Le temps scolaire prolongé de deux heures hebdomadaires
Selon Radio-Canada, le gouvernement du Québec devrait prolonger de deux heures la scolarité hebdomadaire des écoliers. Une heure serait consacrée à l’EPS, l’autre heure aux matières de base. Les Québécois ne bénéficient que de 738 heures de cours par an (68 heures de moins que la moyenne de l’OCDE).
http://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200302/25/009-enseignement.shtml
Le Québec construit aussi son espace numérique
Le Café s’est fait l’écho de l’important projet français d’Espace numérique des Savoirs. Au Québec le ministère de l’éducation annonce la mise à disposition des écoles des archives des principaux quotidiens de la province (La Presse, Le Soleil, Le Nouvelliste, etc. Trois mille écoles primaires et secondaires pourront dès 2004 utiliser gratuitement tous les articles publiés depuis 1990.
http://www.cyberpresse.ca/ados/article/1,141,1805,022003,205391.shtml
L’éducation aux médias au Québec
L’éducation aux médias est intégrée dans le nouveau programme d’étude de l’école québécoise, du primaire au secondaire. Afin d’aider les enseignants, le site L’actualité en classe propose des fiches méthodologiques ainsi que des fiches interactives permettant à l’enseignant de présenter des faits d’actualité sous un angle qui amène les enfants à avoir un regard averti sur la presse. Parmi les nouvelles fiches, celle sur la menace de guerre en Irak propose des cheminements critiques dan les médias et une réflexion citoyenne sur la guerre.
http://www.actualiteenclasse.com
Au Québec, la FCSQ relance le débat sur les bons d’étude
Le bon d’étude est un système de financement du système éducatif par l’attribution aux parents d’un bon correspondant aux frais éducatifs qu’ils peuvent utiliser dans l’école de leur choix, en l’absence de toute carte scolaire. Il est utilisé en Angleterre par exemple. Au moment où cette mesure est évoquée au Québec, la Fédération des commissions scolaires du Québec publie une étude pour en évaluer les conséquences. Pour la FCSQ elles sont nettement négatives. La FCSQ relève que « l’implantation de bons d’étude entraînerait une concurrence malsaine entre les écoles qui risquerait de les conduire à une hiérarchisation… On ferait face à une école publique qui se consacrerait exclusivement au rendement académique en délaissant les autres objectifs de l’enseignement ». Elle apporterait des ressources supplémentaires aux écoles privées et entraînerait la fermeture de nombreuses écoles rurales ou adaptées. L’étude conclue : « leur mise en place comporte bien peu d’avantages.. Alors que la concentration des élèves en difficulté entraîne des problématiques importantes, il n’a pas été démontré que la concentration des élèves performants serait un choix constructif socialement ». La question est donc bien posée, celle des inégalités sociales à l’école. Nous la connaissons également en France, pays de la carte scolaire.
http://www.fcsq.qc.ca/Dossiers/Bons_d_etudes/index.html
