Depuis la loi Aubry de 2001, tous les élèves doivent avoir trois séances d’éducation à la sexualité par an. Pourtant, en école et au lycée, moins de 15% en bénéficient, au collège, c’est moins de 20%. « Le défaut de mise en œuvre d’une éducation à la sexualité effective sur l’ensemble du territoire national entraine des conséquences graves : augmentations des idées reçues sur les infections sexuellement transmissibles (IST), croissance des violences sexistes et sexuelles et du cyberharcèlement, augmentation des violences LGBTQIAphobes responsables du mal-être de nombreux·ses jeunes, pouvant entraîner des tentatives de suicides ou des suicides » écrit le collectif dans son livre blanc « Pour une véritable éducation à la sexualité ».
Ce livre blanc est « l’expression consensuelle des parties prenantes à l’ES (Ndlr : éducation à la sexualité) » et rassemble « arguments, enjeux, chiffres mais surtout préconisations à destination des pouvoirs publics et des institutions en charge de la gouvernance et de la mise en pratique ».
Le collectif a remis son livre blanc au sénat lundi 6 novembre.
Pour découvrir le livre blanc, c’est ici
