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Pap Ndiaye était attendu lors de la séance des questions au gouvernement le 12 juillet. Le ministre a du répondre en premier lieu à Roger Chudeau (RN), ancien conseiller de Robien rue de Grenelle, puis de Fillon à Matignon et ancien directeur de l’encadrement sous X Darcos. Celui-ci l’a interrogé sur « la montée de l’islamisme » dans les écoles. Lisant laborieusement la fiche que ses services lui ont préparé, Pap Ndiaye s’est positionné en continuateur de JM Blanquer. « Je confirme la priorité donnée au français et aux maths… amorcée lors du quinquennat précédent », dit-il. Il enchaine sur la réforme de la formation des enseignants, les évaluations nationales et les dédoublements et vante la laïcité « pilier de notre école ». Puis ce sont Laurent Croizier (Modem) et Rodrigo Arenas (LFI) qui interrogent le ministre sur la crise du recrutement. R Arenas ironise sur la multiplication des job datings. Pour P Ndiaye, la crise est due « à une situation particulière » du fait de la réforme de la formation, et a aussi une dimension structurelle. « Nous devons engager une cation déterminée pour renforcer l’attractivité du métier », dit-il sans préciser quelle action. Il évoque « les engagements du président de la République et de la 1ère ministre » pour une « revalorisation dans le cadre du pacte avec les enseignants ». Aucune réponse précise n’est donnée aux députés. Est ce parce qu’à l’Elysée aucune décision n’est prise ? Le ministre a subi son baptême du feu…