On ne saura pas pourquoi S Paty est rentré seul ce triste 16 octobre ce qui a facilité les gestes de son assassin. Le rapport des inspecteurs généraux Roger Vrand et Elisabeth Carrara sur « les événements survenus au collège du Bois d’Aulne avant l’attentat du 16 octobre 2020 » n’apporte pas d’éclairage sur l’attentat lui-même. Par contre il décrit de façon très détaillée le fonctionnement de l’éducation nationale dans ses multiples rouages du 5 au 16 octobre. De nombreux acteurs sont intervenus. Mais au final S Paty a rencontré seul son destin.
Alors que JM Blanquer se félicite des 793 signalements faits dans son administration suite à l’hommage à S Paty, l’analyse des données montre qu’une majorité concerne des écoliers et collégiens et n’a donné lieu à aucune suite en interne alors que 422 ont été transmis à la police et la justice.
Après des collégiens de 12 ans poursuivis après l’hommage à S Paty pour apologie du terrorisme, 4 enfants âgés de 10 ans ont été arrêtés par des policiers cagoulés chez eux à Albertville avec perquisition à leur domicile. Ils ont été retenus toute la journée seuls au commissariat. Les familles ont été entendues séparément et ne font l’objet d’aucune poursuite. Elles ne sont pas considérées comme radicalisées. Le ministère de l’éducation nationale aligne ses chiffres : 160 cas de refus de participation ou de perturbation, 150 cas d’apologie du terrorisme, au total 400 incidents dont 21% dans les écoles et 27% dans les collèges. Comment peut-on traiter comme des terroristes des enfants de 10 ans ? Dans une vidéo le ministère de l’intérieur justifie ces arrestations en expliquant que la loi a été respectée. Mais l’humanité et la raison ? Ces pratiques doivent faire réfléchir sur les signalements effectués dans les écoles et établissements.
Un lycéen de 16 ans a été mis en examen pour le jet d’un pétard dans un couloir du lycée Bartholdi de Colmar. Il est poursuivi pour « dégradation par engin explosif et violences volontaires dans une établissement scolaire » et soumis à controle judiciaire avec interdiction de pénétrer dans le lycée, annonce France info. Ce qui semble expliquer cette réaction c’est que le pétard a été lancé le 13 novembre, jour anniversaire des attentats de 2015. Pour autant il semble qu’aucun autre lien n’ait semble t-il été fait avec le terrorisme international.
» L’enfance ne relève pas de la suspicion, mais de la protection « , estiment 38 personnalités juives, qui s’inquiètent des signalements et des poursuites judiciaires contre des enfants accusés de complaisance envers le terrorisme. » La surveillance, de fait ciblée sur les enfants musulmans, voulue par le ministre de l’Education nationale a été suivie par une partie du personnel de l’Education nationale et s’est traduite par un traitement différencié pour des centaines d’enfants », déclarent-elles dans Le Nouvel Obs. » Pourtant, l’enfance ne relève pas de la suspicion, mais de la protection. L’intérêt supérieur de l’enfant c’est de le protéger contre toute atteinte à sa qualité d’enfant et aux droits qui y sont attachés. C’est précisément de cela dont sont dépouillés les centaines d’enfants signalés et/ou poursuivis pour apologie du terrorisme. Pour eux, il ne sera pas question d’écoute et d’accompagnement, mais de judiciarisation et de sanctions pénales et/ou rectorales. »
« L’école a été attaquée. La communauté éducative est meurtrie. Nous
ne pouvons pas rentrer, reprendre le chemin de nos établissements
scolaires comme si de rien n’était », écrit le Snes FSU dans un
communiqué. Le syndicat interpelle le ministre et appelle à la grève
pour que les enseignants puissent rendre un hommage digne à leur collègue.
30 octobre – L’organisation de la rentrée du 2 novembre négociée le
27 octobre avec les syndicats vient de voler en éclat. Sans expliquer
sa décision, le ministre envoie de nouvelles instructions dans un
message envoyé aux enseignants. L’hommage à S Paty est maintenu mais
le temps pédagogique en classe n’aura pas forcément lieu avant la
cérémonie. La présence d’élus n’est plus mentionnée. Il ne reste plus
qu’une minute de silence sans préparation des élèves.
Faut-il, comme le demande JM Blanquer, lire le texte de Jean Jaurès
dans toutes les écoles de France à 11h le 2 novembre ? La question se
pose tant ce texte est inaccessible à la majorité des élèves. Mais la
comparaison avec le texte original montre que le ministère a biffé
tout un paragraphe. Pour quelles raisons ?
Des milliers de personnes ont manifesté le 18 octobre en mémoire de Samuel Paty, assassiné sauvagement à la porte de son collège le 16 octobre. Le premier ministre et le ministre de l’éducation nationale se sont joints à la manifestation parisienne ainsi que de nombreux responsables politiques, de Valérie Pécresse à Jean-Luc Mélenchon. Marseillaise, minute de silence l’émotion était palpable dans les villes de France. Pour autant l’unité est-elle là ?
Dimanche 18 octobre 2020 plusieurs organisations syndicales, ainsi que la FCPE, ont lancé un appel à se rassembler pour rendre hommage à Samuel Paty. Ce professeur d’histoire géographie a été lâchement assassiné à la sortie de son collège. Il a utilisé des caricatures de Mahomet déjà publiées dans Charlie Hebdo, pour faire réfléchir ses élèves sur la liberté d’expression. Il a été décapité pour avoir fait son travail d’enseignant. Des milliers de personnes ont répondu à cet appel à Paris.
Directrice d’école pendant 25 ans à Bobigny (93), Véronique Decker a
vu les quartiers populaires se transformer et le rapport à l’Ecole
changer. Après le discours d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme »,
nous l’interrogeons sur son expérience des réticences scolaires dans
les quartiers populaires, ce qui fait bouger les familles et aussi
les solutions que l’Ecole peut apporter.
L’Education nationale a t-elle apporté son soutien à Samuel Paty ou au contraire l’a t-elle menacé d’une sanction ? Après un article du Point, assez ambigu, et compte tenu d’un assez lourd passif de l’institution scolaire, la rumeur d’une injonction au « pas de vagues » court les réseaux sociaux. Invité sur France Inter le 18 octobre, JM Blanquer affirme que le professeur a été soutenu. La rectrice de Versailles, mise en cause également, confirme dans un communiqué. Et le ministre dit du bien des syndicats. Le ministre aurait-il changé ?
Après les déclarations dans le Journal du Dimanche on pouvait
craindre un cadrage très strict des enseignants pour la rentrée du 2
novembre. Il n’en est rien. Un échange positif a eu lieu le 27
octobre entre le ministère et les syndicats. Les consignes
ministérielles respecteront la liberté pédagogique des enseignants.
Par contre rien n’a filtré sur la rentrée elle-même et la fermeture
ou l’ouverture des écoles et établissements le 2 novembre.
Au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans, Jean Castex et Jean-Michel Blanquer ont accueilli les syndicats enseignants le 17 octobre. Le ministre et les syndicats appellent à l’unité républicaine sur les valeurs de laïcité, de liberté d’expression et de liberté de la presse. Un hommage national sera rendu à Samuel Paty. Des documents pédagogiques seront préparés par le ministère, en lien avec les syndicats, pour le 2 novembre. Des rassemblements ont lieu un peu partout en hommage à S Paty. Le ministre participera le 18 octobre au rassemblement place de la République.
Mis à jour 24h00 – Un professeur d’histoire-géographie du collège du Bois d’Aulne à Conflans Sainte Honorine a été agressé et décapité devant son collège vers 17h30. L’assaillant, un jeune Tchétchène âgé de 18 ans, a été abattu par la police au terme d’une courte course poursuite. Le parquet anti-terroriste s’est saisi de l’affaire. Le collège du Bois d’Aulne est un gros établissement (700 élèves) situé en zone pavillonnaire.
» Ce lundi, il fallait en parler ». Loïc Le Pape, maitre de
conférences en Sorbonne, met en ligne son cours qui a fait suite à
l’assassinat de S Paty. Il aborde la question de la sidération, de la
place des réseaux sociaux, de l’intégrisme, de l’intégration, des
médias et de la place du savoir. Il s’agit d’un cours universitaire
appuyé sur de nombreuses références. Il n’est évidemment pas à
reprendre tel quel avec les élèves. Par contre il enrichit la
réflexion de l’enseignant pour préparer sa propre intervention par la
richesse des références. Libre à chacun de creuser tel ou tel point.
Ce dossier est précieux.
Aborder l’attentat de Conflans avec des élèves de l’école primaire n’est pas aisé pour une grande majorité des enseignantes et enseignants. Comment expliquer la barbarie alors même que les adultes n’y arrivent pas ? Comment ne pas tomber dans l’émotion ? Comment essayer de raccrocher ce moment de recueillement aux valeurs de la République enseignées dans les programmes ? Arthur Serret, enseignant dans le nord Parisien, adepte de la pédagogie Freinet, ne sait toujours pas comment aborder la question. Il se réjouissait du temps de concertation en équipe, finalement supprimé par le Ministre. Stéphanie Castera, n’est pas plus sûre de la méthode à adopter malgré ses années de pratique d’ateliers philos avec ses élèves de CE1. Le 2 novembre, ils auront en plus à gérer le port du masque de leurs élèves, « qui suscitera surement plus de questionnement que l’attentat pour mes petits CE1 » selon Stéphanie.
Alain Senée est élu dans le Cher du SNUipp, le premier syndicat du
primaire, et directeur d’une petite école à Thauvenay, qui forme un
RPI (regroupement pédagogique intercommunal) avec les écoles des
villages de Ménétréol-sous-Sancerre et de Saint Bouize. Il explique
comment cette rentrée particulière marquant le retour des élèves
après l’assassinat de Samuel Paty, le professeur d’histoire-géo
exécuté par un terroriste islamiste à Conflans-Sainte-Honorine
(Yvelines), sera vécue dans des écoles rurales comme la sienne.
Spécialiste de la philosophie avec les plus petits, Edwige Chirouter
donne des pistes aux enseignants et enseignantes qui auront la
difficile tâche de parler de l’attentat de Conflans. Elle invite à
passer par la médiation culturelle. « Le travail de philosophie n’est
pas déconnecté du réel, il résonne avec le réel et permet de lui
donner du sens, de mieux le comprendre. Mais pour pouvoir le
comprendre et réfléchir de façon sereine, il faut absolument faire ce
pas de côté ».
Comment réagir à l’assassinat de Samuel Paty ? Certes il faut renforcer la transmission des valeurs démocratiques et donc l’enseignement moral et civique. Mais comment faire ? Professeure en lycée et chargée de cours à Paris Diderot, Laurence De Cock va chercher chez C. Freinet une réflexion sur ce qu’est cette transmission. « Meubler l’enfant d’habitudes de dévouement et de serviabilité envers un milieu social dont on l’isole, en dehors de la situation réelle et des besoins concrets auxquels il devra répondre par sa conduite morale, c’est, à la lettre, lui enseigner à nager hors de l’eau ». L De Cock appelle à renforcer la formation des enseignants mais aussi à revenir aux programmes de 2015 d’EMC, capables d’articuler la transmission des principes et leur mise en oeuvre.
Que dire aux élèves lorsqu’ils reprendront les cours lundi, près de quinze jours après l’assassinat de Samuel Paty, ce professeur d’histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) décapité par un terroriste islamiste pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet ? Après l’onde de choc et l’émotion suscitée par l’attaque de leur collègue, les enseignants ont réfléchi à cette rentrée particulière. S’ils apportent des réponses différentes, tous soulignent la nécessité d’écouter les élèves et d’apporter des explications de fond après le brouhaha médiatique. Retour sur leurs témoignages. Cinq enseignants ont accepté de répondre au Café pédagogique, d’horizons divers – professeurs d’histoire-géo en collège, dans un établissement catholique, dans un lycée professionnel, en prison… A côté de l’hommage protocolaire prévu lundi matin, ils imaginent ce qu’ils diront à leurs élèves lorsqu’ils les reverront pour la première fois après l’assassinat de leur collègue.
Comment l’institution scolaire prend-elle en charge les injonctions
de formation à la citoyenneté, à la laïcité et aux valeurs de la
République ? Comment les enseignants assurent-ils le rôle
d’éducation, de formation d’un individu ? Les caractéristiques de
leur environnement de travail influencent-elles leur action ? Dans
une étude publiée Recherches & éducations (n°21), Charlène Ménard et
Françoise Lantheaume montrent l’écart entre les injonctions des
programmes et leur interprétation sur le terrain. Si les enseignants
sont attachés à ces valeurs c’est aussi qu’elles trouvent une
signification au service de la forme scolaire. Défendre la République
c’est aussi défendre la forme scolaire. Et c’est aussi une limite
portée à des valeurs universelles…
Inspectrice de l’éducation nationale, Sylvie Charpentier propose un
padlet pour partager des ressources sur l’esneignement moral et
civique. On y trouvera des ressources pour préparer la journée du 2
novembre dans l’enseignement primaire. Notamment des propositions
académiques pour faire vivre les valeurs en période de crise.
Proposée par Laurent Fillion, cette fiche pédagogique aborde
l’assassinat de S Paty sous l’angle de la remise en cause de la
laïcité. Il propose aux élèves de travailler sur un cas précis qui
arrive vraiment en classe : le refus de visiter un monument religieux.
Proposé par Anne Deslage, professeure documentaliste en collège, ce
padlet regroupe des ressources institutionnelles, des vidéos sur la
laïcité, des documents pédagogiques sur la liberté d’expression , des
articles de presse et quelques séquences adaptées au collège.
« Chacun se permet aujourd’hui d’apporter son point de vue sur la
manière d’enseigner la liberté d’expression à l’école. Les seuls
capables de faire ce choix sont les professeurs. Il y a autant de
possibilités de travailler cette thématique qu’il y a d’élèves en
France ». Professeur d’histoire-géographie en banlieue parisienne,
Sébastien Césari demande au ministère de respecter la liberté des
enseignants. Sinon, » les islamistes ont gagné ».
Dans le Café pédagogique de vendredi dernier, l’ interview de Guy Dreux est présentée tout à fait opportunément sous un titre a priori paradoxal : « il faut défendre notre »foi laïque » »
En ces lendemains d’hommage à Samuel Paty, il est bien tôt pour demander au lecteur d’écarter l’émotion suscitée par le crime et de mener une réflexion sur le point de départ scolaire du drame. Ce qui s’est passé au collège ne fut que le prétexte du crime. Pourtant c’est important de tenter de pousser la réflexion à ce sujet. Nombreuses sont les classes et nombreux les INSPE où un travail s’engage et va se poursuivre, avec les encouragements du ministre, autour de la liberté d’expression et de la laïcité. Il est plus que jamais nécessaire de cerner les enjeux d’un tel travail. Michel Crozier disait qu’en France les problèmes se résolvent grâce aux crises, en particulier à l’école. Ce pourrait être le cas avec la crise que nous traversons.
« Notre immense tristesse n’éteint, pour autant, ni notre détermination, ni notre espérance: détermination pour lutter, au quotidien et dans «le moindre geste», contre toutes les formes de violence envers les humains et pour toujours plus de coopération et de justice. Espérance que nous soyons sans cesse plus nombreux à refuser les intolérances mortifères, à militer pour que la joie du partage supplante les replis sur soi et que la construction d’un avenir commun l’emporte sur les communautarismes », écrit Philippe Meirieu dans un communiqué des CEMEA. « Nous poursuivrons inlassablement notre combat pour la liberté d’information et contre toutes les formes d’emprise sur les esprits. Nous continuerons à accueillir chacune et chacun avec ses singularités tout en travaillant inlassablement pour construire des solidarités, sans exclusive ni exclusion. Nous ne lâcherons rien sur les valeurs qui nous font vivre ».
« Nul ne peut nier que les écoles, les collèges et les lycées soient confrontés, dans leurs vies scolaires quotidiennes, à une difficulté réelle, parfois éprouvante, quand des actes ou des propos d’élèves se révèlent incompatibles avec les principes de neutralité et de laïcité qui fondent l’école. Mais cela ne peut être confondu avec l’affirmation d’une incapacité de l’école », écrit Paul Devin, secrétaire général du Snpi-Fsu, sur son blog. « Elle exerce sa mission éducative en construisant avec la patience nécessaire les savoirs et la culture commune qui permettront à chaque citoyenne, chaque citoyen d’exercer sa liberté avec raison. Rien qui ne puisse se résoudre autrement que dans le lent travail qui exerce la pensée, fonde l’esprit critique sur la raison et apprend à soumettre les choix et les actes à l’exigence de la réflexion. Qui oserait confondre cette lutte contre l’intolérance et l’extrémisme par l’éducation avec une lâcheté laxiste ? » (…)
Aurons-nous la force lundi de cacher notre émotion ? Non. Difficile de surmonter notre tristesse devant tant de vies fauchées par des criminels sans pitié. Difficile de ne pas être hanté par le souvenir de ces visages, si jeunes, d’inconnus qui nous sont si proches et dont la vie s’est arrêtée tragiquement le 13 novembre. Difficile de ne pas pleurer tous ces crimes. Impossible de faire face aux élèves sans révéler notre humanité.
L’attentat contre Charlie Hebdo impose à l’Ecole un double défi. Celui de dépasser la douleur et l’émotion au profit de la réflexion. Celui de ne pas enfermer l’Ecole sous un unanimisme de façade sur des pseudos valeurs recuites mais d’interroger avec impertinence les valeurs que nous voulons pour notre pays et notre école…
Le Café pédagogique est un média associatif, imaginé et développé par des enseignants.
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