Après la plateforme
collaborative pour le nouveau Bac technologique de
l’enseignement agricole, le bac Stav, voici la plateforme
dédiée au Brevet professionnel agricole
rénové. Hebergée par le site
chlorofil, elle constitue, tout comme sa grande soeur un espace de
consultation des textes réglementaires (notes de service,
référéntiels) et
pédagogiques ainsi qu’un lieu d’échanges sur les
pratiques pédagogiques développées ici
et là. L’ouverture de telles plateformes
vise à créer un lieu de mutualisation
pour les établissements publics et privés en
dépassant la barrière des intranets
développés par chaque réseau. La
plateforme Bpa est très récente, la plateforme
Stav date de la rentrée, il est encore tôt pour
faire un bilan ; on constate toutefois que les contributions semblent
peu nombreuses au regard des messages
échangés dans les conférences
thématiques de mélagri, intranet de
l’enseignement agricole public.
La création de telles
plateformes rentre dans la stratégie de
rénovation des diplômes mise en oeuvre par la
Direction Générale de l’Enseignement et de la
Recherche suite au nouveau schéma prévisionnel de
l’enseignement agricole. La rénovation doit permettre de
faire évoluer les référentiels en
fonction des évolutions des métiers
concernés. Elle doit également faciliter
les procédures de validation des acquis de
l’expérience. Pour chaque diplôme, la mise en oeuvre des
référentiels rénovés
se fait en deux temps. Tout d’abord, les équipes
pédagogiques peuvent consulter les projets et donner leur
avis sur le site Chlorofil. Des consultations sont actuellement
organisées pour le Btsa service en milieu rural, le Btsa
aquaculture, le Bp responsable d’exploitation agricole et le Bac Pro
conduite et gestion de l’exploitation agricole. Ensuite, des sessions
de formation combinées avec une plateforme collaborative
sont organisées pour accompagner la mise en oeuvre des
nouveaux référentiels par les équipes
pédagogiques, comme c’est déjà le cas
pour le Bac stav et le Bpa. La volonté de consulter les
équipes s’affiche donc comme un principe, elle deviendra
sans doute un passage obligé, pour peu que les enseignants
soient informés suffisamment tôt pour participer
activement à la réflexion.