« L’institution scolaire a été utilisée pour parvenir à un
résultat, la reconduite à la frontière de la mère, qui certes est conforme à
la loi mais n’est certainement pas favorable à cet enfant, scolarisé depuis
plus d’un an… Il serait particulièrement dangereux que la prise en compte de
l’intérêt de l’enfant disparaisse derrière les nécessités d’exécuter des
décisions, quelque incontestables qu’elles soient ». Pour Claire Brisset,
défenseure des enfants, les deux interventions de police à Rennes et dans
le Var ne respectent pas la Convention internationale des droits de
l’enfant, un traité que la France a signé. L’affaire de Rennes pose aussi un
cas de conscience aux enseignants. L’adjoint de l’inspecteur d’académie,
utilisé par la police pour arrêter la mère, en situation irrégulière, du
petit Randy, s’est déclaré « très ému en tant qu’homme et grand-père ».
L’enjeu c’est la nécessaire collaboration des administrations localement. C.
Brisset conclue : » De telles interventions compromettent lourdement les
efforts faits depuis des années par les institutions pour mieux travailler
ensemble, dans le respect des enfants, des parents et des missions de
l’école ».
Site Défenseure des enfants
La
Convention des droits de l’enfant
Article sur Rennes
