié à leur activité professionnelle. 46% ont des problèmes de voix réguliers. Ce sont quelques uns de enseignements d'une vaste enquête sur les conditions de travail menée par le Se-Unsa. Pour le syndicat, "il est temps de parler des risques psychosociaux dans l'Education nationale". Il veut obliger l'institution à "assurer sa mission de protection des personnels". | | | | | | Textes officielsLa particularité de ce ministère c'est d'agir sans textes en utilisant la voie hiérarchique. Mais il reste le minimum de textes publiés... | |
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| | Blanquer et les syndicats : La FSU "inquiète" de Blanquer | |
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| | Sommaire"Nous sommes assez inquiets des discours du ministre, de l'état d'esprit qu'il développe envers le système éducatif". Le 11 janvier, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, a fait devant les syndicats de la fédération, la liste des griefs envers JM Blanquer. La FSU dénonce le scientisme du ministre, le gel salarial, la multiplication des chantiers ouverts et la sélection instaurée à l'entrée des universités. Elle annonce des actions dès février et une mobilisation nationale en mars. | | | Stéphane Crochet : Les 6 premiers mois de Blanquer sont "inquiétants""Bien que le ministre parle de confiance, ses éléments n'y sont pas". Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa, le second syndicat enseignant, fait le bilan des six premiers mois de JM Blanquer en passant en revue les réformes de la maternelle à Parcoursup. Il craint " l'imposition de méthodes très mécaniques" au primaire. Il dénonce le manque de postes dans le second degré. Il est déçu par les dernières propositions sur la réforme du bac et du lycée. Le Se Unsa marque ses inquiétudes et envisage des actions communes avec les autres syndicats. | | | FSU : Le moment du désenchantement est arrivé ?Comment s'en sortir avec Blanquer ? Le 7 février la FSU cherchait la sortie. "C'est la période du désenchantement". Présentant un "bilan d'étape", les syndicats de la FSU (Snuipp, Snes, Snep, Snuep, Snesup) estiment que les enseignants commencent à percevoir les failles de la politique ministérielle. Au lendemain d'un mouvement social de faible ampleur ils affirment voir monter le mécontentement. | | | Qui soutient Blanquer ?Au classement général des 50 personnalités aimées par les Français, réalisé par l'Ifop, Jean Michel Blanquer stagne à la 35ème place avec 25% de bonne opinion, juste derrière Eric Woerth et devant Christian Estrosi. Le ministre a un peu moins d'avis défavorable que favorable, surtout il reste peu connu (pour 53% des français). Plus intéressant, l'analyse de la composition des avis favorables... | |
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