Le sénateur (CRCE) Pierre Ouzoulias s'obstine. Alors que la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) a reconnu que des algorithmes locaux sont des documents communicables, il a été débouté par la ministre de l'enseignement supérieur qui déclare à la CADA ne pas détenir d'algorithmes locaux. Il entreprend, avec les sénateurs de son groupe, de saisir chaque président d'université avec l'objectif de faire apparaitre la façon dont les universités ont traité les dossiers des jeunes. Parmi les questions posées par P Ouzoulias : "S’agissant des résultats scolaires des classes de Première et de Terminale, quelles notes ont été retenues et quels coefficients leur ont été appliqués ? Les appréciations des professeurs ont-elles été prises en compte ? Ces notes ou les moyennes obtenues par leurs traitements ont-elles été pondérées par des coefficients liés au classement des lycées qui les ont délivrées, le rang de classement de la classe dans le lycée, ou le classement du candidat dans sa classe ? Comment les notes du baccalauréat ont-elles été intégrées ? Des coefficients ou des pondérations en fonction des lycées leur ont-ils été appliqués ? Comment les données qualitatives du curriculum vitae ou du « projet de formation motivé », ont-elles été codifiées ? De la même façon, comment les informations des pièces complémentaires ont-elles été intégrées ?"