Le 8 mars verra encore cette année la
journée de la femme. A cette occasion, le Café mensuel de février vous
entraine sur ce sujet toujours délicat « fille/garçon », quelle
éducation ? Quelle égalité ?
Il ne suffit pas de mettre garçons et filles ensemble, la mixité ne
garantit pas l’égalité. Les mentalités doivent évoluer et à c’est à
l’école, dès le plus jeune âge, que s’apprend l’égalité entre les
sexes. Cet apprentissage est une condition nécessaire pour que,
progressivement, les stéréotypes s’estompent et d’autres modèles de
comportement se construisent. Basée sur le respect de l’autre sexe,
cette éducation à l’égalité, partie intégrante de l’éducation civique,
implique notamment la prévention des comportements et violences
sexistes.
La parité au travail : Une affaire
d’école ?
Le rapport
annuel de la délégation des droits des femmes du Sénat, sous la
houlette de Brigitte Gonthier-Maurin, n’oublie pas l’école. « La délégation considère qu’une relance de
l’égalité femmes – hommes dans le travail appelle une réponse globale
qui ne doit pas se limiter à la seule sphère professionnelle mais
engager une évolution de la société toute entière et un changement des
mentalités. A ce titre, elle exprime une attente particulière à l’égard
du système éducatif dans son ensemble pour lutter contre les
stéréotypes sexués ».
Pour aborder la question en classe, de nombreuses ressources existent.
Une
sélection de livres
Le
CRDP de Grenoble propose des malles de livres, albums, romans
pour parler de « l’identité, la claque aux clichés, le partage des
responsabilités, le respect de l’autre… »
100 albums jeunesse, une conférence de Christine Detrez, sociologue de
l’ENS
http://www.crdp.ac-grenoble.fr/cddp26/egalite_fille_garcon/
Un album de Nathalie Hense paru chez Albin
Michel met en scène une petite fille qui n’aime pas le rose… Elle dit
: « D’habitude, les filles, elles
aiment le rose ; seulement moi, le rose, ça me sort par les yeux ! Et
c’est pareil pour les princesses, les tralalas de princesses, les
rubans et aussi les poupées. Mais quand en plus c’est rose, là, ça me
sort par les trous de nez ! Maman dit que je suis un garçon manqué. »
Elle aime le noir, les dinosaures, les grues ou encore les fossiles.
Les illustrations réalistes et expressives d’Ilya Green aux traits fins
baignent de couleurs acidulées, en contre partie des propos vifs et
vivifiants de l’héroïne qui refuse d’être enfermée dans des goûts qui
ne sont pas les siens.
Un livre qui épingle les stéréotypes en matière de différence fille et
garçon.
«
Filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à
l’enseignement supérieur ». Les études statistiques sur les
parcours scolaires des élèves établissent les différences de
performance des élèves selon les sexes, souvent à l’avantage des
filles. Cette publication montre les différences d’orientation entre
filles et garçons, et leurs incidences ultérieures sur l’insertion dans
l’emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales
entre les femmes et les hommes.
A
télécharger sur le site du ministère
Femmes
et sciences : un dossier
Une convention a été signée entre le ministère et les trois
associations « Femmes et mathématiques, Femmes et sciences, Femmes
ingénieurs » qui interviennent en milieu scolaire dans l’objectif
d’encourager, chez les jeunes filles, les vocations pour les carrières
scientifiques et technologiques, en améliorant notamment la
connaissance des filières et des métiers. Elles proposent des
rencontres avec des femmes engagées dans les carrières scientifiques.
Sur Eduscol, des ressources mises à jour en février
http://eduscol.education.fr/cid46856/les-enjeux-de-l-egalite-filles-garcons.html
