Boulevard du crépuscule (1950 Sunset Boulevard)
Film de Billy Wilder – Durée: 1h50
Reprise le 30/05/2007
L’histoire commence par l’image du cadavre de Joe Gillis flottant dans une piscine, et c’est Joe Gillis lui-même qui entreprend de raconter comment il en est arrivé là. Petit scénariste sans grand avenir, poursuivi par ses créanciers, il se réfugie dans l’immense demeure à l’abandon de l’ancienne star du muet Norma Desmond, qui y vit seule avec son majordome et chauffeur Max (qui n’est autre que son premier mari). Norma veut faire du cinéma. Joe l’aide à mettre au point le scénario qu’elle a écrit pour son « come-back ». Il devient son amant. Norma propose son scénario au metteur en scène de sa grande époque Cecil B. De Mille, qui ne peut l’accepter malgré son amitié pour elle…
Le monde, la chair et le diable (1959 The world, the flesh and the devil)
Film de Ranald Macdougall – Durée :1h35
Reprise le 30/05/2007
Ralph Burton, un Afro-américain travaillant dans une mine de Pennsylvanie est la victime d’un éboulement. Les secours ne semblent pas vouloir venir. Il parvient cependant à s’extraire lui-même de sa prison de terre et découvre que toute vie humaine semble avoir été éradiquée. Arrivé à New-York, il erre seul, dans des rues désertes, et survit grâce aux provisions qu’il trouve dans les magasins. C’est alors qu’il rencontre Inger Stevens, une belle jeune femme qui semble avoir survécu à l’Apocalypse, tout comme lui…
Film engagé, dans lequel la ville de New-York est magnifiquement filmée, produit par Harry Belafonte qui aborde les thèmes du racisme et du danger nucléaire .
Dix petits indiens (1945 And then there were none)
Film de René Clair – Durée 1h37
Reprise le13/06/2007
Huit invités qui ne se connaissent pas, qui viennent d’horizons différents et n’appartiennent pas aux mêmes classes sociales, se trouvent mystérieusement réunis dans une demeure solitaire. Deux domestiques, les Rogers, les attendent. Eux aussi ont été convoqués à cette sorte de rendez-vous. A peine les premières présentations sont-elles effectuées qu’une voix enregistrée s’élève. Chaque personne présente s’entend accuser d’un meurtre. Chacune d’elle sera punie et le châtiment qui doit lui être réservé rappellera la mort des dix petits indiens qui, dans la comptine, disparaissent un à un… « Il n’en resta plus que neuf, plus que huit, plus que sept », etc.
Le temps des gitans (1988 Dom za Versanje)
Film d’Emir Kusturica – Durée 2h15
Reprise le 13/06/2007
Enfant bâtard d’un soldat slovène et d’une Tzigane. Perhan vit dans un taudis de la banlieue de Skopje avec sa grand-mère maternelle. Baba, guérisseuse, sa jeune soeur Danira. infirme des jambes, son oncle Merdzan, qui engrosse les filles, et un dindon, qu’il a adopté. Perhan veut épouser Azra, son amour d’enfance, mais la mère de celle-ci, vraie harpie, le rejette comme un mauvais parti. Il ne lui reste dès lors qu’à nourrir des rêves de fortune, comme celle qu’affiche Ahmed Dzida au volant de sa voiture américaine Hatidza, qui a sauvé l’enfant dAhmed d’une convulsion lui demande en paiement de laisser, sur son retour en Italie, Danira atteinte d’ostéomyélite, à l’hôpital de Ljubljana…
THX 1138 (1971)
Film de Georges Lucas – Durée 1h35
Reprise le 13/06/2007
Dans une ville souterraine labyrinthique que contrôle un ordinateur, grouille une population déshumanisée : hommes et femmes ont le crâne rasé, sont vêtus d’uniformes blancs, portent des matricules et sont maintenus en permanence sous sédatifs. Subissant un lavage de cerveau quotidien par la voix de l’ordinateur qui débite des slogans, ces robots humains, dépourvus de sexualité, font l’objet d’une surveillance constante par l’entremise de circuits vidéo et d’androïdes policiers. THX 1138 partage son appartement avec une femme, LUH 3417. Elle parvient un jour à le convaincre de cesser de prendre ses médicaments et l’éveille ainsi à la sexualité. SEN 5241, un contremaître jaloux, qui aimerait avoir THX comme compagnon d’appartement, les dénonce…