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Quel coût de la crise sanitaire pour l’Education nationale ?
Quel impact aura la crise sanitaire sur le budget d el’éducation nationale ? Il est encore trop tôt pour le déterminer mais un rapport de Laurent Saint Martin, publié le 11 juin, et le projet de loi de finances 2020 permettent de le situer entre 200 millions et 300 millions.
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La circulaire de réouverture invite à concentrer les savoirs
Pas de répit. La réouverture des écoles doit conduire à l’école concentrée voulue par JM Blanquer centrée sur les maths et le français. C’est ce que recommande la circulaire de réouverture des écoles publiée au BO du 4 juin, 2 jours après la réouverture…
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Blanquer : Vers un allègement du protocole… et de l’Ecole
L’Ecole de demain ? Elle pourrait être doublement allégée : coté protocole et coté cours par la généralisation du 2S2C. « L’assouplissement du protocole, j’espère qu’il pourra arriver bientôt ». En visite dans une école de Vincennes (94) le 4 juin, JM Blanquer a souhaité un allègement du protocole sanitaire sans en fixer la date. Une mesure que le conseil scientifique Covid-19 envisage aussi dans un nouvel avis rendu public le 4 juin. Le ministre de l’Education nationale pousse aussi à la généralisation du dispositif 2S2C qui devrait devenir « structurel ».
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L’organisation des examens au BO
Quelques jours après la publication des décrets et arrêtés relatifs aux examens, quatre notes de service organisent le brevet, le bac et les diplômes professionnels. Les calendriers des épreuves de rattrapage sont publiés.
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Second degré : Une vraie fausse reprise
Accueil > L’expressoL’EXPRESSO Voir le forum | Réagir sur le forum | Imprimer | Télécharger Second degré : Une vraie fausse reprise » A partir du 2 juin toutes les écoles seront ouvertes ». En s’exprimant le 28 mai à la suite du premier ministre, JM Blanquer a dressé le portrait d’une Ecole qui s’ouvrirait le 2 juin à toutes les familles qui le souhaitent. Cela concerne en priorité le second degré avec la réouverture proclamée des collèges de l’ex zone rouge et des lycées en zone verte. Mais la réalité est bien différente ce mardi matin. On est loin de la réouverture générale promise aux français.
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Déconfinement: Une « amplification » très limitée
« Il y aura accélération de la réouverture des écoles et collèges et des lycées en zone verte ». Édouard Philippe a annoncé le 28 mai une amplification de la réouverture des écoles et établissements scolaires à partir du 2 juin. A cette date tous les collèges vont rouvrir, ainsi que les lycées en zone verte et les lycées professionnels en zone orange (Île-de-France, Guyane, Mayotte). JM Blanquer a promis aux familles qui le souhaitent que leurs enfants seront accueillis dans les écoles et établissements. Il a présenté la date du 2 juin comme celle d’une véritable réouverture des écoles, collèges et lycées. Or le protocole sanitaire reste strictement en vigueur. Partout, peu d’élèves pourront revenir en classe ou ce sera pour très peu de temps. Ainsi, il laisse les acteurs de terrain gérer l’écart entre sa promesse et les capacités d’accueil réelles des écoles et établissements. Il laisse aussi les acteurs de terrain se débrouiller avec les élèves perdus de vue.
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Déconfinement : Premier bilan à l’école
Quel bilan au bout d’une semaine de reprise ? Laaldja Mahamdi est directrice de l’école élémentaire Simon Bolivar dans le 19ème arrondissement Parisien. Patricia Lartot est quant à elle directrice de l’école (Rep+) Jules Verne à Mantes-la-Jolie. Toutes deux font un premier bilan. L’école de Laaldja, même si elle n’est pas classée éducation prioritaire accueille un public assez mixte, allant de familles CSP+ à d’autres vivant en foyer d’urgence. Le confinement, dans son école, a donc été vécu très différemment par les élèves. Dans l’école de Patricia, le public est plus homogène. L’école située en plein centre de l’immense quartier du Val Fourré, la plus grande ZEP de France, accueille des élèves vivant bien souvent dans des conditions précaires. Ses élèves sont ceux que le Président et le Ministre de l’éducation visaient lorsqu’ils ont décidé de rouvrir les écoles, ou tout du moins disaient vouloir viser.
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Collèges : Une reprise très partielle et sous contraintes
Seulement 7 à 8% des collégiens devraient retourner en classe le 18 mai. Un pourcentage inférieur à celui des écoliers le 11 mai. Cela montre l’importance des difficultés que rencontre l’Education nationale pour la réouverture des classes. Mais cela illustre aussi l’écart entre les propos très optimistes du ministre et la réalité du terrain. L’enseignement à distance reste le mode très majoritaire de scolarisation. L’intérêt pédagogique de la réouverture dans ces conditions est contesté.
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Dans le village de Rians, une rentrée à petits pas
Dans le village de Rians, dans le Cher, l’école a réouvert ses portes le 12 mai après les huit semaines de confinement. Une rentrée très progressive avec une petite dizaine d’enfants et des élèves qui viendront en classe une semaine sur deux, par groupe. L’autre semaine, ils continueront de travailler à la maison. L’enseignante de la classe à double niveau Grande section de maternelle et CP nous a accueillie hier, au deuxième jour de classe. Les 4 élèves de CP présents faisaient l’apprentissage des nouvelles règles : interdiction de circuler dans la classe, de se toucher, d’échanger ses stylos, de partager des jeux… Pour l’enseignante, c’est une autre vie de classe et une autre façon d’enseigner qu’il faut inventer.
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Les réglements d’examen publiés
Alors que les enseignants doivent remplir les livrets scolaires des élèves, la publication officielle des modalités d’évaluation était attendue. Deux décrets et deux arrêtés sur le brevet et le bac publiés au JO du 28 mai fixent les conditions d’évaluation à ces examens. Sans surprise ils attribuent les examens au contrôle continu y compris pour les candidats du privé hors contrat. Ces textes concernent la session 2020 et ne disent donc rien de l’oral de français du bac 2021.
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Tribune : Un protocole sanitaire au prix des apprentissages ?
« Si on ne peut que saluer le souci du Ministère, de contribuer ainsi à protéger la santé des enfants, comme de sa volonté de voir les activités d’enseignement reprendre dans le cadre scolaire, le contenu et la conception de ce guide posent pourtant question à plusieurs titres ». Le groupe ApprES (apprentissages et espaces) estime que le protocole impose » un modèle ancien de l’enseignement et des apprentissages… Bien sûr, on ne peut pas reprocher à un document sanitaire sa très faible inventivité – pour ne pas dire sa propension au stéréotype daté – en matière de pédagogie. Mais précisément, le problème ne vient-il pas de la façon dont ce protocole a été construit ? » Pour le groupe, le protocole sera forcément interprété sur le terrain. » Le Ministère de l’Éducation nationale a sans doute manqué l’occasion d’un dialogue initial et d’un appui sur le professionnalisme de ses agents ».
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Crise sanitaire : Le retour des écoles d’entreprises ?
Signalé par Les Echos, une entreprise bretonne a décidé d’ouvrir une école pour permettre à ses salariés de revenir travailler. Neuf élèves sont accueillis tous les jours par une enseignante du privé pour des cours allant du CE1 à la 3ème. L’enseignante supervise le travail donné par les professeurs des enfants. L’installation de cette école permet de tripler les journées de travail dans l’entreprise et est amortie en un mois seulement. Un exemple frappant de la façon dont la société remplit spontanément les vides nés des fermetures des écoles.
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Bruno Devauchelle : Apprendre de l’expérience
Pour la première fois depuis l’arrivée de l’informatique dans l’enseignement, il a fallu faire avec. Le fameux « numérique » cette informatique qui s’est diffusée dans toute la société s’est imposé comme « le recours ». En d’autres temps et d’autres contextes, on aurait simplement mis les élèves en vacances ou, pour le dire autrement on aurait fermé les écoles sans tenter d’apporter d’alternative, au moins à court terme. C’est ce qui se produit dans les pays en guerre, parfois pendant de longues années. On se rappelle quelques films clandestins sur la ville de Homs ou celle d’Alep et les tentatives de refaire école dans les décombres et sous la menace des armes. Si la « guerre » annoncée par le président est d’une autre nature, sanitaire, la situation est bien sûr incomparablement plus confortable.
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Blanquer : Le 2S2C est l’avenir de l’Ecole
Interrogé toute la journée par l’Assemblée nationale et par le Sénat le 19 mai, JM Blanquer a du répondre aux questions sur ses projets pour les jours à venir, par exemple l’oral du bac, et, un peu plus loin, sur la rentrée de septembre. Si le ministre semble ne pas avoir encore de projet à présenter pour septembre, il est clair que l’appel au périscolaire en lieu et place des temps d’enseignement est ancré dans ses réflexions. L’avenir de l’Ecole pourrait être moins d’école. Le 2S2C s’installe.
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Une proposition de loi pour installer le distanciel
Elle fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. La proposition de loi de la députée LR Frédérique Meunier est pourtant portée par cette seule députée. Mais son application changerait radicalement la donne à l’éducation nationale.
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12 mai : Des professeurs, des élèves, des écoles sous contraintes
Drôle d’école. Le 12 mai, c’est le grand test. Après deux mois d’enseignement à distance, des professeurs des écoles ont accueilli des élèves dans leur classe. Une journée pas comme les autres dans des écoles totalement réorganisées en fonction du protocole sanitaire. Des professeurs pas comme d’habitude, entre plaisir, envie de bien faire et multiples contraintes.
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11 mai : Les enseignants rejoignent leur école
Pour beaucoup d’enseignants, lundi c’est le baptême du feu avec un retour à l’école. Après deux mois de fermeture des écoles, les équipes se sont retrouvées lundi 11 mai pour préparer l’accueil des élèves. Même si seulement dix à trente pour cent des effectifs sont attendus, la réouverture des écoles se passe dans des conditions fort différentes d’un endroit à l’autre. Comme en témoigne ce tour des écoles…
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Blanquer : L’Ecole de demain sera à distance
L’école de demain s’appuiera largement sur de l’enseignement à distance. C’est ce qu’annonce JM Blanquer dans deux entretiens, sur France Inter le 8 mai et dans le JDD le 10 mai. Présentée comme une conséquence de la crise sanitaire, cette évolution qui met aussi en avant le périscolaire semble annoncer un budget en réduction.
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Une circulaire sur les instances et les personnes
Publiée au BO du 14 mai, une circulaire statue sur le fonctionnement des instances et la répartition des enseignants entre présentiel et distanciel. Elle établit la liste des personnes qui pourront continuer à travailler à distance. Elle fixe aussi la consultation des CA et CHSCT et n’invite pas à consulter les conseils d’école avant réouverture.
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Reprise : Seulement 15% des écoliers attendus à l’Ecole
« Le travail fait par l’Education nationale va convaincre les Français très progressivement ». Présentant son plan de déconfinement le 7 mai, Edouard Philippe et JM Blanquer ont décrit une réouverture des écoles très progressive avec seulement 15% des écoliers dans les classes. Dans 4 régions (Hauts de France, Ile de France, Grand Est, Bourgogne Franche Comté) les collèges ne pourront pas rouvrir le 18 mai. Alors que le gouvernement veut accélérer la reprise économique, il ne compte pas sur l’Éducation nationale.
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Blanquer : « Un assez fort pourcentage » d’élèves ne reprendra pas
La rentrée sera « progressive ». Répondant aux questions des députés de la Mission « Impact , gestion et conséquences de l’épidémie de Cornavirus Covid-19 » de l’Assemblée nationale le 6 mai, JM Blanquer a du reconnaitre le caractère très partiel de la reprise annoncée pour le 11 mai. Mis en face de la décision du conseil scientifique, le ministre de l’éducation nationale a voulu convaincre que la fermeture est dangereuse pour les enfants et que l’école de la reprise sera une vraie école. Si le ministre tient à donner l’impression que tout est sous contrôle, il n’a pas vraiment répondu aux questions sur le soutien sanitaire apporté aux enseignants.
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Dans le village de Thauvenay (18), une rentrée très anxiogène
Organiser la reprise de l’école dans les petites communes est un vrai casse-tête. Comment faire avec le transport scolaire, indispensable dans les campagnes, avec la cantine souvent dans un autre village, où trouver le personnel supplémentaire nécessaire pour nettoyer les locaux, etc. Certaines écoles réouvriront le 11 mais d’autres ont reporté au 18, voire au 25. Et d’autres resteront fermées, les maires estimant ne pas avoir les moyens de respecter les exigences sanitaires. Dans les villages de Thauvenay, de Ménétréol-sous-Sancerre et de Saint Bouize, dans le Cher, dont les écoles sont regroupées dans un RPI (regroupement pédagogique intercommunal), les enseignants et les maires ont travaillé d’arrache-pied pour arriver à une organisation qui se tienne. La rentrée se fera le 18 mai dans les 3 écoles mais elle sera coûteuse pour les communes et angoissante pour les enseignants et les familles.
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En Seine Saint-Denis, une reprise étalée jusqu’en juin
Lundi 11 mai, c’est la rentrée… Mais pas partout, pas sous la même forme… En Seine-Saint-Denis, l’un des premiers départements d’où est partie la fronde des maires, ce sera très inégal. Dans certaines communes, comme à La Courneuve, ce sera pré-rentrée pour les enseignants le 11, rentrée de certains élèves dès le 14. Pour d’autres ce sera un peu plus tard, le 18 mai, le temps d’appliquer le protocole sanitaire, comme à Montreuil. A Stains, ville dont le maire nous expliquait ses inquiétudes il y a peu, la reprise ce sera « peut-être le 2 juin ». Marie-Hélène Plard co-secrétaire départemental du SNUipp-FSU 93 explique le contexte.
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Macron : Pas de pression sur les maires pour la reprise
Pourquoi le président de la République visite t-il une école à quelques jours de la reprise ? Bien sur pour rassurer une opinion inquiète et qui désapprouve la réouverture des écoles. Alors, la déclaration d’E Macron n’a rien de surprenant : « Je n’envisage pas de contrainte sur les maires ». Alors que plus de 300 maires franciliens refusent d’ouvrir les écoles le 11 mai, Emmanuel Macron visite le 5 mai l’école Pierre de Ronsard de Poissy (78). Loin de s’en prendre aux maires, il marque sa compréhension et le refus de la contrainte. S’il n’impose pas la réouverture aux maires, il les laisse face à leurs responsabilités en pleine épidémie…
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Quelle responsabilité pour les enseignants et les chefs d’établissement ?
Responsable pénalement ou pas ? Face aux risques qui accompagnent la réouverture des écoles et des établissements scolaires, au terme d’un débat houleux, les sénateurs adoptent le 4 mai un amendement qui, pensent-ils, exonère les maires de toute responsabilité. Mais qu’en est-il des enseignants et chefs d’établissement ? Nous avons interrogé deux syndicats de chefs d’établissement et une avocate spécialisée dans le droit scolaire, Me Valérie Piau. Mais si le risque judiciaire semble faible, rien ne peut diminuer la responsabilité morale et rien ne pourrait aussi contenir un éventuel ressentiment politique…
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Reprise : La circulaire de réouverture rétablit l’Ecole d’avant…
Accélération de la reprise, évaluations, travail des fondamentaux : la circulaire organisant la réouverture des écoles et établissements scolaires ramène sans transition les enseignants et les élèves dans l’Ecole de JM Blanquer. Des maths, du français, des fiches bilans à échanger avec les familles. Normes et normalité reviennent très vite avec des aménagements minimums.
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Protocoles sanitaires : Le ministère allège la sécurité sanitaire
3 mai – Avec 2 jours de retard, le ministère a publié le 3 mai les protocoles sanitaires des écoles, collèges et lycée. Le principal changement concerne les masques destinés aux enseignants et aux élèves. Ils ne sont plus obligatoires pour enseigner mais le restent pour l’entrée en classe pour les enseignants. La mention de leur distribution le 11 mai a disparu ainsi que leur utilisation obligatoire par les élèves du 2d degré. Il prend ainsi le risque d’alléger les protections des élèves et des enseignants. Par contre il valide l’idée de 4m² par élève dans la salle de classe mais en la nuançant : 4m² sauf les élèves collés à un mur ou à du mobilier. Il s’agit toujours de mettre 16 personnes dans 50 m². L’allègement des règles de sécurité n’est pas particulièrement rassurant pour les parents et les enseignants…
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Reprise : Le gouvernement et les maires face à leurs responsabilités
Qui a peur de rentrer à l’école ? Pas les enfants. Pas seulement les profs. Mais tous ceux qui vont devoir assumer la décision de la réouverture, à commencer par les maires. Prendre cette responsabilité, alors qu’une catastrophe sanitaire n’est pas à exclure, paralyse les élus. Après la lettre des maires d’Ile de France demandant un sursis, la présentation de la politique gouvernementale au Sénat, le 4 mai, est l’occasion pour les sénateurs de se faire les portes paroles des maires. Ni les discours du premier ministre, ni les propos de Nicole Belloubet ou de JM Blanquer n’ont réussi à les rassurer. La majorité sénatoriale a rejeté la déclaration gouvernementale par 89 voix contre (à gauche), 81 pour (LREM) et une majorité d’abstentions. Le débat continue avec le vote sur la loi d’urgence.
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Reprise : Les professeurs entre l’envie, l’impossible, l’impensable…
Lundi 11 mai, les écoles rouvriront. JM. Blanquer en a décidé ainsi, « une question d’honneur » a-t-il dit. Mais les enseignantes et enseignants sont-ils prêts ? Outre les inquiétudes qu’ils ressentent et pour la grande majorité la volonté de revoir leurs élèves, c’est la communication ministérielle qu’ils déplorent. Aucun texte officiel et un protocole sanitaire qui a tardé à arriver dans les boites mail des directeurs et directrices. Les équipes pédagogiques doivent informer les parents au plus tard le 7 mai des modalités d’accueil de leurs enfants, elles ont donc deux jours pour organiser la « rentrée », une rentrée bien loin de toutes celles qu’ils ont connues jusqu’ici… Ils nous font part de leurs inquiétudes, et de leur colère pour certains.
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Tribune : Combien vaut une vie d’enfant ?
Nous sommes désolés… Nous, directrices, directeurs, enseignantes et enseignants, sommes désolés pour vous les enfants. Désolés de ce que nous allons vous faire subir pendant huit semaines, désolés de ce régime semi-carcéral de privation de liberté que l’on va vous imposer. Rentrée en file indienne, enfants espacés d’un mètre les uns des autres, « lavage de mains ». Installation sur des tables individuelles espacées d’un mètre les unes des autres elles aussi. Pas d’échange de matériel, pas de manipulation, pas d’entraide, pas de travaux de groupe, pas de réunion, donc plus de projet, plus de coopération, plus de vie qui s’épanouit… « Lavage de mains », sortie surveillée dans la cour, sans croiser d’autres enfants, sans ballon, sans jouets que l’on s’échange, sans se toucher, sans plus aucun atelier. « Lavage de mains ». Retour en « classe »… Routine, contrainte, surveillance…
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Second degré : Quelles conditions de sécurité ?
« Les élèves doivent porter leurs masques tout au long de la journée, y compris, en classe, et non pas seulement quand les règles de distanciation physique ne peuvent être respectées ». Le Snes Fsu publie une FAQ sur les conditions à respecter pour la rentrée et invite à préparer des actions collectives pour les faire respecter. » Le SE-Unsa milite pour un appel aux personnels volontaires dans le cadre d’un accueil limité aux élèves de 6e et 5e dont les parents exercent des métiers prioritaires et ne disposent pas d’autres modes de garde. Pour tous les autres, c’est le dispositif d’enseignement à distance qui doit se poursuivre », estime le Se unsa. Le Snpden, le syndicat Unsa des personnels de direction, appuie pour un retour partiel…
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Les enfants aussi contagieux que les adultes ?
Selon une étude de l’équipe du Professeur Drosten, le virologue qui conseille le gouvernement allemand et qui a conçu le premier test pour le Covid-19, la charge virale ne varie pas en fonction de l’âge des patients. Elle est la même pour les enfants que pour les adultes.
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Reprise des cours : Ce que vous nous dites
Est-ce une bonne idée de reprendre le 11 mai ? Qu’en pensez-vous ? Le Café pédagogique a sondé ses lecteurs enseignants à travers deux réseaux sociaux : notre groupe Facebook et notre fil Twitter. Cette consultation express sur 24 heures ne prétend pas valoir un véritable sondage d’opinion. Mais, avec près de 10 000 réponses (9303 pour le premier sondage), elle atteint un volume de réponses qui fait qu’on ne peut pas l’écarter. Et ce que vous dites c’est que cette reprise n’a pas d’intérêt pédagogique mais que vous rejoindrez malgré tout l’Ecole le 11 mai la peur au ventre…
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E. Philippe : La reprise de l’Ecole c’est pour les petits
Comment savoir si votre enfant retournera à l’Ecole ou pas ? C’est simple : dès qu’il est assez grand pour se passer de vous, dès la 4ème en fait, il n’y va pas. Ce schéma, cousu de fil blanc, a été présenté le 28 avril par E. Philippe à l’Assemblée nationale et précisé un peu plus tard par JM Blanquer devant TF1. Tous deux ne sont pas fiers : « Je veux laisser le maximum de souplesse au terrain », dit E. Philippe. Le gouvernement renvoie les questions difficiles, et les responsabilités du déconfinement qui les accompagnent, aux familles et aux autorités locales. Nul ne sait si les collégiens de 4ème et 3ème rentreront. Quant aux lycéens c’est encore moins sur. Les enseignants du premier degré seront les premiers à rentrer. Tout cela interroge sur la finalité de la décision gouvernementale.
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Reprise : Les syndicats unanimes à exiger des règles sanitaires
« Il y a une contradiction entre la prudence du gouvernement et l’empressement à rouvrir les écoles », estime Francette Popineau, co-secrétaire générale du Snuipp Fsu, premier syndicat du premier degré. « La reprise dans les écoles est impossible », estime le Se Unsa. Les syndicats, qui voient le ministre ce 29 avril, exigent un protocole sanitaire nationale. Ils veulent aussi un temps de préparation du retour en classe.
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Reprise : Blanquer se cramponne au 11 mai
« Le 11 mai c’est la pré-rentrée. Les premiers élèves c’est à partir du 12 mai ». Sur BFM, puis lors d’échanges avec les syndicats le 29 avril, JM Blanquer a confirmé que la réouverture des écoles aurait bien lieu le 11 mai, jour fixé par le président de la République. De nombreux syndicats jugent la date prématurée au regard de toute la réorganisation matérielle et pédagogique à réaliser d’ici là. Mais le ministre ne veut pas en démordre.
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Reprise : Le protocole sanitaire des écoles
Annoncé par le ministre, le protocole sanitaire national est aussi une exigence des syndicats. Le Café pédagogique s’est procuré le protocole des écoles élémentaires et maternelles qui ouvriront leurs portes à partir du 11 mai. Le texte définitif, qui sera probablement très proche de la version que nous publions, doit être rendu public le 1er mai. Le protocole donne des instructions précises dans tous les cas de figure : accueil des élèves, aménagement des classes, récréations, restauration, nettoyage, circulations. Bien sur il fixe des principes nationaux qui doivent être déclinés localement. Mais, pour le ministre, une école qui ne peut pas respecter le protocole ne peut pas ouvrir. D’où l’intérêt de bien le connaitre.
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Reprise : Le gouvernement organise le retour massif des élèves en juin
Le retour des enfants à l’école se fera « sur un principe de volontariat des parents et sans obligation », a expliqué Emmanuel Macron lors d’une visioconférence avec des représentants des maires le 23 avril. Il parlait juste du retour. Car à partir du 1er juin les règles d’indemnisation des parents au chômage pour garder leur enfant vont changer. La ministre du travail a annoncé qu’à partir du 1er juin les parents voulant garder leur enfant à la maison devront fournir une attestation justifiant que l’école ne peut pas accueillir l’enfant. Sans cette attestation, impossible de bénéficier de l’indemnisation du chômage partiel. Le gouvernement fait le choix de remplir les écoles en juin (et probablement de reconfiner en juillet).
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Reprise : Le « non mais » du Conseil scientifique
Dans deux avis rendus au gouvernement les 20 et 24 avril, mais que celui-ci n’a rendu publics que le 25 au soir, le Conseil scientifique Covid-19 émet un avis défavorable à la réouverture des écoles et établissements scolaires avant septembre mais propose des consignes pour la réouverture. Dans une lettre adressée au gouvernement le 17 avril, une large intersyndicale de l’enseignement lui avait demandé de suivre l’avis du Conseil scientifique. Elle se trouve maintenant face à la position ambiguë du conseil. Le gouvernement fera connaitre son plan pour l’école le 28 avril.
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Reprise : Maires et régions posent des conditions
« Les Régions ont été entendues et prendront toute leur part », écrit l’association des régions (ARF). Mais les régions posent en fait des conditions.[…] Bien davantage en première ligne, et alors que plusieurs maires ont décidé de ne pas ouvrir les écoles le 11 mai, l’AMF (association des maires de France) est longtemps restée muette. Dans un long document elle envisage maintenant la reprise mais exige que les enseignants soient testés.
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Rodrigo Arenas : Reprise : Avant le comment, si on se demandait pour quoi ?
Alors que le ministère accélère la rentrée pour tous les élèves volontaires, Rodrigo Arenas, co-président de la Fcpe, première association de parents d’élèves, montre qu’à l’issue d’une année exceptionnelle, les besoins des élèves ont éclaté. Il appelle non pas à une rentrée mais à trois reprises différentes selon les besoins pédagogiques des élèves.
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Comment la Belgique rouvre ses écoles
Une circulaire organise la reprise des cours dans le système éducatif francophone belge à partir du 18 mai. Il prévoit une reprise très progressive des cours. Les maternelles ne rentrent pas. Ne reprennent le 18 mai que les élèves de fin du primaire (12 ans) et de terminale à raison de 2 jours par semaine. Comme en Italie, le déconfinement scolaire n’est pas lié au déconfinement économique. A partir du 25 mai, et en fonction de la situation, les élèves de CP et éventuellement de CE1 reprendront 1 jour par semaine ainsi que les élèves de 2ème année du secondaire (14 ans) à raison de 2 jours par semaine. Dans chaque phase les élèves ne seront pas plus de 10 par classe. Chaque élèves disposera de 4 m² de surface libérée et le professeur de 8 m². Les cours en salle spécialisée (physique chimie) sont supprimés. Élèves et enseignants doivent porter un masque en tissu toute la journée (à partir de 12 ans). Dans les autres classes, le téléenseignement continue sans évaluation.
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Suisse : Reprendre mais pourquoi et comment ?
Alors que l’école suisse va reprendre le 11 mai selon des modalités cantonales, la Société pédagogique vaudoise, syndicat des enseignants du canton, interroge les autorités sur les objectifs de la reprise. Dans un « plan d’action » en 10 points sur la reprise, la SPV consacre la moitié des points aux conditions pédagogiques…
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Azzedine Taïbi : Je ne rouvrirai pas les écoles de Stains
« Si le virus se propageait, qui en serait responsable ? Ma responsabilité de maire serait clairement engagée. La Seine-Saint-Denis paie déjà une lourde tribu à ce virus, ne l’amplifions pas ». Maire de Stains (93), Azzedine Taïbi annonce que les écoles de son territoire ne rouvriront pas le 11 mai. Il explique pourquoi.
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Reprise : Le terrain résiste
La décision du maire de Stains (93) de ne pas rouvrir les écoles le 11 mai n’est pas isolée. D’autres collectivités locales, mairies, région, marquent leurs réticences à participer à ce qui semble être une aventure sanitaire. Les chefs d’établissement s’inquiètent de leur responsabilité. Le Se-Unsa « refuse une reprise précipitée ».
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Une majorité de Français contre la réouverture des écoles
Selon un sondage Odoxa–France Info–Le Figaro, 63% des Français sont hostiles à la réouverture des écoles et établissements à partir du 11 mai. Seuls 36% trouvent que c’est une bonne décision. Pour 62% des parents ayant des enfants scolarisés, elle n’a été prise que pour permettre le retour au travail des parents. C’est aussi l’opinion de 60% des Français. Seuls 21% des parents y voient une décision dictée par des considérations sociales comme le prétend le gouvernement. Seuls 36% des parents renverront leur enfant à l’école. 82% des français jugent positif le droit donné aux parents de ne pas envoyer leur enfant à l’école après le 11 mai, 69% pensent que ce sera appliqué. Si 80% sont d’accord avec le respect des gestes barrières dans les établissements, une minorité croit à son application, le pourcentage est encore plus faible pour la garantie d’un maximum de 15 élèves/classe. 69% des Français sont pour le retour des enseignants en classe mais seulement 50% le croient réalisable.
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Les inspecteurs d’académie s’interrogent sur leur responsabilité individuelle dans la reprise
La question de la responsabilité pénale suite à la reprise des cours est posée depuis des semaines par les personnels de direction. Les inspecteurs d’académie la posent aussi maintenant à travers leur syndicat SIA. » La protection juridique de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales en charge des écoles, collèges et lycées est un grand sujet d’inquiétude. Comment faire en sorte que chaque intervenant, en contact direct ou indirect avec les enfants, leurs parents ou tout membre de la communauté éducative suite à une transmission identifiée de la maladie ou, plus simplement, face à des observations ponctuelles de non-respect des normes ne voie pas sa responsabilité individuelle engagée ? », écrit le SIA.
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L’Italie repousse la réouverture des écoles en septembre
« L’école est au centre de nos pensées et rouvrira en septembre. Mais tous les scénarios préparés par un comité d’experts prévoyaient des risques élevés de contagion en cas de réouverture des écoles. C’est la santé de nos enfants qui est en jeu ». Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, a annoncé le 26 avril le maintien de la fermeture des écoles jusqu’en septembre. En même temps il a annoncé le déconfinement des activités économiques à partir du 4 mai, y compris les bars et restaurants avec des mesures de sécurité sanitaire y compris le port du masque.
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41% des élèves et enseignants d’un lycée infectés
La première étude sérologique réalisée par l’Institut Pasteur, sous la conduite du professeur Arnaud Fontanet, montre le fort taux d’attaque du virus dans un établissement scolaire. Près de la moitié des élèves et enseignants du lycée de Crépy enValois étaient infectés par le Covid-19 début avril.
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Le Sénat dénonce « l’impréparation et l’improvisation » de la reprise des cours
« Une impression d’impréparation et d’improvisation plus de 10 jours après l’annonce de cette réouverture ». Présidé par Jacques Grosperrin (LR), le groupe de travail du Sénat sur les modalités du retour des élèves en classe ne cache pas son désarroi devant l’absence de méthode et de concertation dans la façon dont le gouvernement prépare le retour des élèves en classe. Il invite à définir une doctrine sanitaire puis à organiser la rentrée avec les élus locaux en laissant du temps aux enseignants pour appliquer le protocole.
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Reprise : Québec prépare une transition longue
Il n’y aura pas de retour rapide à la normale. Le ministre de l’éducation de Québec, François Legault, a pris tout le monde de court en annonçant la prochaine réouverture des écoles. Selon Le Devoir, celle-ci se fera par région en commençant pas les moins touchées par l’épidémie. Les parents ne seront pas obligés d’envoyer les enfants à l’école et l’enseignement à distance perdurera. Surtout il envisage une période de transition de 12 à 18 mois, jusqu’à la mise à disposition d’un vaccin, où l’offre scolaire sera réduite avec un retour en classe à temps partiel pour la moitié des élèves. Les syndicats enseignants ont réagi vivement à cette annonce. « Les profs et les élèves ne serviront pas de rats de laboratoire », a dit Sylvain Mallette, président de la FAE.
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Reprise : Syndicats et personnels face au risque sanitaire
Après avoir remarquablement échoué à gérer la crise sanitaire, le gouvernement s’acharne à louper la reprise. Là où il faudrait de la concertation, il méprise l’avis du conseil scientifique qu’il a lui-même institué et des professionnels et multiplie la communication brouillonne. Le sentiment d’insécurité et de défiance est à son comble. Jetés dans cette aventure, les syndicats veulent gagner du temps. Certains sont dans le refus de la reprise. Tous sont face à leur responsabilité. Tous sont pris au piège du possible. Dans l’enseignement, comme dans la société, on s’approche du point de rupture.
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Reprise : Les syndicats furieux du forcing de JM Blanquer
« Le premier ministre annonce un plan dans 15 jours et, 2 jours seulement après, le ministre de l’éducation nationale pose des décisions. C’est éreintant pour la profession qui a besoin d’être cohérente avec les familles ». Stéphane Crochet, secrétaire général du Se-Unsa est en colère. Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu, également. Le forcing ministériel le 21 avril pour annoncer des décisions dans les médias en ignorant les syndicats irrite de nombreuses organisations. Alors que le ministre évoque l’unité nationale devant les députés il se garde bien de s’appliquer à lui-même ce beau principe.
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Reprise : Les « hypothèses » de JM Blanquer
Jean-Michel Blanquer a présenté à l’Assemblée le 21 avril de façon détaillée les grandes lignes de la réouverture des écoles et des établissements scolaires à partir du 11 mai. La rentrée serait étalée sur 3 semaines. Elle commencerait par le 1er degré. Les enfants ne seraient pas obligés de rentrer. Les classes ne devraient pas compter plus de 15 élèves. Le ministre est resté évasif sur les garanties sanitaires qui seront mises en place. Et quelques heures plus tard il a présenté ces décisions détaillées comme de simples « hypothèses ».
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Reprise : Le ministère et le temps qui passe…
Lors d’un échange avec des maires le 23 avril, Emmanuel Macron a annoncé que seuls les élèves volontaires reprendraient l’école le 11 mai. Il confirme ce que JM Blanquer a dit le 21 avril. Mais le mode de communication du gouvernement contribue à alimenter l’exaspération chez les enseignants. Le Premier ministre avait dit le 19 avril qu’il annoncerait lui-même les conditions de la reprise. Deux jours plus tard son ministre de l’Education nationale présente un plan précis de retour à l’école. Deux jours plus tard le président de la République met son grain de sel. A moins de trois semaines de la reprise, on se demande qui pilote la rentrée. Selon E Macron c’est un quatrième intervenant, le délégué inistériel J Castex, qui devrait dévoiler les décisions gouvernementales le 28. Mais 4 jours c’est si loin…
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Reprise : La communauté éducative pose ses conditions
« Ce sont des conditions sine qua non à la reprise. » Dans une rare unanimité, les syndicats (sauf FO), la Fcpe et les mouvements lycéens mettent par écrit les conditions d’une réouverture des écoles, collèges et lycées le 11 mai. Leurs exigences portent sur la sécurité sanitaire des personnels et des élèves. Les premières déclarations d’E. Philippe et JM Blanquer donnent à penser qu’elles pourraient être respectées. Mais, là où la reprise a actuellement lieu, il en va autrement…
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Reprise : Les écoles et établissements ne sont pas prêts affirme l’ONS
Manque de gel mais aussi de points d’eau et d’infirmière : les écoles et établissements scolaires ne sont pas prêts à faire respecter les gestes barrières. L’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS) en fait la démonstration.
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Faut-il diminuer les congés d’été pour permettre la reprise ?
C’est l’ébullition chez les syndicats de l’éducation belges. Pour la seconde fois le bruit d’une réduction des congés d’été circule dans le pays avec un accueil positif des responsables politiques. Cette idée circule aussi en France où elle pourrait prendre de la vigueur si la réouverture des écoles ne tourne pas à la catastrophe.
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Fermeture des écoles : L’Europe rouvre peu à peu
La reprise des systèmes éducatifs en Europe est en cours. C’est ce que montre Eurydice, le service statistique de la Commission européenne, dans une nouvelle étude. L’accueil des jeunes enfants est déjà ouvert dans les pays d’Europe du nord, en Belgique, Suisse , république tchèque et Hongrie. Il va reprendre début mai en Allemagne et Italie. Les établissements secondaires rouvrent au Danemark mais seulement pour les élèves de terminale et pour le premier degré. Les élèves rentreront début mai en Allemagne, Italie, Belgique et Pays Bas. Au 4 mai, les élèves de terminale vont rentrer au Luxembourg et en Autriche. Les autres attendront mi mai. Les écoles resteront fermées en Grande Bretagne, Irlande, Espagne et Portugal « jusqu’à nouvel avis ».
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Une étude de l’Institut Pasteur contre la reprise le 11 mai
« Sans vaccin, l’immunité collective sera insuffisante pour éviter une seconde vague d’épidémie à la fin du confinement. Le confinement doit être maintenu au-delà du 11 mai ». L’étude réalisée par 10 chercheurs de l’Institut Pasteur sur l’épidémie de Covid-19 en France établit que seulement 6% des Français ont été touchés par le virus. Ce taux monte à 12% en Ile de France et dans le Grand Est. Il est très inférieur au taux nécessaire pour bloquer la propagation du virus. Pour les chercheurs, une seconde vague épidémique est inévitable en cas de levée du confinement le 11 mai. C’est aussi ce qu’a annoncé une étude de l’imperial College britannique.
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Le 11 mai et ses dénis
A la crise sanitaire particulièrement grave que traverse le pays, est en train de s’ajouter chez une grande partie des enseignants une incompréhension de la politique menée par le gouvernement. Cette situation n’existe que par la posture prise par un gouvernement qui parle beaucoup mais ne met pas en débat ses choix. Or les enseignants méritent la vérité.
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Suisse : Réouverture des écoles le 11 mai
Fermées depuis le 16 mars ,les écoles suisses devraient rouvrir le 11 mai. Dans le Canton de Vaud, la Société pédagogique vaudoise (SPV), principal syndicat des enseignants, demande le report de cette décision et de strictes mesures sanitaires.
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Luxembourg : Reprise des cours à partir du 4 mai
Le ministère de l’éducation du Luxembourg envisage une rentrée progressive commençant par les élèves de seconde le 4 mai puis les autres lycéens le 11 mai avant de faire rentrer les élèves plus jeunes le 25 mai. « Une approche consistait à faire prévaloir l’intérêt économique, les parents devant retourner au travail. L’autre privilégie l’aspect sanitaire », a déclaré le ministre C Meisch qui a retenu la seconde. Les classes seront divisées en deux groupes chacun alternant entre une semaine à l’école et une semaine en enseignement à distance. Les masques seront obligatoires dans les établissements scolaires. Les récréations se feront en plusieurs vagues. Les cantines seront fermées.
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Blanquer : Les cours jusqu’au 4 juillet pour les lycéens
« Tous les lycéens auront cours jusqu’au 4 juillet dès lors que la période de confinement serait terminée », a confirmé le 6 avril Jean-Michel Blanquer sur RTL. « Du fait du contrôle continu, il n’y aura pas les établissements pris par les examens en juin comme c’est le cas habituellement… C’est une façon aussi de rattraper le retard pris actuellement. » Le ministre continue à parler ainsi de « continuité pédagogique », alors qu’il est flagrant qu’une partie des élèves a rompu avec l’École et que dans de nombreux cas les enseignants ne peuvent pas avancer dans le programme. En même temps, JM BLanquer reconnait que la situation n’est pas normale en ne tenant pas compte des notes délivrées durant la « continuité pédagogique » pour le bac et le brevet. On est donc bien dans une communication à l’usage des électeurs.
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Les ENT utilisés par tous les enseignants selon Régions de France
« Les ENT sont apparus comme les outils indispensables permettant la continuité pédagogique ». Président délégué de Régions de France, François Bonneau a fait le point sur la participation des régions à la « continuité pédagogique ». Outre une hausse très importante des connexions sur les ENT, les régions participent au prêt de matériel informatique pour lutter contre le décrochage. F Bonneau estime que la distribution de maques aux enseignants et lycéens permettrait de sécuriser la reprise des cours.
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Continuité ou choc scolaire ?
L’Ecole demande t-elle trop aux parents ? La FCPE des Pyrénées orientales a consulté ses adhérents sur l’impact de la fermeture des écoles et établissements sur la vie familiale. Le sondage montre l’importance du travail demandé surtout dans le second degré. Seulement la moitié des parents d’écoliers et un quart des parents de lycéens se sentent capables de suivre leur enfant.
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Faut-il rouvrir les écoles maintenant ?
Une nouvelle étude de l’University College London (UCL) réévalue à la baisse l’impact sanitaire de la fermeture des écoles. Surtout elle estime que le gain sanitaire est inférieur au coût économique de la fermeture. Même si cette étude n’est pas suivie par le gouvernement britannique, elle inaugure un discours qui devrait influer sur les décideurs tant le coût économique de la fermeture est élevé.
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OCDE : La France était-elle préparée à la continuité pédagogique ?
La France était-elle bien préparée à la continuité pédagogique ? Une étude de l’OCDE, basée sur Pisa 2018, montre que les enseignants français sont parmi les moins bien préparés au passage à l’enseignement à distance. L’étude pointe les mesures à prendre dans les systèmes éducatifs.
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Quand pourra-t-on rouvrir les écoles ?
JM Blanquer devrait faire connaitre en fin de semaine sa décision pour le bac. Ce sera une première indication sur la réouverture des écoles. Or celle-ci ne peut être prise qu’après avoir trouvé une réponse aux nombreux défis sanitaires, sociaux, économiques que pose l’épidémie. Loin d’être secondaire, la fermeture des écoles tient une position centrale dans la lutte contre la maladie. La décider a été très difficile. Ordonner la réouverture l’est encore plus…
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Quelle « continuité pédagogique » en Rep ?
La continuité pédagogique ? Pas simple à mettre en œuvre, tous les enseignants le confirment et ce, malgré toutes les affirmations de la rue de Grenelle. Enseigner, c’est faire classe, c’est être face aux élèves. Alors depuis plus de deux semaines, les enseignants se démènent pour maintenir le lien. Et là, comme à l’école, les inégalités sont flagrantes. Enseigner en éducation prioritaire, ou à un public défavorisé, ce n’est pas la même chose que d’enseigner à des enfants dont les parents comprennent et ont fait leurs les codes de l’école. Alors les enseignants d’éducation prioritaire mettent en place des stratégies pour ne pas rompre le lien. Petit tour d’horizon en Seine Saint Denis, de Montreuil à Saint Denis mais aussi en Guyane où près d’un habitant sur deux vit sous le seuil de pauvreté.
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Décrochage en lycée pro : Des profs témoignent
Albert, Aïssam, Adrien, Jean Christophe et Aline enseignent en lycée professionnel. Que cela soit en CAP ou bac professionnel, tous reconnaissent ne toucher depuis la fermeture des lycées qu’une minorité de leurs élèves. Alors quand on parle de continuité pédagogique, Alice raille un peu le concept. «On est dans la continuité pour le coup, j’ai seulement des retours d’un quart de mes élèves, un peu comme en classe… Il y a donc continuité, nos décrocheurs habituels sont les mêmes en effet… ». Les téléphones portables sont les meilleurs amis de ces profs. Communiquer avec leurs élèves est la priorité, alors WhatsApp, Skype, Facetime deviennent leurs outils de travails privilégiés. Réactivité, système D comme débrouille, voilà qui décrit bien ces enseignants qui se battent pour ne pas perdre le lien, déjà ténu, avec leurs élèves.
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Blanquer : La fermeture des écoles n’a plus de date limite
La réouverture des écoles c’est pour mai, juin ou septembre ? Après avoir annoncé la réouverture des écoles à différentes dates, le ministre opte le 30 mars sur Europe 1 pour une position plus réaliste : la date de la réouverture lui échappe. Ce qui ne l’empêche pas de parler du bac. Il annonce ne pas dévier de la revalorisation, ce qui réveille le spectre de la réforme des retraites…
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La continuité pédagogique dans la tourmente
Comment font les professeur.es de français pour assurer la « continuité pédagogique » ? Si les outils varient, les témoignages concordent, d’une académie à l’autre, au collège ou au lycée : engagement fort, pragmatisme, adaptabilité, inventivité, surcharge de travail pour les enseignant•es et potentiellement les élèves, difficultés d’utilisation des dispositifs institutionnels, problèmes pour joindre toutes les familles, peur de creuser une fracture scolaire et sociale, difficile porosité vie professionnelle / vie privée, exaspération face à certaines consignes ou propos de la hiérarchie, solidarités nouvelles, bonheurs pédagogiques inédits… Peut-on se transformer du jour au lendemain en experts de l’e-learning ? Enseigner à distance avec le numérique, cela s’apprend : choix et maitrise des outils, élaboration des scénarios, réinvention de la relation avec les élèves, gestion de la temporalité … Cela est en train de s’apprendre. Et cela s’apprend parfois des élèves eux-mêmes…
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Tribune : Continuité pédagogique ou rupture d’égalité ?
L’enseignement à distance ne doit pas être la mise à distance de notre projet éducatifL’impérieuse et immédiate « continuité pédagogique » a été promulguée le 12 mars au soir, après des semaines de déni, sans préparation ni réflexion ni consultation. Nous mesurons peu à peu combien ce télé-enseignement fait écran à toute tentative de réflexion éthique et pédagogique, déjà parasitée pendant trois jours par des injonctions aussi médiatisées qu’anxiogènes et contradictoires. Pour le ministre Blanquer et sa chaîne de « commandement » administratif, l’urgence, c’était de mettre tout le monde au travail quels qu’en soient les risques. La « nation apprenante » se devait d’envoyer ses petits soldats sur le front de la bataille scolaire et pédagogique.
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Sécurité sanitaire : Quand Blanquer dérape à nouveau
Intervenant le 20 mars longuement sur BFM, le ministre de l’éducation nationale a pris le risque d’inviter les parents à venir chercher des documents pédagogiques en plein confinement. Il a également déclaré que les masques sont inutiles pour les enseignants qui accueillent des enfants de soignants. Ces déclarations sont suivies d’effets dans les académies où on fait parfois peu de cas de la santé des enseignants. Autre motif d’inquiétude : les déclarations contradictoires du ministre sur les congés d’été. La FSU saisit le premier ministre
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Alain Bouvier : Avec le Covid-19, la privatisation de l’éducation ?
L’École pourra t-elle rester comme avant après le Covid-19 ? Auteur d’un article précurseur au moment de la pandémie du H1N1 en 2009, Alain Bouvier, ancien membre du HCE, rédacteur en chef de la Revue internationale d’éducation de Sèvres, analyse les effets que pourrait avoir le Covid-19 sur l’École. Pour lui, c’est la fin de l’éducation nationale uniforme et un grand pas vers la privatisation.
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Continuité pédagogique : A quoi joue JM Blanquer ?
Les vacances d’été vont-elles être amputées ? Alors qu’il a été incapable de préparer le système éducatif à la fermeture des écoles et a dû se dédire régulièrement, alors que le suivi des élèves ne repose que sur la bonne volonté et l’investissement personnel des enseignants, JM Blanquer multiplie les propos provocateurs envers les enseignants. Propos qui commencent à se transformer en circulaires sur le terrain.
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Quand les profs réinventent la profession
Alors que depuis mardi 17 midi, la France vit sous confinement, la profession enseignante se réinvente. Faire classe à ses élèves à distance, avec des moyens techniques qui ne sont pas toujours au rendez-vous du côté des parents mais aussi du côté des profs, n’est vraiment pas évident. Pour certains, pourtant, c’est plus simple que pour d’autres. Ceux qui utilisent les outils numériques depuis longtemps n’ont pas, en plus du reste, à se familiariser avec celui-ci. Pour les autres, trouver une solution numérique en urgence, contacter les parents, leur transmettre un guide d’utilisation, voilà qui a occupé une bonne partie de ces deux derniers jours. Contrairement au second degré, rares sont les ENT proposés par les académies dans le premier degré, alors des solutions sont trouvées, des solutions pas toujours RGPD compatibles…. Mais comme l’a dit le président, nous sommes en guerre alors, à la guerre comme à la guerre…
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Fermeture de toutes les écoles et les établissements scolaires
C’est une décision historique et un soulagement. Annoncée par E Macron le 12 mars au soir, la fermeture de toutes les écoles et tous les établissements scolaires a été commentée un peu plus tard par JM Blanquer. Pour le ministre, tout est prêt : « nous y sommes préparés ». Mais pourquoi cette fermeture ? Que vont faire les enseignants et les élèves ? Est-on vraiment prêt ?
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La réduction des congés d’été rendue possible par la loi d’urgence
Les propos de JM Blanquer le 18 mars évoquant la possibilité de réduire les vacances d’été suite à l’épidémie sont-il si hypothétiques que cela ? La mise en place du confinement et la loi d’urgence en débat en ce moment à l’Assemblée ouvrent de nouvelles perspectives.
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Enfin des consignes claires de rester chez soi
Il aura fallu trois jours à l’éducation nationale pour donner des consignes claires et conformes aux consignes gouvernementales. Après les propos de JM BLanquer le 13 mars , où il prévoyait que la moitié des enseignants soient dans les écoles et établissements à partir du 16 mars, le 14 mars le ministre annonçait encore que 10% des enseignants auraient à venir. Finalement il a fini par prendre en compte les consigne claires données par le premier ministre le 15 mars en fin d’après midi. Dans une lettre aux recteurs et dans la FAQ mise en ligne sur le site du ministère, JM Blanquer revient sur tout ce qu’il a dit. Ne doivent venir dans les écoles et établissements que des enseignants volontaires pour accueillir les enfants des soignants là où il y en a.
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Comment s’organisent les profs
Entre jeudi soir et ce weekend, les enseignants ont reçu une multitude de consignes contradictoires : école fermée aux élèves mais présence obligatoire, une moitié des enseignants présents, continuité des réunions et différents conseils de classes, présence sur la base du volontariat ou injonctions… Bref, une situation qui ne rassure pas les professeurs, qui par ailleurs comme tous les français, commencent à saisir l’ampleur de la crise que rencontre le pays, mais aussi le monde. Sur les réseaux, les collectifs de professionnels d’interrogent, échangent les infos mais aussi les ressources car quoique l’on se dise, les profs sont tous inquiets pour leurs élèves… Certains ont accepté de témoigner.
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Coronavirus : casse-tête pour les parents aussi
Alors que les écoles resteront portes closes lundi, les parents s’organisent comme ils peuvent. Même si beaucoup s’attendaient à une fermeture de l’école de leur enfant, l’annonce du président jeudi soir les a pris de court. « Nous savions que cela nous pendait au nez, mais le ministre de l’Éducation Nationale semblait tellement sûr de lui lorsqu’il annonçait le contraire… » explique l’un d’entre eux dépité. Thomas, Dyna, Soraya, Mélinda ou encore Francklyn et Anissa sont tous parents d’enfants scolarisés en primaire. Pour eux, comme pour bon nombre de Français, la situation est anxiogène. Comment l’expliquer à leur enfant ? Comment assurer la « continuité pédagogique » tant prônée par la rue de Grenelle ? Car, quoique l’on en dise, quoique les enseignants mettent en place, c’est bien sur leurs épaules que pèsent cette continuité de la scolarité de leurs enfants, une continuité qui semble prendre des formes bien disparates.
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Les syndicats obtiennent les clarifications du ministre
Bien loin de s’aligner sur le discours gouvernemental, JM Blanquer a bien tenté d’imposer ses propres vues sur l’Ecole face au coronavirus. Les syndicats ont réussi à obtenir que le ministre respecte les consignes gouvernementales et aussi ses propres engagements.
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De la fermeture au confinement ?
L’arrêté fermant les établissements scolaires en fixe le terme au 29 mars. L’impréparation du pays face à l’épidémie, la gravité de celle-ci, pourraient conduire au confinement. L’arrêté publié au JO du 15 mars fermant les écoles et établissements scolaires en fixe le terme au 29 mars. Cette date pourrait être prolongée si nécessaire par un autre texte. Les bars, restaurants et commerces sont fermés eux jusqu’au 15 avril. Un nouveau texte publié au JO du 16 mars détaille les commerces qui peuvent rester ouverts.
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Blanquer : Reconquête du mois de juin, contrôle continu intégral et déjà dérapage
Mis à jour à 21h45- Va-t-on vendre le bac plutôt que le donner ? Après l’intervention du premier ministre le 2 avril, JM Blanquer a annoncé ses décisions pour les examens et la fin de l’année. Le ministre veut « reconquérir le mois de juin », un vieil objectif de son ministère. Les cours auront lieu jusqu’au 4 juillet à tous les niveaux, sauf si le confinement était maintenu. L’assiduité des élèves sera évaluée pour le bac et le brevet. Pour ces examens le ministre impose un contrôle continu intégral, sauf en français où un oral sera maintenu si cela est possible. Jusque là on était dans les clous. Mais si cet article en est à sa 4ème rédaction en 24 heures (du jamais vu!) c’est que le ministère change d’avis sur des points importants dans la journée. Et dérape ce soir : le ministère accepte finalement l’idée que les candidats libres puissent passer le bac en juin sur la base de leur livret scolaire. Et ça c’est permettre simplement d’acheter le bac…
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Le bac 2020 aura lieu au contrôle continu
Finalement Edouard Philippe n’a pas laissé Jean-Michel Blanquer annoncer les épreuves du bac 2020. Le premier ministre a annoncé lui-même sur TF1 l’annulation des épreuves habituelles du bac et son remplacement par le contrôle continu intégral ou quasi intégral. Il a également laissé planer le doute sur la réouverture des écoles d’ici la fin de l’année scolaire. JM Blanquer donnera les détails de l’organisation de l’examen le 3 avril à 11 heures.
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Les limites du bac au contrôle continu
La question du bac était en suspens au moment où l’épidémie est venue vider les lycées. S’il est clair que les circonstances exceptionnelles liées à la pandémie ne laissent guère d’autre choix que de miser sur le contrôle continu, la décision du premier ministre va-t-elle anticiper sur l’avenir du bac ? Le ministre et le gouvernement penchent vers un bac au contrôle continu. Or, s’il a des avantages, le bac au contrôle continu a aussi ses inconvénients…
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Bac : La fronde des profs de français
« Mais qu’arrive-t-il à notre ministre avec le français ? », demande le collectif Lettres vives, qui regroupe des professeurs de français. Des professeurs de lettres se demandent pourquoi ils sont les seuls à devoir participer à une épreuve en présentiel. Ils jugent aussi l’épreuve inégalitaire et s’interrogent sur leur sécurité sanitaire.
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Examens : Les syndicats pointent les limites du discours ministériel
Si globalement le principe d’examens 2020 au contrôle continu est accepté, les syndicats soulignent ses manques, ses problèmes voire ses incohérences. A côté de l’oral de français, qui mobilise contre lui de nombreux professeurs de lettres, c’est le cas notamment pour le brevet, où les déclarations de JM Blanquer devraient être clarifiées et pour l’enseignement professionnel, tout juste survolé par le ministre.
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Privatisation : L’évaluation des étudiants de BTS confiée au privé
Couac au milieu des discours louangeurs sur le service public. L’attribution du bac par contrôle continu aux élèves du privé hors contrat ne suffit pas au gouvernement. Un décret et un arrêté publiés au JO du 5 avril impose aux candidats au BTS une certification de leur niveau en anglais par un organisme privé. Ainsi l’Education nationale se décharge à nouveau sur un acteur privé pour la délivrance d’un diplôme universitaire. La privatisation de l’éducation s’accélère.
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BTS et DCG : Adaptation des examens
« Pour les épreuves de B.T.S., les épreuves terminales sont annulées et l’ensemble des épreuves du B.T.S. à l’instar des baccalauréats général, technologique et professionnel, seront validées à partir des notes du livret scolaire », annoncent les ministères de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale. » Pour chaque étudiant de B.T.S. en mesure de présenter un livret scolaire ou de formation, le diplôme national du B.T.S. sera attribué sur le fondement du contrôle en cours de formation déjà effectué et du livret scolaire (moyenne des notes obtenues durant l’année scolaire 2019-2020 à l’exception des notes attribuées pendant le confinement dans les disciplines concernées). Un jury d’examen des livrets arrêtera les notes définitives. Ce jury étudiera les livrets scolaires pour, le cas échéant, valoriser un engagement, les progrès des élèves, garantir l’équité entre les candidats, et vérifier l’assiduité des candidats jusqu’à la fin de l’année scolaire ».
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Comment lier présentiel et distantiel ?
Quels outils peuvent aider l’enseignant à articuler le travail en classe et à la maison, et faire lien entre les élèves présents et distants ? La question se pose puisque s’installe, probablement de façon durable dans le premier degré, un enseignement hybride où le professeur doit à la fois suivre des élèves en classe et à distance. Le réseau de ressources informatiques du Rhône ouvre des pistes pour faciliter le travail des enseignants. Par exemple inclure des QR Codes sur les feuillets papier pour donner accès à des applications numériques, faire intervenir un élève à distance sur le tableau de la classe.
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Un jeu pour contrer le coronavirus
Contrer le coronavirus ce n’est pas seulement apprendre les « gestes barrières ». Le point fort du jeu développé par le service de l’éducation du Canton de Vaud (Suisse) c’est qu’il permet aussi de parler des émotions ressenties par les jeunes durant l’épidémie. CoronaQuest est un jeu sérieux et gratuit, traduit en 10 langues. Librement inspiré du célèbre Hearthstone, CoronaQuest est un jeu de cartes en ligne avec des points de courage. Une fiche pédagogique accompagne le jeu pour une utilisation à l’école ou au collège.
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Français : Scénariser le travail à distance des élèves
En ces temps d’enseignement distanciel et/ou hybride, comment mieux structurer les connaissances, les activités, les apprentissages ? Des réalisations diverses de professeur.es de lettres, réalisées par exemple avec Genial.ly, ouvrent des pistes : plans de semaine de travail par Claire Tastet au lycée Vaucanson à Tours, étude de L’Odyssée par Christelle Lacroix au collège La Malassise à Longuenesse, écriture au long cours par Laïla Methnani au collège Jean Lachenal à Faverges, séquences sur Ulysse ou les dessins de presse par Marie L’Arvor au collège Jean Mermoz à Angers, approches de mises en scène de L’Ecole des Femmes ou de mythes antiques par Claire Berest au lycée de l’Iroise à Brest… Les intérêts sont nombreux : centraliser, organiser, planifier le travail à réaliser, valoriser le projet par une présentation soignée et multimédia, favoriser une démarche d’exploration et d’interaction, expliciter les consignes et clarifier les procédures, mutualiser les productions. Eclairages …
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Français : Déconfiner les pratiques d’écriture ?
Et si on libérait l’écriture du confinement que l’Ecole si souvent lui impose ? Et si on l’émancipait des codes traditionnels de la rhétorique, de l’exercice d’application, des pratiques d’évaluation ? A la lumière de nombreux projets menés par des enseignant.es de lettres, la période actuelle a libéré du temps et de la créativité pédagogiques pour faire écrire davantage les élèves, les amener à une écriture moins normée et plus vivante, travailler de l’intérieur même du langage la relation aux mots, au monde, à soi. Ecriture libre ou à contraintes, poétique ou autobiographique, textuelle ou vidéo : témoignent ici une dizaine d’enseignantes qui, au collège et au lycée, ont ainsi lancé des défis, mis en place des rituels ou proposé des projets de classe. Ces propositions, inspirantes, invitent peut-être, par-delà les temps présents, à emprunter de nouveaux chemins : à oser la « discontinuité pédagogique » ?
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Continuité pédagogique en SVT : Comment avancer dans le programme ?
Les stratégies sont multiples chez les enseignants pour maintenir les élèves au travail. Ryem Boudjemaï, enseignant de SVT au lycée Jacques Brel de La Courneuve (93) et Sébastien Lecot, professeur de SVT au lycée Henri Avril de Lamballe (22) partagent leur quotidien pédagogique. En créant leurs propres vidéos et des fils de discussion, les enseignants tentent de garder le contact avec les lycéens. Entre l’étude du magmatisme des zones de subduction et l’immunité adaptative, les parties clés du programme sont tout de même étudiées à partir de documents. La clé pour lutter contre le décrochage des lycéens semble être dans les échanges réguliers au sein des équipes pédagogiques.
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Continuité : En lettres, qu’est ce qui marche ?
Au bout de deux semaines de « continuité pédagogique », qu’est ce qui fonctionne avec les élèves ? Françoise Cahen et Julien T. Marsay enseignent en lycée, Sandrine Baud en UPE2A en collège. Conclusion de ces deux semaines : on est loin de l’enseignement à distance pour tous avec les outils d’un ministère qui aurait « tout préparé ». Ce qui fonctionne c’est ce qui est adapté à chaque classe et toujours dans une certaine mesure. Impossible de tirer des généralités. Après deux semaines de cours à distance, la question des vacances et de la reprise se posent. Faut-il noter ou pas les travaux des élèves ? Comment cela va-t-il se passer pour le bac de français ? Si la reprise parait lointaine, il semble impossible d’y préparer les jeunes sans clarification sur les examens.
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Marine Paulhiac-Pison : Le confinement modélisé
Comment montrer concrètement aux élèves les effets du confinement sur un pic épidémique ? Marine Paulhiac-Pison, enseignante de SVT au lycée Marie Curie de Versailles (78) a conçu un modèle qui fait écho à l’actualité et qui permet de montrer « l’importance du collectif » en cas d’épidémie. A l’aide du logiciel Edu’Modèle crée par Philippe Cosentino, l’enseignante a réalisé un modèle où l’on peut modifier le taux de confinement d’une population et ainsi observer les conséquences sur la propagation de la maladie. Les données obtenues peuvent être exportées pour une analyse avec les élèves. L’enseignante n’oublie pas de rappeler les limites de la modélisation qui ne permet pas de « prédire la durée de l’épidémie ».
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Yann Bouvier : Maintenir l’enseignement de l’histoire et la géographie à distance
« Si le contrôle continu remplace l’examen final, j’aurai passé des dizaines d’heures de travail pour rien ». C’est qu’à côté des lycées où on court après les élèves et où les enseignants n’avancent pas dans leur programme, il y a ceux qui continuent à boucler le programme. Le lycée Clémence Royer de Fonsorbes, dans la banlieue favorisée de Toulouse, est de ceux-ci. Yann Bouvier a développé pour ces élèves un site où il partage ses documents de travail qui préparent efficacement les élèves au bac.
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Nathalie Coudoré : Raccrocher tous les lycéens avec leur smartphone
Comment raccrocher tous les élèves en lycée professionnel durant cette période de fermeture des lycées ? Nathalie Coudoré, professeure d’anglais au lycée professionnel François Camel de Saint-Girons (Ariège) mise sur le smartphone des élèves. C’est le seul lien qui lui permet de toucher tous les élèves. Une application de sa création les aide à s’entrainer et à ne pas perdre pied.
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Continuité et accompagnement pédagogique en EPS
Depuis quelques jours les enseignants d’EPS semblent avoir pris à bras le corps le contexte actuel et l’on observe une incroyable dynamique ainsi qu’une multitude de ressources au service de la continuité pédagogique en EPS. Voici un petit tour d’horizon et une sélection des différentes ressources présentées et quelques idées pour vos élèves bien évidemment plus que de simples ressources il s’agira d’accompagner au mieux ses élèves malgré la fermeture des établissements scolaires.
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Florent : L’autonomie, valeur pédagogique
Crise sanitaire, confinement, écoles fermées, classe à la maison… Comment enseigner dans ces conditions ? Pour beaucoup, il a fallu, dans l’urgence, trouver des ressources numériques, utiliser le dispositif du CNED, « ma classe à la maison ». On peut se l’avouer, cela n’a pas vraiment fonctionné et ce n’est pas la panacée. Heureusement certains sites existaient déjà et proposaient déjà, gratuitement, des ressources riches. « La classe de Florent » est un d’entre eux. On y trouve des jeux de phonologie, des jeux de Memory, des jeux de calculs – avec un jeu particulièrement intéressant sur les tables de multiplication, et ce de la petite section au CM2…
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Continuité pédagogique : Les défis quotidiens de B Demauge-Bost
Apprendre en s’amusant c’est vraiment la devise appliquée au quotidien par Bruce Demaugé Bost à ses écoliers. Tous les jours ils reçoivent des défis amusants qui couvrent les champs disciplinaires. Le tout tient en une seule page à imprimer. Et la correction est fournie (aux parents…). Mais B. Demaugé-Bost met aussi en ligne des jeux que nous vous laissons découvrir.
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Continuité pédagogique dans le premier degré : Des ressources
Mise à jour du 23 mars – Quelles ressources pédagogiques proposer à mes élèves bloqués à la maison ? C’est la question que beaucoup d’enseignants se posent. Voici quelques ressources pour le premier degré pour assurer la « continuité pédagogique ».
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Continuité pédagogique : Diversité en SVT
Comment les enseignants de sciences de la vie et de la Terre réussissent-ils à expliquer les notions clés du programme aux élèves ? Entre visioconférences, quiz en ligne, fiches à compléter et même travaux-pratiques à la maison, les méthodes sont nombreuses pour garder ce précieux lien qui unit enseignant et apprenant. Damien Vallot, Lucie Pelrat, Grégory Michnik et Philippe Cosentino présentent leur quotidien pour faire travailler les élèves en temps de confinement. Ces professionnels de l’éducation glissent aussi leurs conseils pour « éveiller l’envie et la curiosité » mais aussi pour « ne pas surcharger les élèves ».
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Enseigner les maths à distance
S’il est une discipline particulièrement difficile à transmettre à distance c’est les maths, une discipline où l’abstraction, voir la réflexion en 3 dimensions, sont importantes. Yvan Monka et Olivier Longuet, deux enseignants particulièrement expérimentés, partagent leurs méthodes mais aussi leurs choix pédagogiques et leurs doutes. En ce début de seconde semaine d’enseignement à distance, c’est sur la confiance des élèves que tout se construit…
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Mélanie Fenaert : Des parcours de formation contre le décrochage
Comment maintenir une scénarisation des cours malgré le confinement ? Mélanie Fenaert, professeure de SVT au lycée Blaise Pascal à Orsay (91) donne du travail à ses élèves à la semaine et procède uniquement à des évaluations formatives. Pour repérer les élèves décrocheurs, l’enseignante utilise le parcours Eléa qui permet de « compléter au fur et à mesure un tableau de suivi et de repérer rapidement qui ne fait pas le travail demandé ». Crée en 2016, la plateforme Elea rend possible la mise à disposition de parcours pédagogiques scénarisés et différenciés pour les élèves. « Le but n’est pas de sanctionner, mais de repérer, solliciter, encourager, et faire remonter au professeur principal qui lui a une vue d’ensemble », souligne l’enseignante.
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Physique : Les vidéos de Stéphane Couderc
Professeur en collège à Montbrison, Stéphane Couderc propose sur sa chaine Youtube des ressources qui ,dans le contexte actuel, sont très précieuses. Il met en ligne des animations pour les élèves, des tutoriels pour les enseignants. Certaines expériences classiques sont aussi filmées.
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Julien T. Marsay : Carnet collectif du confinement en 1ère
Écrire chaque jour une phrase ou un fragment sur le vécu et le ressenti de notre confinement : telle est l’invitation lancée à ses 1ères par Julien T. Marsay, professeur de lettres au lycée Galilée à Gennevilliers. Un éditeur de texte collaboratif en ligne, un pad, leur est ainsi ouvert pour participer au quotidien à la réalisation de ce « carnet collectif du confinement ». L’engagement s’avère d’ores et déjà fort : la plupart des élèves, et leur professeur avec eux, ont écrit chaque jour en cette première semaine de fermeture. Et l’aventure de l’écriture est bénéfique : « Ecrire ensemble les porte autant que ça me porte : les lire chaque matin et chaque soir est salvateur. » Et si dans ce moment d’isolement on apprenait à « tisser du lien » ? Et si pour la « continuité pédagogique » il s’agissait de « s’essayer à des démarches émancipatrices plutôt que prescriptives » ? Et si l’Ecole, jusque hors les murs, offrait la possibilité d’inventer du commun ?
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Confinement littéraire : décrire sa chambre
A l’heure du confinement, apprendre à considérer davantage la culture de la chambre » essentielle aux adolescent.es ? Professeur de français à Montreuil au lycée d’arts appliqués Eugénie Cotton, Philippe Maurel a invité ses 2ndes à « écrire sur l’espace dans lequel elles.ils allaient probablement passer quelques semaines, un espace en la circonstance contraignant mais aussi précieux à leur yeux. » Le travail s’intègre à la séquence précédemment lancée, « Chez elles », autour des représentations de l’espace domestique féminin dans la littérature…
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Confinement culturel : s’ennuyer intelligemment ?
Professeure de lettres dans l’académie de Reims, Adeline Toussaint-Conseil propose à ses collégien.nes des ressources « pour s’ennuyer intelligemment » : lectures, visites virtuelles de musée, programmes télé … Avec une conviction : « L’ennui libère l’individu en le forçant à se créer un imaginaire personnel. » Et des motivations…
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Enseigner les lettres à distance : propositions choisies
Comment ne pas sentir accablé et perdu face à toutes les propositions pour l’enseignement des lettres à distance ? Des enseignant.es et cadres pédagogiques de l’académie de Rennes ont partagé leurs expériences et leurs savoirs pour faire le tri. La sélection de ressources et d’idées est clairement structurée et facile d’appropriation. Elle veut favoriser la mise en activité des élèves : lire, écrire, publier, dire, écouter, collaborer, s’exercer, se cultiver, annoter … Exemples autour de l’écriture : produire de courts écrits créatifs, tenir un carnet de lecture, partager des écrits d’appropriation sur un blog, une collection Pearltrees ou un diaporama Genially, réaliser des selfies ou une autobiographie de lecteur, écrire à plusieurs sur un pad …
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Coronavirus : Le ministère et son plan de « continuité pédagogique »
« Nous sommes préparés en cas d’épidémie ». Pour le ministère, la phrase de JM Blanquer doit maintenant s’incarner. C’est le but de la présentation réalisée le 2 mars par le directeur de la Dgesco et celui du Cned pour démontrer que les cours peuvent dans tous les cas être maintenus même si les établissements sont fermés grâce à la plateforme d’enseignement à distance du Cned. Mais suffit-il d’une plateforme pour enseigner à distance ? C’est une question que nous avons posé au ministère et à Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp Fsu.
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Bruno Devauchelle : Face au coronavirus, peut-on vraiment enseigner à distance aux enfants ?
La crise actuelle du coronavirus permet d’entendre qu’il serait possible d’enseigner à distance aussi bien à l’école primaire qu’au lycée et au collège grâce en particulier au CNED. Cette proposition pose un certain nombre de questions. Ayant interrogé des enseignants et des formateurs d’enseignants, tous ont fait part de leur conviction : la continuité pédagogique ne peut se faire indépendamment de la classe, de l’établissement où est scolarisé l’enfant et de préférence en lien avec les enseignants eux-mêmes ou, à défaut l’équipe éducative. Cette proximité, souhaitée par ces professionnels auxquels on a demandé d’imaginer ce qu’ils pensent pertinents pour les enfants, montre bien qu’il ne suffit pas d’aligner des vidéos, des textes, des animations, des applications pour réaliser un enseignement à distance de qualité. Le CNED lui-même devrait le savoir, tant il a compris les insuffisances de ses anciens dispositifs et a essayé d’évoluer dans ses propositions récentes.
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Continuité pédagogique : Des éditeurs ouvrent leurs ressources
« Certaines communes et collectivités territoriales sont actuellement confrontées à la nécessité de fermer des établissements scolaires. Dans ce contexte, les éditions Bordas, Nathan, le Robert et Retz ont décidé de s’engager pour assurer la continuité pédagogique auprès des élèves des établissements scolaires actuellement concernés par les mesures de confinement », annonce le groupe Editis. « Bordas, Nathan, le Robert et Retz ouvrent – dès aujourd’hui et jusqu’au terme du confinement des écoles et collèges concernés – un accès libre à l’ensemble de leurs manuels numériques de primaire et de collège – les Biblio Manuels – afin d’assurer une continuité pédagogique pour les élèves concernés ». On peut consulter en ligne très facilement les manuels du groupe.
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Coronavirus : Les éditeurs mettent des ressources en ligne
Après les éditeurs d’Editis, ce sont tous les éditeurs scolaires de l’association Les éditeurs de l’éducation, soit Belin Éducation, Bertrand-Lacoste, Bordas, Casteilla, Delagrave, Éditions Didier, Docéo, Fontaine Picard, Foucher, Le Génie Éditeur, Génération 5, Hachette Éducation, Hachette Technique, Hatier, Istra, Jeulin, la Librairie Des Écoles, Lelivrescolaire.Fr, Lt Lanore, Magnard, Maison Des Langues, Nathan, Nathan Technique, Retz, Le Robert, Sedrap et Vuibert, qui mettent gratuitement à disposition des élèves des ressources durant la crise du cornavirus.
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Comment enseigner le français à distance ?
Internet plus que jamais espace d’apprentissage du français ? IAN lettres dans l’académie de Grenoble, Laila Methnani suggère quelques outils et activités possibles pour « assurer une continuité pédagogique efficace dans le cas d’un confinement de stade 3 », par exemple l’écriture collaborative sur pad, la production et le partage d’enregistrements audio, des comptes rendus de lecture via l’ENT. Le site de la Mission Laïque Française propose des pistes comme la création de vidéos avec Adobe Spark, l’utilisation des ressources d’Eduthèque ou les exercices du Cartable fantastique. Ticeman a testé AgoraQuiz Education … Rappelons combien les enseignant.es n’ont pas attendu une épidémie pour faire vivre la français sur la toile à travers des sites et des blogs qui partagent séquences, cours, fiches, activités, créations d’élèves : des exemples inspirants sont disponibles dans le dossier de rentrée 2019 du Café pédagogique.
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Assurer la continuité pédagogique en histoire-géo
Ca tombe bien ! Le site académique d’Amiens, une académie touchée en premier par les fermetures d’établissements, recense des outils pour assurer la continuité pédagogique en histoire-géo. Le site encourage vivement à utiliser la classe virtuelle. Il donne quelques exemples de cours à distance et des conseils via des pdf. Mais il n’y a pas que les professeurs qui doivent faire l’apprentissage de la classe virtuelle…
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Recherches : Le mensonge de la continuité pédagogique
« Le comité de rédaction de Recherches était en pleine préparation du présent numéro lorsque la crise sanitaire liée au coronavirus a entrainé la fermeture de tous les établissements scolaires et universitaires et que la « continuité pédagogique » s’est imposée. Le contraste entre les exhortations institutionnelles et les mille difficultés de leur mise en oeuvre a résonné comme un écho à la problématique du numéro : nous avons perçu comme fiction une continuité qui se donnait pour réalisable et comme mensonges les déclarations niant ou minorant les problèmes. Alors nous avons écrit, chacun de notre côté. Puis nous avons tissé les textes ensemble, en maintenant leur énonciation initiale », écrit la rédaction de la revue Recherches, une revue consacrée à la didactique du français. Son numéro 72 porte sur « Fiction et réel », un thème en lien avec la continuité pédagogique.
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Bruno Devauchelle : Préparer la rentrée avec ou sans le numérique ?
Comment passer à l’hybridation de l’enseignement qui se dessine pour septembre ? Faut-il équiper tous les élèves d’un ordinateur ? Que sait-on de l’efficacité d’une telle mesure ? Quel en serait le coût écologique ? Un tel équipement suffirait-il pour maintenir la mission d’enseignement ?
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Bruno Devauchelle : Comme s’il suffisait de former les enseignants !!!
Faudra-t-il développer de nouvelles formations aux moyens numériques pour l’enseignement ? Qui faudra-t-il former et à quoi ? Le désormais célèbre questionnement de l’avant/après semble être porteur d’une réflexion sur le numérique qui n’aurait pas fonctionné réellement de manière satisfaisante au cours de ces mois de confinement. Les articles et reportages se multiplient sur les dysfonctionnements multiples de ce temps imprévu et peut-être même des procès en perspective. Le dénigrement des enseignants passe aussi par le numérique, d’où l’appel d’un enseignant à la formation à distance, et plus largement la remarque faite par nombre d’enseignants : nous n’avons pas été suffisamment prêts à engager ces nouvelles pratiques, il a fallu nous adapter. L’ensemble de ces critiques ainsi que les observations que nous avons pu faire posent la question de l’estime de soi dans la profession…
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Pour l’OCDE, l’Ecole française à la traine pour relever le défi de la crise sanitaire
« On a vu que la France n’avait vraiment pas à rougir en matière d’enseignement à distance ». Répondant à la question d’un député le 19 mai JM Blanquer a mis en avant la réponse française à la crise sanitaire, et particulièrement le CNED, comme une sorte de modèle pour les autres pays. Ce n’est pas l’avis de l’OCDE qui, partant de ses propres données, pointe surtout des insuffisances françaises. Et pose, à sa façon, la question des leçons à tirer de la crise portée par le Covid-19.
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Tribune : Continuité pédagogique ou rupture d’égalité ?
L’enseignement à distance ne doit pas être la mise à distance de notre projet éducatifL’impérieuse et immédiate « continuité pédagogique » a été promulguée le 12 mars au soir, après des semaines de déni, sans préparation ni réflexion ni consultation. Nous mesurons peu à peu combien ce télé-enseignement fait écran à toute tentative de réflexion éthique et pédagogique, déjà parasitée pendant trois jours par des injonctions aussi médiatisées qu’anxiogènes et contradictoires. Pour le ministre Blanquer et sa chaîne de « commandement » administratif, l’urgence, c’était de mettre tout le monde au travail quels qu’en soient les risques. La « nation apprenante » se devait d’envoyer ses petits soldats sur le front de la bataille scolaire et pédagogique.
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Dominique Pasquier : Les familles populaires, le numérique et l’École
« La situation actuelle d’école à distance ne changera peut-être pas les pratiques des familles ni même le regard positif qu’elles ont sur l’utilisation précoce des outils numériques, en revanche cela risque d’exacerber le sentiment que l’école n’est pas pour eux ». Sociologue, Dominique Pasquier travaille sur la sociologie de la culture et du numérique. En 2018, elle a publié les résultats d’une enquête sur l’usage d’Internet dans des familles populaires de la France rurale. Aujourd’hui avec le confinement et la classe à la maison, ses travaux permettent d’éclairer les enjeux de cette forme de « scolarisation » dans les rapports familles et école.
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Pierre Périer : Dans le silence de l’École, la montée des inégalités
« L’institution est terriblement muette ». Sociologue, auteur « Des parents invisibles » sur les rapports entre l’Ecole et les parents des milieux populaires, Pierre Périer, professeur à Rennes II, annonce une accélération des inégalités scolaires avec le confinement et « un point de non retour » pour beaucoup de jeunes. Entretien.
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Stéphane Bonnery : La continuité pédagogique et les mensonges
« Si le virus provoque une telle déstructuration de notre société, c’est qu’il y avait déjà un souci, celui de la déstructuration du service public mené par les politiques depuis des années ». Professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8 (Saint Denis), Stéphane Bonnery questionne la continuité pédagogique tant vantée par le ministre. Il l’accuse de profiter de la crise actuelle pour faire passer en force ses réformes. « Concernant le bac, j’accuse nommément Blanquer de faire exprès de jouer la montre. Plus le temps passe, plus il aura l’occasion de dire qu’il n’y pas d’autres solutions que le contrôle continu. Contrôle continu qu’il a en tête depuis bien longtemps et qu’il faut tout faire pour éviter car il amplifierait les inégalités ». Entretien.
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Florian Pons : Confinement et inégalités en collège Rep
Comment gérer les inégalités d’apprentissage à distance ? Enseignant en Rep à Lyon, doctorant en géographie, Florian Pons souligne la montée des inégalités du fait du confinement et le « mensonge » des autorités éducatives sur la « continuité pédagogique ».
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Nicolas Pécheux : Des limites fondatrices en péril
L’école que nous vivons et que nous fabriquons en ce moment a perdu son espace et son temps. C’est un fait et face à cela, plusieurs limites qui prenaient parfois l’eau semblent encore plus se diluer. La limite du groupe-classe avec le professeur en son sein semble quoi qu’il en soit s’étioler pour laisser place à des relations inter ou intra-individuelles. Comment redonner sa place au professeur ?
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Meirieu : Réinstituer l’espace symbolique de la classe
« Il serait tout à fait illusoire de croire qu’il est possible de « remplacer » complètement l’école par un ensemble de dispositifs d’apprentissage strictement individuels, aussi nombreux et sophistiqués soient-ils », écrit Philippe Meirieu dans un article de The Conversation. « C’est pourquoi il nous faut aujourd’hui mettre en place, chaque fois que cela est possible, des prises en charge collectives à distance par des enseignants qui réinstituent, à travers des visioconférences par exemple, l’espace symbolique de la classe qui reste un cadre fondateur dans lequel le travail de chacune et chacun peut s’engager et prendre tout son sens. » Il invite aussi les enseignants à utiliser l’écrit…
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Jean-Louis Durpaire : D’une école à une autre : « le bonheur d’être avec l’autre »
La fermeture des écoles, des collèges et des lycées, commencée le 15 mars 2020 assortie de la décision de création d’un enseignement à distance est inédite. Partout, les équipes pédagogiques sont mobilisées pour que cette demande soit effective et que les perturbations des apprentissages soient minimales. Mais de tous les échanges que nous avons pu avoir depuis le début de cette crise, nous constatons – et c’est bien normal – une grande perplexité sur ce qu’il s’agit de faire…
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De la continuité pédagogique à l’enseignement à distance
La première journée de continuité pédagogique a été marquée par une série de pannes des espaces numériques de travail (ENT) et des plateformes privées. Quant aux sites du CNED ils ont été souvent inaccessibles. Tous ces tracas sont finalement plutôt le signe d’une évolution dont on a du mal à distinguer le terme. Alors que la perspective d’une fermeture des écoles plus longue qu’annoncé se dessine, la crise du coronavirus pourrait bien marquer l’Ecole plus profondément que ce que l’on croyait.
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L’épidémie, révélateur des problèmes de l’école
Le coronavirus a aussi du bon. En mettant sous tension le système éducatif, l’épidémie de coronavirus met en évidence ses failles. Plus qu’elle ne les découvre, elle les révèle au grand jour. Qu’il s’agisse des problèmes d’hygiène dans les écoles, de la communication avec les parents ou du style de commandement, pas sûr qu’une pandémie suffise à les régler. Mais au moins ce sera plus difficile de continuer à les ignorer.
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Coronavirus : Une opportunité pour le numérique ?
Avec le coronavirus, « cette nouvelle situation amène les enseignants et les élèves à mettre en place de nouvelles formes de travail, d’entraide, d’accompagnement basées sur la distance. La désynchronisation est au cœur de cette transformation. Comment amener l’enseignant à penser la situation qu’il connait, la salle de classe en direct et en face à face, dans un contexte dans lequel cette co-présence est occasionnelle, voire absente ? Dans le même temps comment amener les élèves, et leurs familles, à imaginer ce que c’est qu’apprendre en dehors de la force coercitive représentée par l’ensemble des contraintes quotidiennes de la scolarisation : horaires, lieux, découpages disciplinaires, consignes à court terme, travail suivi et guidé en présence », écrit Bruno Devauchelle sur son blog. Il pose la question de l’hybridation de la forme scolaire…
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Coronavirus : Un fort impact économique selon l’OCDE
Que l’on arrive ou non à juguler l’épidémie de coronavirus, celle-ci aura un impact négatif sur l’économie mondiale annonce l’OCDE dans une nouvelle étude. L’OCDE propose deux scénarios selon la façon dont les états arrivent à limiter l’impact de l’épidémie. Dans le meilleur cas la croissance mondiale se situerait vers 2.4% en 2020 au lieu de 2.9. La croissance en Europe passerait en dessous de 1%. L’OCDE demande aux états de prévoir des mesures de soutien aux secteurs économiques les plus touchés (tourisme, automobile) et de prévoir d’assouplir le crédit aux entreprises pour limiter les faillites.
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Coronavirus : Les intérêts économiques pèsent sur le ministère
Après l’Unosel, ce sont le Medef et l’Office national de garantie des voyages scolaires qui demandent des comptes au ministère. L’interdiction des voyages scolaires a plongé les entreprises du secteur dans le rouge. Mais c’est aggravé par les déclarations ministérielles sur le remboursement des voyages déjà acquittés. « Les mesures que l’on a prises permet le déclenchement des assurances », a dit JM BLanquer sur Radio classique le 6 mars. Cela aurait été aussi noté dans une lettre envoyée aux chefs d’établissement.
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Les entreprises des voyages scolaires en veulent au ministère
Frappées de plein fouet par le coronavirus, les entreprises des voyages scolaires, regroupées dans l’Unosel, craignent de perdre 60 à 70% de leur chiffre d’affaires ce printemps du fait de l’interdiction des voyages scolaires. Ils demandent que soit fixée une date limite à l’annulation des voyages. Mais l’Unosel a un autre motif de plainte contre le ministère. « La situation a été par ailleurs particulièrement aggravée suite à une lettre émanant du Ministère de l’Éducation Nationale, qui laisse entendre aux chefs d’établissements qu’ils sont en droit de réclamer le remboursement total des frais engagés, quelque soit le lieu de destination du voyage prévu », dit l’Unosel…
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Les enseignants face aux nouvelles contradictions du ministre
15 mars – JM Blanquer est-il encore ministre de l’éducation nationale ? Après l’annonce le 14 mars que « en moyenne » la moitié des enseignants devrait rejoindre les établissements lundi 16, le ministre de l’éducation nationale tient des propos nettement plus mesurés le 15 mars. Entre ces deux moments , l’intervention du premier ministre qui invite à réduire au minimum les déplacements. Le ministre semble en dehors du gouvernement et incapable d’en comprendre l’action.
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Coronavirus : Les enseignants devront assurer des permanences
« Le principe c’est que les adultes sont au travail ». JM Blanquer a présenté la 14 mars les mesures prises pour assurer la « continuité pédagogique » et la garde des enfants de soignants. Alors que des situations très différentes sont en train de se mettre en place selon les départements ou les circonscriptions, la circulaire du ministère ne dit rien des obligations des enseignants et le ministre renvoie aux inspecteurs (IEN) et aux chefs d’établissements. Pour la continuité pédagogique, la circulaire semble miser davantage sur le papier que sur le numérique. Les écoles et les collèges devront garder les enfants de soignants inscrits chez eux.
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Coronavirus : Les enseignants chargés de la « continuité pédagogique »
Dans une circulaire publiée au BO du 5 mars, le ministère invite les enseignants à veiller à la continuité pédagogique en cas de fermeture d’école ou de renvoi des élèves à la maison. Et au dessus des enseignants, il charge les chefs d’établissement et les directeurs d’école de veiller à ce que ce soit fait, comme si les directeurs étaient (déjà?) des supérieurs hiérarchiques. La circulaire ne se pose par contre pas trop la question du comment on fait, particulièrement dans le premier degré. Débrouillez-vous…
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Oise : Comment se met en place la continuité pédagogique ?
Le 6 mars dernier, le gouvernement annonce la fermeture de tous les établissements de l’Oise en raison de l’épidémie de coronavirus. Une information que les directeurs de ce département découvrent comme le reste des Français, lors de la conférence de presse relayée par les médias. Comment se sont-ils organisés ? Comment font-ils vivre la continuité pédagogique qui ne devrait pas poser de problème selon le ministre de l’Éducation Nationale ? Le Café pédagogique a rencontré Stéphanie, Mireille, Axel et Jonathan (des pseudonymes NDLR), directeurs ou directrices d’école. Ils nous disent comment ils vivent la situation…
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Continuité pédagogique : l’exemple difficile de Paris
Pour faire face à l’épidémie de coronavirus, les académies font feu de tout bois et la DANE de Paris est exemplaire en ce sens en ayant mis en place un guide en ligne. L’ensemble des propositions faites rejoignent d’abord l’existant : ENT, Espace partagé académique, CNED et autres ressources du ministère (DNE). A cela s’ajoute ici un site « semi-privé » Edumalin une start’up de la Ed Tech.. Les soutiens dont cette société se réclame sont principalement publics (région, ministère). L’académie est donc dans une dynamique plus générale de mise en place d’un confinement à l’italienne (pas d’école pendant trois semaines actuellement). On peut le comprendre, mais est-ce que cela est suffisant ?
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Nouvelles instructions pour la fermeture des écoles dans l’Oise et le Haut Rhin
De nouvelles instructions ont été émises le 8 mars suite à la fermeture des écoles, collèges, lycées et crèches dans l’Oise et le Haut Rhin à partir de lundi 9 mars et pour 15 jours. Les enseignants résidant dans les deux départements ne doivent pas aller travailler lundi même s’ils travaillent dans un autre département.
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Coronavirus : Faut-il fermer les écoles ?
Avec plus de 3000 cas et une centaine de décès, l’Italie vient de décider, le 4 mars, de fermer tous les établissements scolaires et toutes les écoles du pays jusqu’au 15 mars. La France est pour le moment nettement moins touchée que l’Italie avec 285 cas et 4 décès. Mais en France aussi le nombre de cas s’accélère et monte en flèche. Peut-on en arriver à fermer nous aussi les écoles ? Pourquoi le faire ? Comment s’y préparer ?
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Coronavirus : Une nouvelle circulaire
Le BO du 12 mars publie un « plan de prévention et de gestion Covid-19 » qui se fixe comme objectif de « donner aux services déconcentrés, aux inspecteurs de l’éducation nationale, aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement les consignes à mettre en oeuvre en fonction de l’évolution de la situation ». Alors que la décision de fermeture a été prise dans la précipitation et l’impréparation, ce texte donne l’illusion d’un contrôle ureaucratique sur un phénomène naturel d’une ampleur qui échappe à l’administration.
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Coronavirus : Ordre, contrordre, débrouillez-vous…
« J’ai passé l’info à 300 familles. S’il y a contrordre maintenant, on passe pour des rigolos ». C’est le genre de messages que l’on a lu ce week-end sur les réseaux sociaux. Directeurs faisant du zèle à la veille d’un retour de vacances, professeurs se demandant s’ils devaient accueillir ou non les élèves de retour d’Italie du nord. Alors que les élèves sont, d’après les travaux médicaux, d’excellents vecteurs du coronavirus, les enseignants reçoivent des consignes non seulement contradictoires mais surtout impossibles à faire respecter. « Quel amateurisme », concluait l’internaute cité un peu plus haut…
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Coronavirus : Consignes, contre consignes et virus dans le Morbihan
Dans la lutte contre l’épidémie, le Morbihan tient une place à part avec une répartition des communes entre « cluster épidémique », « cordon sanitaire » autour du cluster et les communes sans consignes. Cette répartition crée des problèmes au point que l’enseignement catholique , très important localement, prenne des initiatives qui pourraient être dangereuses.
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Coronavirus : De nouvelles consignes
Le ministère met à jour ses consignes concernant l’épidémie de coronavirus en interdisant les gel hydro-alcoolique au primaire et en précisant que le seuil de rassemblement ne compte pas dans les établissements scolaires.
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