« L’école inclusive nécessite de partir des besoins des élèves et non du peu de moyens présents dans les écoles et les établissements scolaires » ajoute l’organisation qui porte la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH à chaque instance ministérielle « Il faut former massivement les personnels, baisser le nombre d’élèves par classe mais également inclure et recruter des personnels médico-sociaux dans l’école ; surtout il faut garantir aux personnels AESH, qui font l’école inclusive, un vrai statut de la Fonction publique. L’accompagnement des élèves en situation de handicap est un véritable métier qui doit être reconnu par l’Éducation nationale. Il est intolérable de continuer à maintenir dans la précarité les 132 000 personnels AESH, dont plus de 90% sont des femmes, qui accompagnent les élèves en situation de handicap avec des salaires de 800 à 900 euros en moyenne. À l’Assemblée nationale, les députés d’extrême-droite, de la majorité présidentielle et le Ministre Ndiaye s’opposent systématiquement à la création d’un statut pour les AESH. Ce refus met au jour d’une part le mépris du Ministre et du gouvernement pour les travailleuses précaires que sont les AESH et la méconnaissance des difficultés des personnels sur le terrain car il oppose l’aide humaine qu’apportent les AESH aux élèves à toutes les autres compensations possibles. L’aide humaine est indispensable pour penser d’autres compensations. De même, le Ministre Ndiaye entend continuer à dégrader leurs conditions de travail en s’entêtant avec le PIAL et le double employeur ».
