Loin d’être une suspension dans le cadre d’une remise en question de la professionnalité de la directrice – par ailleurs enseignante de la classe de la victime, cette suspension est à titre conservatoire comme nous l’explique Mathilde Marnière, secrétaire départementale de la FSU-SNUipp qui est en contact avec directrice.
« Avec tout le battage médiatique, la collègue avait besoin d’être protégée, d’où la suspension à titre conservatoire décidée par le rectorat. Pour protéger la collègue, il y avait deux solutions : soit l’arrêt de trvail – avec perte de salaire, soit la suspension conservatoire ». « Lorsqu’un fait grave survient dans une école ou un établissement scolaire, et que cet événement fait à la fois l’objet d’une enquête judiciaire et d’une importante exposition médiatique, les conditions de travail de certains personnels peuvent être fortement altérées » justifie le rectorat. « L’institution scolaire a alors le devoir de préserver ces personnels en procédant à une suspension. Cette mesure administrative ne constitue donc pas une sanction disciplinaire, ce qui a été clairement expliqué à la directrice de l’école. Il s’agit d’une mesure strictement conservatoire qui ne présume aucunement de la responsabilité de l’agent. Elle est prise pour une durée maximum de 4 mois ».
