Par Elisabeth Laurent
Les actes du séminaire de Janvier 2007
« Rien n’assure que pris en lui-même, l’art ait une capacité intrinsèque à faire nécessairement reculer l’échec scolaire, à réduire les inégalités sociales, à contribuer à former le citoyen ou à armer les jeunes sur le marché du travail. Je rappellerai que de très grandes civilisations ont accordé une place majeure à l’art et qu’elles étaient elles-mêmes profondément et structurellement inégalitaires. Pourquoi donc nos sociétés démocratiques ont-elles choisi de faire de l’accès à l’art un vecteur important de la constitution d’un univers commun ? Je me risquerai à avancer ici deux raisons. La première tient au fait que les couches cultivées comme les responsables des politiques éducatives s’accordent à voir dans l’art un accès à une forme modernisée de ce que l’on appelait hier encore les humanités… La seconde raison est d’ordre plus pédagogique : alors que l’exercice de l’enseignement et de la transmission des savoirs est devenue plus ardue dans ce monde ouvert, nos sociétés optent pour une certaine forme d’ouverture des structures d’éducation et de formation. Elles tendent ainsi à favoriser le désenclavement et la collaboration d’acteurs divers autour des élèves et des enfants : professeurs, artistes, médiateurs ». EduSCol publie les Actes du séminaire de janvier 2007. Des contributions intéressantes mais où la LOLF tient une bonne place.
Eduscol
http://eduscol.education.fr/D0217/actes_EAC.htm
