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La loi Blanquer

La loi Blanquer profondément remaniée par le Sénat

Avec 28 articles nouveaux et seulement 12 articles inchangés, le Sénat a profondément réécrit la loi Blanquer au fil de quatre journées de débats et près de 500 amendements. Le texte qui ressort du Sénat est très différent de celui de l’Assemblée. La pression enseignante a contraint le ministre a accepté l’enterrement des écoles publiques des savoirs fondamentaux. Les deux mesures phares, l’instruction obligatoire à 3 ans et la formation obligatoire de 16 à 18 ans, sont inchangées ce qui en dit long sur leur caractère purement formel. La patte du Sénat se lit dans une nette aggravation du métier enseignant avec par exemple la formation continue obligatoire sur les congés ou l’introduction de directeurs supérieurs hiérarchiques des professeurs des écoles. L’école maternelle devrait le plus pâtir de la loi. Le système éducatif dans son ensemble sombre dans l’obscurité son évaluation étant totalement sous contrôle du ministre. Le Sénat a aussi pris des mesures aggravant la situation des familles pauvres. Tout cela interroge sur l’avenir politique de cette loi. Misons sur le fait que si le Sénat a tant chargé la barque c’est pour mieux négocier. Les principaux points de la loi devraient être appliqués dès la rentrée 2019.

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La loi Blanquer adoptée par le Sénat dans l’attente du compromis final

« Espérons que la commission mixte paritaire nous écoutera ». Ce cri du coeur du sénateur Laurent Lafon le 21 mai, lors du vote solennel de la loi Blanquer, bien d’autres sénateurs vont le pousser dans l’attente de la commission mixte paritaire qui se réunira à la mi-juin. Finalement la loi Blanquer aura opposé l’Assemblée nationale et le Sénat tout comme elle aura ravivé la division droite gauche dans la haute assemblée. C’est pourtant un appel au compromis qu’on a entendu sur les bancs de la haute assemblée le 21 mai.

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Loi Blanquer : Les EPSF définitivement écartés ?

C’est une grande victoire des enseignants. Le 17 mai le Sénat a écarté les deux amendements qui proposaient de rétablir les écoles publiques des savoirs fondamentaux et le ministre a reconnu que « le sujet n’est pas mur ». Mais la loi Blanquer emporte le Cnesco et instaure plusieurs points qui aggravent le métier enseignant.

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Loi Blanquer : L’école à deux vitesses instituée

Blanquer socialiste ? Probablement pas. Mais face aux amendements de la majorité de droite du Sénat, le ministre se positionne à gauche et joue avec ça. Pourtant la loi Blanquer ramène une conception de l’Ecole très droitière. Le 16 mai, le Sénat a adopté la création des EPLEI, c’est à dire le retour des petits lycées, scolarisant les enfants des meilleures familles à part de la maternelle à la terminale. Il pérennise les jardins d’enfants comme une alternative à la maternelle. L’Ecole française était marquée par les inégalités sociales. Au soir du 16 mai elle est divisée entre Ecole du peuple et Ecole des classes privilégiées.

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Le Sénat consulte les élus locaux sur l’avenir de leur école

 » Estimez-vous disposer d’interlocuteurs pertinents de la part de l’Éducation nationale ? Comment qualifieriez-vous vos relations avec les services de l’éducation nationale ? L’établissement de la carte scolaire ou de la carte des formations initiales est-elle source de tensions ? L’organisation scolaire vous semble-t-elle adaptée aux spécificités de votre territoire ? Quel regard portez-vous sur les perspectives de l’organisation territoriale du service public de l’éducation ? » Voilà quelques unes des questions posées par la commission de l’éducation du Sénat aux élus locaux. Cette consultation fait suite au retrait de la loi Blanquer des EPSF, ces établissements regroupant écoles et collèges. Pour le sénateur centriste L Lafon « les débats sur le projet d’un établissement public des savoirs fondamentaux dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance montrent la nécessité d’une réflexion approfondie et plus large sur l’avenir de l’école dans nos territoires ; le Sénat a décidé de s’en emparer parce qu’il porte la voix des élus locaux ».

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Loi Blanquer : Le Se-Unsa désigne des « lignes rouges »

 » La version du projet de loi pour une École de la confiance adoptée ce jour par le Sénat présente des dispositions inacceptables en particulier pour les enseignants », écrit Stéphane Crochet , secrétaire général du Se-Unsa. « Les sénateurs… ont jugé que le dialogue social avec les représentants des personnels était là superflu. Les sénateurs ont ajouté :

– l’instauration d’un rapport d’autorité entre le directeur d’école et les professeurs des écoles adjoints et sa participation à leur évaluation ;

– le caractère obligatoire de la formation continue en dehors du service d’enseignement ;

– la possibilité de déroger aux obligations réglementaires de service dans le cadre des expérimentations ;

– la possibilité de déroger aux règles statutaires pour affecter des enseignants dans des zones peu attractives ;

– l’attribution au chef d’établissement d’un droit de regard sur le recrutement des personnels d’enseignement et d’éducation de son établissement.

Pour le SE-Unsa, ces dispositions constituent de véritables lignes rouges à ne pas franchir ».

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Langues régionales : Le revirement de JM Blanquer

Les propos tenus par JM Blanquer le 16 mai lors du débat sur la loi Ecole de la confiance mobilisent les partisans des langues régionales. En réponse à un amendement, le ministre de l’éducation nationale avait tenu des propos durs contre l’enseignement immersif des langues régionales estimant qu’il pose problème sur le plan pédagogique et qu’il est anti constitutionnel. Devant la montée des critiques JM Blanquer tient maintenant des propos apaisants.

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La loi de transformation de la Fonction publique

Transformation de la Fonction publique : Les professeurs en première ligne

Quelles sont douces les pires mesures sur les carrières des enseignants adoptées au Sénat ! L’assemblée nationale a terminé le 22 mai l’examen de la loi transformation de la Fonction publique. Or l’Education nationale fournit à elle seule la moitié des fonctionnaires d’Etat. Le texte met à plat le statut de fonctionnaire et prépare le généralisation de la contractualisation alors que le président de la République souhaite 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires. Parmi les mesures adoptées en 1ère lecture signalons la fin du contrôle par les commissions paritaires de l’avancement et de la mobilité des agents, la généralisation de la contractualisation pour quasiment tous les emplois, l’évaluation du mérite par le supérieur hiérarchique direct avec effet salarial, la possibilité de rompre le contrat de fonctionnaire simplement, le détachement d’office dans une entreprise privée etc. Avec cette loi, le gouvernement « modernise » la Fonction publique en faisant sauter les verrous du contrôle syndical. L’avenir du fonctionnaire c’est le management privé ?

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Fonction publique : Le gouvernement va-t-il revoir le travail enseignant ?

Alors que l’examen de la loi Blanquer se clôt, voilà un nouvelle source d’inquiétude pour enseignants qui s’ouvre avec le projet de loi de transformation de la Fonction publique. Le gouvernement veut-il modifier la durée du travail enseignant ? La question a été posée lors du débat sur le projet de loi de transformation de la Fonction publique le 17 mai sans que les députés puissent obtenir une réponse du secrétaire d’Etat Olivier Dussopt.

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Mixité sociale

Mixité sociale dans les collèges : Beaucoup de projets, dans l’indifférence ministèrielle

C’est un sujet, hier considéré comme brûlant, qui a complètement disparu des radars ministériels : la mixité sociale dans les établissements. Une vingtaine de projets, destinés à lutter contre la ségrégation, ont été lancés depuis 2017, encouragés par la ministre de l’Education nationale de l’époque, Najat Vallaud-Belkacem. Ils se poursuivent dans la plus grande indifférence officielle. La Mairie de Paris a eu la riche idée d’organiser un colloque le 17 mai dernier, intitulé  » Pour plus de mixité sociale au collège « . Il a réuni chercheurs, élus locaux, membres de la communauté éducative, collectifs de parents…, tous impliqués dans des expérimentations. L’occasion d’échanger entre les acteurs et de se rebooster pour garder le cap alors qu’il n ‘y a plus aucun pilotage national.

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Choukri Ben Ayed : « La politique de mixité sociale doit être aussi portée par l’État »

Choukri Ben Ayed, professeur de sociologie à l’université de Limoges, auteur notamment de « La mixité sociale à l’école » (Armand Colin, 2015) , a participé le 17 mai dernier à l’Hôtel de Ville de Paris, au colloque « Pour plus de mixité sociale au collège ». Il revient sur les expérimentations lancées pour favoriser la mixité sociale dans les collèges et lutter ainsi contre les inégalités, qui sont portées au niveau local alors que l’État semble s’en désintéresser.

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Education prioritaire

Education prioritaire : Quand ses acteurs évaluent la refondation de 2014

La réforme de l »éducation prioritaire a-t-elle fait progresser les élèves et si oui pourquoi ? Alors que le ministère lance enfin une évaluation de l’éducation prioritaire auprès des seuls chefs d’établissement, l’Observatoire des zones prioritaires (OZP), une association d’acteurs de l’éducation prioritaire, s’est emparé de l’évaluation prévue par une circulaire de 2014 devant la carence ministérielle. Le 18 mai, à l’occasion de ses journées nationales, l’OZP proposait les regards croisés de Jean Yves Rochex, Anne Armand et Patrick Picard sur ces premiers résultats.

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Education prioritaire : Quatre questions à Marc Douaire

Le 18 mai, l’Observatoire des zones prioritaires, une association d’acteurs de l’éducation prioritaire, tient ses journées nationales avec comme thème l’évaluation de l’éducation prioritaire. Pourquoi et comment l’évaluer ? Cette politique est-elle soutenue par le ministère ? Marc Douaire, président de l’OZP fait le point.

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Marc Bablet : Education prioritaire et ruralité

« Certains semblent penser que l’éducation prioritaire serait une solution pour traiter les difficultés de la ruralité et qu’il faudrait généraliser cette politique publique à une diversité de territoires. On veut ici montrer qu’il vaut mieux penser les politiques publiques en fonction des situations qu’elles doivent contribuer à prendre en compte ». Marc Bablet revient sur son blog à cette tentation d’associer éducation prioritaire et aide à la ruralité affichée dans les discours ministériels. « Rappelons que la politique d’éducation prioritaire n’est pas d’abord une politique territoriale, elle est d’abord une politique sociale qui doit permettre de lutter contre les déterminants sociaux de la réussite scolaire qui sont plus puissants encore pour les élèves des milieux populaires quand ceux-ci sont concentrés dans des quartiers d’habitat social ou parfois dans des copropriétés dégradées où les familles peuvent être victimes de marchands de sommeil », affirme M Bablet. « C’est donc une politique qui est d’une certaine manière « indifférente » au territoire mais pas indifférente à la manière dont la société traite territorialement les populations… Des territoires ruraux vraiment isolés doivent relever d’une politique publique ad hoc ».

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Politique ministérielle

L’inspection aussi efficace que la réduction de la taille des classes ?

Réduire les classes à 24 élèves n’apporte pas plus que la bonne vieille inspection. C’est ce que montrent Eric Maurin et Simon Briole (Paris School of Economics) dans une nouvelle étude qui évalue pour la première fois l’impact de la bonne vieille inspection en classe de 3ème. Portant sur 30 000 professeurs de maths elle établit que l’inspection a un effet durable sur les enseignants, même au delà de 10 années d’expérience, et sur les résultats des élèves. Cet effet est estimé à une hausse d’environ 5 points en maths, nettement moins en français. A noter que l’effet est deux fois plus important en éducation prioritaire. C’est l’équivalent d’une réduction de 5 élèves par classe, tel que calculé par Piketty et Valdenaire dans leur célèbre étude. Pour les auteurs, le système éducatif tient là un facteur d’amélioration du système éducatif pour un coût très nettement inférieur à la réduction du nombre d’élèves. Après la révélation par une étude danoise, de l’effet des maitres surnuméraires sur la réussite des élèves, évalué équivalent à celui des dédoublements pour un coût très nettement inférieur, voilà une étude qui secoue les promesses présidentielles sur le plan de la gestion du système éducatif.

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Comment résoudre la crise financière des établissements français à l’étranger ?

Non publié par l’Education nationale, le rapport conjoint des inspections de l’éducation nationale et des affaires étrangères sur l’enseignement français à l’étranger est mis dans le débat public. Les établissements français à l’étranger reconnus par l’AEFE scolarisent environ 350 000 élèves aujourd’hui. Ils ont la perspective d’en accueillir 520 000 d’ici 2030. Le réseau AEFE ce sont 500 établissements dans 135 pays, privés très majoritairement (414 etablissements). Le réseau accueille 9000 enseignants fonctionnaires et 500 mis à disposition. Le rapport propose plusieurs pistes pour sortir l’AEFE de son déficit chronique et financer son développement.

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Professionnel : Des enseignants dénoncent la réforme

Des enseignants du lycée polyvalent Françoise de Tournefeuille (31) expriment leur rejet de la réforme du lycée professionnel.  » La réforme Blanquer dégrade l’enseignement des lycées professionnels et transforme nos élèves en exécutants. Elle ferme davantage les portes des études supérieures aux bacheliers professionnels », écrivent-ils.  » Le diagnostic a occulté les réussites du lycée professionnel, et ce alors que les enseignant.e.s sont reconnu.e.s pour leurs capacités à innover », soulignent-ils à juste titre.  » La première conséquence de la réforme est la diminution des heures de cours en enseignement général. En CAP par exemple, il reste à peine plus de 2h par semaine pour le français, l’histoire géo et l’EMC… C’est pourquoi le module “accès à l’enseignement supérieur” en terminale nous paraît proprement illusoire », écrivent-ils.

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18 mai : Des enseignants dans la rue à Paris

Samedi 18 mai, plusieurs milliers d’enseignants et parents battaient le pavé à l’appel de la FSU, appel rejoint par la FCPE, SUD éducation et CGT éducation en fin de semaine dernière. L’ambiance était à la fête sur le boulevard Montparnasse : musique, déguisements, chants… Venus de toute la France, certains entre collègues, d’autres en famille, leur détermination est intacte malgré plusieurs mois de mobilisation.

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La FSU dénonce la propagande politique de la rectrice de Toulouse et du Dasen du Tarn

« Le principe de neutralité du service public interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque […] L’obligation de réserve est particulièrement forte pour les titulaires de hautes fonctions administratives en tant qu’ils sont directement concernés par l’exécution de la politique gouvernementale », rappelle la Fsu du Tarn. « Il semble que ce principe ait été oublié dans l’académie de Toulouse par les plus hauts représentants du ministère puisque la Direction des Services départementaux de l’Éducation Nationale du Tarn mais aussi la Rectrice elle-même publient sur le réseau social des messages qui relaient très clairement des démarches de propagande pour le parti LREM. Depuis quand des fonctionnaires hauts représentants de l’État sont-ils devenus des VRP en charge de faire la promotion d’un programme politique, et qui plus est dans une période électorale ? » A l’appui de ses propos, la FSU publie trois tweets effacés depuis par le rectorat. Une affaire qui intervient alors que des enseignants sont sanctionnés pour des propos tenus en dehors de leur fonction et que des militants du Snes ont été arrêtés dans la manifestation contre la loi Blanquer.

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Un manuel de maths retardé par le manque d’instructions officielles

Le manuel de première de maths « Math’x » des éditions Didier ne sortira pas à la rentrée, fait savoir l’éditeur. Il donne deux raisons à ce retard et d’abord « l’attente d’instructions officielles ».  » Nous souhaitons attendre la parution du programme de Terminale pour assurer une continuité entre les deux niveaux. Nous ne connaissons pas le système d’évaluation du Bac et nous ne disposons pas de sujets zéro pour accompagner les élèves dans la préparation des épreuves », indique l’éditeur. Si le manuel de première est retardé d’une année, celui de seconde est prêt.

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Métier enseignant

Retraite : La réforme fera baisser nettement les retraites des enseignants selon la FSU

Les enseignants seront-ils les grands perdants de la réforme des retraites C’est l’avis de la FSU qui publie des évaluations de retraite selon le régime par points envisagé par le gouvernement.

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Les nouveaux programmes de terminale de philosophie et NSI sont publiés

Le Conseil supérieur des programmes publie de nouveaux programmes de terminale. C’est le cas en philosophie où les programmes de la série générale, de la voie technologique ainsi que les propositions d’épreuves d’examen sont en ligne. Le programme de la spécialité Numérique et sciences informatiques est aussi publié.

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Maths : Les documents des formations sur la réforme du lycée

Alors que des professeurs de maths quittent les formations relatives à la réforme du lycée pour protester contre la disparition des maths en première pour nombre de lycéens, le site académique de Poitiers met en ligne des documents de formation. Il s’agit d’abord des diaporama de présentation de la réforme expliquant les choix pédagogiques faits et leurs impacts, notamment du fait de l’élévation du niveau. Le site publie aussi les documents de travail élaborés par les enseignants lors de cette journée.

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Professionnel : Les familles de métiers en 2de pro

Un arrêté publie la liste des familles de métiers pour la 2de professionnelle. En application de la réforme qui entre en vigueur à la rentrée 2019, de nombreuses spécialités de 2de sont remplacées par des enseignements plus généraux. Cela pose la question de la validité du bac pro qui est réduit ainsi à deux années d’enseignement seulement et de l’insertion des jeunes.

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Privé : Accès à la hors classe des maitres des 1er et 2d degré

 » La présente note de service a pour objet de préciser, pour l’année 2019, les conditions d’avancement à la hors classe des maîtres contractuels ou agréés relevant des échelles de rémunération (ECR) des professeurs agrégés, professeurs certifiés, professeurs de lycée professionnel (PLP) et des professeurs d’éducation physique et sportive (Peps), exerçant dans les établissements d’enseignement privés sous contrat. » Une autre note porte sur les professeurs des écoles.

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Enseignement agricole : Grilles horaires de la 4ème à la 2de

Trois arrêtés publiés au JO du 24 mai précisent les grilles horaires des classes de 4ème, 3ème et 2de professionnelle ainsi que celles du CAP agricole.

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Bac 2019

Les Premiers sujets du bac 2019

« La connaissance de l’histoire est-elle utile à l’action présente ? » « Avons-nous besoin d’art ? » Les candidats travaillent les premiers sujets du bac 2019 en Amérique du nord avec l’épreuve de philosophie du bac général.

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Bac 2019 : Les sujets de philosophie du Liban

En politique, chacun défend-il ses propres intérêts ? Suis-je défini par ma culture ? L’État est-il au service de la société ? Un texte de Tocqueville sur l’égalité : des sujets de philosophie très politiques au Liban cette année.

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Bac 2019 : Les sujets de langues vivantes

Le bac a commencé en Amérique du Nord. Après la philosophie, retrouvez les sujets de langues vivantes de la série générale.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Les fractures numériques, enjeux futurs de l’école

On ne parle pas de la fracture numérique, mais des fractures numériques car derrière cette expression se cachent plusieurs manières d’aborder le problème. Faut-il parler de fracture ou d’inégalité, de différence, d’exclusion, d’inclusion ? Là encore les termes choisis peuvent recouvrir non seulement des réalités, des approches idéologiques, mais aussi des manières d’agir. Au sein des établissements scolaires, il est nécessaire que ces questionnements soient travaillés et de manière suffisamment distancée pour déboucher sur de véritables projets pédagogiques collectifs autour de l’éducation au numérique et avec le numérique. Trop souvent on s’exprime à partir d’impressions, de ressentis, d’exemples de proximité, mais rarement on analyse le problème plus avant. Or l’action du monde éducatif avec le numérique est en lien avec toutes ces fractures qu’il peut nier, amplifier ou diminuer, encore faut-il savoir lesquelles. Demander à des élèves de faire un travail en dehors du temps de classe en accédant à des moyens numériques connectés suppose de prendre en compte ce questionnement et d’en explorer les véritables contours.

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Bruno Devauchelle : Bon anniversaire à la RGPD !

Depuis 1978, la France est dotée d’une législation qui protège chacun de nous dans son rapport au numérique, et en particulier les données personnelles. La lecture de la loi française permet de comprendre ce qu’est devenu ce texte initial suite à la loi européenne du 25 mai 2018 appelée RGPD et transposée le 20 juin 2018 dans les textes officiels (Loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles). L’indigence des contenus proposés actuellement par le Ministère de l’Education sur le sujet (consultation le 15 mai 2019 qui révèle principalement des copier-coller du site de la CNIL) nous questionne quant à l’accompagnement réel des acteurs de l’école sur le sujet. Nous voulons ici attirer l’attention sur deux aspects de cette loi : d’une part la réglementation concernant les jeunes, d’autre part les questions que quiconque est en droit de poser à ceux qui font des fichiers contenant des données personnelles.

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