AFEV : L'échec scolaire "énormément toléré" en France ? 

Fait-on vraiment tout pour lutter contre l'échec scolaire ? Pour l'AFEV, qui organisait le 19 septembre sa "5ème Journée du refus de l'échec scolaire", à coup sur, non. Les experts invités par l'Afev se sont empressés d'expliquer ce qu'il faudrait faire.

 

"Il y a une énorme tolérance de l'échec scolaire ne France". Les faits donnent raison à Nathalie Mons, marraine de cette journée. Avec 120 000 à 150 000 jeunes qui quittent le système éducatif sans réelle qualification chaque année, l'échec et le décrochage sont des problèmes prioritaires pour le système éducatif.

 

L'Afev a eu la bonne idée d'interroger des raccrocheurs. Leurs témoignages montrent les points faibles du système éducatif. La classe de seconde est celui du risque de décrochage , suivie par la troisième. On est là en fin de scolarité obligatoire et à une charnière entre deux mondes scolaires bien différents. La rupture est vécue de façon différente par les jeunes décrocheurs : angoisse , soulagement ou indifférence à peu près en proportion égale. C'est que la moitié des fiuturs décrocheurs ont commencé à sécher bien avant de décrocher. Ils mettent en accusation l'orientation, le manque d'intérêt, la solitude aussi face à leurs difficultés.

 

Les sociologues M. Esterel et B. Moignard ont mis l'accent sur les fautes de l'Ecole. Ainsi M Esterle montre que la façon dont sont gérés les retards peut inciter au décrochage. B Moignard montre celui du climat scolaire.

 

Vincent Peillon s'est invité dans la Journée en envoyant une vidéo où il détaille 4 facteurs de décrochage. Pour le ministre il faut renforcer le primaire, là où apparaissent les premières inégalités scolaires. Il souhaite renforcer l'image des LP et revoir l'orientation.

 

Nathalie Mons ramène aux pratiques actuelles de la classe. "L'école n'est pas assez inclusive", souligne-t-elle. "On a l'impression que tout a été fait pour lutter contre l'échec scolaire mais les résultats témoignent du contraire". Sociologue mais aussi pilote d ela concertation nationale, elle est bien placée pour que la 6ème Journée du refus de l'échec scolaire soit moins désespérante.

 

François Jarraud

 

 

 

Par fjarraud , le jeudi 20 septembre 2012.

Commentaires

  • pedroito974, le 26/12/2012 à 13:39

    bonjour
    j'ai eu affaire avec l'agence afev de toulouse, pour ma fille. on lui a proposer une aide au devoir j'ai donc remplie le dossier(je n’était pas au courant que s’était du bénévolat) au bout de deux mois pas de réponse j'ai donc contacter l'association par deux fois et je suis tomber sur deux bien étrange personnages, la directrice et la charger du collège qui mon dit que ce n’était pas de leur faute (c'est pas de mienne non plus)et on renvoyer la faute sur le college (ce qui est faux) que je devais être heureux que l'on m'aide(je ne fais pas l’aumône ) que j'etait un grossier personnage quand je lui et dit que j'allais contacter l'afev france il mon répondue que cela ne la déranger pas car sont oncle est le<<chef>>et que de toute façon ma famille serait radier de leur listing(mais enfants on t'il a pâtir de c'est situation) .ces gens la,représente  l'afev d'une drôle de manier et ne rende pas honneur aux étudiants bénévoles .du reste la direction de l'afev ne ma pas répondue non plus (a savoir le personnelle de bureau n'est pas bénévole) leur engagements est beau mais dans la pratique quelque grain de sable ce sont coincer dans les rouages.
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