| | Le décrochage c'est notre affaire | |
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| | L'éditorial du 05 décembre 2012Le plan anti-décrochage lancé par Vincent Peillon peut frapper par la modestie des objectifs. "Raccrocher" 20 000 jeunes pour leur éviter d'entrer dans la vie par le chômage et l'isolement social peut sembler peu au regard de la masse de 140 000 à 150 000 jeunes qui en sont victimes. Il faut tout de suite nuancer cette impression pour plusieurs raisons. La première c'est que c'est le double des efforts du gouvernement précédent. Le second c'est que lutter contre le décrochage nécessite de faire travailler ensemble des services bien différents , et rien que cela relève de l'exploit. | |
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| | | Peillon veut mettre les bouchées doubles | |
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| | SommaireComment lutter contre le décrochage scolaire ? Vincent Peillon répond lui-même que c'est l'affaire de la refondation. Autrement dit cela commence en maternelle et... c'est long ! Comme le politique se doit d'agir aussi dans le court terme, V. Peillon emprunte à Luc Chatel. Réunissant un séminaire national le 4 décembre, il promet le raccrochage de 20 000 jeunes en 2013 en utilisant les plates formes mises en place sous son prédécesseur. Mais 20 000 décrocheurs en moins, c'est deux fois ce que Luc Chatel a réalisé. | |
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| | C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur" | |
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| | SommaireTout a-t-il été essayé en terme de décrochage ? "La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux... Ces deux visions sont pour nous autant de simplismes qui dédouanent le milieu scolaire de toute influence dans la construction de ce décrochage", écrit Catherine Blaya, professeur à l'Université de Bourgogne et co-fondatrice de l'Observatoire européen de la violence scolaire. | |
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| | | Philippe Goémé brandit l'arme de la bienveillance | |
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| | SommaireChaque année 120 000 à 150 000 jeunes quittent l'Ecole sans avoir de formation reconnue. Ces "décrocheurs" sont un immense gâchis pour la société et un défi à la refondation de l'Ecole. Philippe Goémé pilote une structure parisienne pour décrocheurs depuis 10 ans. Il livre dans un ouvrage ses réflexions sur ce qui 'marche" avec les décrocheurs. Il propose des pistes de travail qui sont valables pour tous les enseignants. | |
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| | En classe relais, reconstruire l'image de soi et de l'école | |
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| | SommairePour réconcilier de jeunes ados avec l’école, Monique Argoualc'h a trouvé un remède imparable : faire dialoguer les générations autour des usages des nouvelles technologies pour construire un lexique universel. | |
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| | | A Pierrefitte, prévenir le décrochage en collège | |
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| | SommaireComment à partir d’un dispositif d’accueil d’élèves temporairement exclus est née une réflexion plus large sur la prévention du décrochage et l’amélioration des relations des élèves avec leur établissement ? | |
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| | L'Ile-de-France se mobilise | |
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| | Sommaire"Ils ne sont pas des moins que rien". Reprenant le slogan des jeunes de Seine Saint-Denis, la vice-présidente de la région Ile-de-France en charge des lycée, Henriette Zoughebi, élève la question du décrochage au niveau politique. A l'appel de la région, samedi 22 septembre, les Assises régionales de lutte contre le décrochage ont réuni près de 400 acteurs, ministre, enseignants, chefs d'établissement, jeunes décrocheurs, élus, responsables d'association ou d'administrations, autour d'un objectif : impulser une politique régionale nouvelle pour faire reculer le décrochage. | |
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| | | Les écoles de la seconde chance contre le décrochage | |
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| | Sommaire15 novembre 2002 : à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine Saint-Denis une première Ecole de la seconde chance s'ouvre dans le 93. Aujourd'hui, les écoles ont essaimé dans toutes les régions et tentent de remettre à flot environ 7 000 jeunes chaque année. Ce Samu de la formation s'est construit une culture éducative qui juge sévèrement l'Education nationale. Une raison de plus pour aller y voir... | |
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