Le séïsme du 29 mai, dont les répliques secouent encore nos voisins, est le produit d’un rejet très clairement et brutalement exprimé. Cela n’empêche pas bien sur sociologues et géographes de se lancer dans l’autopsie de l’idée d’Europe en France. Les cartographies du vote du 29 mai permettent surtout d’identifier les situation extrèmes…en périphérie: des espaces qui continuent à voter pour l’Europe, comme en Bretagne à l’ouest, en l’Alsace et Rhone-Alpes à l’est sont séparés par l’Océan du non, marqué lui par des extrèmes nordiques et méridionaux. C’est particulièrement visible dans une des cartes réalisée par les chercheurs de l’Université du Mans. On peut mettre en rapport ces extrèmes avec ceux du taux de chômage comme le montre la carte du site de Daniel Letouzey réalisée avec Cabral. Le dossier du café sur le Rafarendinum s’est enrichi après le 29 mai de ces représentations cartographiques (outre celles du Mans, celles d’O. Guichars à l’échelle communale).
http://www.univ-lemans.fr/lettres/labo/gregum/actualites/actus_referendum.html
http://hgtice.free.fr/carto/france/fcho3t04.jpg
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/Constitution_index.aspx
