« Je
respecte les limitations de vitesse, je ne bois pas, je ne fume pas, mais
j’avais téléchargé de la musique ». Libération du 28 septembre dresse le
portrait d’Alexis, un enseignant francilien poursuivi pour avoir téléchargé
pour son usage personnel de la musique sur Kazaa. Il fait partie de la
vingtaine d’internautes contre lesquels une instruction a été ouverte suite
au plan de lutte gouvernemental contre la piraterie audiovisuelle. Une
mesure qui se heurte à la critique d’associations d’auteurs comme l’Adami ou
le SFA, de la Ligue de l’enseignement et de l’UNAF. Dans un communiqué
publié fin mai, ils se sont déclarés « contre une vision archaïque de
l’Internet qui prétend éradiquer les échanges de fichiers (peer-to-peer)
alors que ce mode de diffusion en plein développement peut être une source
de progrès et de diversité pour le public mais aussi pour les artistes »
et « pour des solutions innovantes, qui soient acceptables par tous,
favorisant l’émergence de nouveaux modèles économiques qui se substitueront
à la gratuité des échanges ».
Article de Libération
Communiqué de la Ligue, l’UNAF etc.
Sur
la Charte anti-piraterie
