Des parents satisfaits mais qui regrettent le bon vieux temps
Nostalgie. C’est ce qui ressort du sondage rĂ©alisĂ© par la Sofres pour les Entretiens Nathan qui, comme par hasard, ont pour thème  » « Quel avenir pour l’Ă©cole? Entre passĂ©isme nostalgique et utopie moderniste ».
Le passĂ©isme c’est justement ce qui ressort de ce sondage. Les trois quarts des parents et des enseignants estiment que l’Ecole fonctionne bien… mais, forcĂ©ment, « moins bien qu’avant ». Et presque la moitiĂ© des uns et des autres croit que ça ira encore plus mal Ă l’avenir.
Pourtant ils trouvent que le matĂ©riel pĂ©dagogique est plus abondant, que les relations profs -parents sont meilleures et que cotĂ© notes c’est mieux aussi. Ce qui se dĂ©grade, c’est l’autoritĂ© des professeurs (84% des parents et des profs) et la transmission de valeurs morales et civiques (les trois quarts des uns et des autres). Dans les disciplines tout va mieux sauf, bien sĂ»r, l’orthographe et la lecture.
Les remèdes : plus de profs, plus de surveillants, plus d’ordinateurs aussi : la très grande majoritĂ© des parents veulent un ordinateur par Ă©lève mĂŞme s’ils estiment que ça creusera les inĂ©galitĂ©s.
De ce questionnaire traditionaliste le CafĂ© a surtout retenu la mise en Ă©vidence de poches de souffrances. Les L.P., les Ă©tablissements de rĂ©gion parisienne comptent davantage d’enseignants en souffrance.
http://permanent.nouvelobs.com/dossiers/documents/sondage_educ_nathan.pdf
http://www.nathan.fr/entretiens/
Touts petits et déjà inégaux
« Le nombre de places dans les crèches collectives ou familiales est très variable d’une rĂ©gion Ă l’autre. Certaines ont un taux d’Ă©quipement très Ă©levĂ© : l’Ile de France arrive en tĂŞte avec 175 places offertes pour 1 000 enfants de moins de trois ans… A l’inverse, la rĂ©gion Nord Pas-de-Calais a un taux d’Ă©quipement faible, 36 places pour 1 000 enfants, alors que les enfants de moins de 3 ans sont plus nombreux qu’ailleurs (4,2%) ». L’observatoire des inĂ©galitĂ©s met en Ă©vidence ces inĂ©galitĂ©s d’accès aux crèches.
http://www.inegalites.fr/article.php3?id_article=584
Quand les progrès de la scolarisation se font aux dĂ©pens des tout petits. A propos du Rapport mondial sur l’Ă©ducation pour tous
« MalgrĂ© l’impact avĂ©rĂ© des interventions prĂ©coces sur le bien-ĂŞtre des enfants et leur future rĂ©ussite scolaire, très peu nombreux sont les pays, en particulier dans le monde en dĂ©veloppement, qui ont une politique nationale de la petite enfance qui intègre la protection, la santĂ© et la nutrition avec l’Ă©ducation. Ce sont pourtant les enfants pauvres et dĂ©favorisĂ©s qui peuvent le plus profiter de ces programmes ». RĂ©alisĂ© par l’Unesco, le Rapport mondial de suivi sur l’Ă©ducation pour tous 2007 met le doigt sur l’inĂ©galitĂ© d’accès Ă l’enseignement prĂ©Ă©lĂ©mentaire.
« La scolarisation dans l’enseignement prĂ©Ă©lĂ©mentaire a triplĂ© depuis 1970 mais le taux reste très bas dans la plupart des pays en dĂ©veloppement ». En effet, il est de 12% en Afrique subsaharienne, de 16% dans les pays arabes, de 40% en Asie de l’est. Encore faut-il noter que la moitiĂ© des pays du monde n’ont pas de programme de scolarisation avant 3 ans.
Pour l’Unesco cette situation est prĂ©judiciable aux enfants des milieux dĂ©favorisĂ©s. Elle est Ă©galement contraire Ă la Convention internationale des droits de l’enfant.
Comment l’expliquer ? Pour l’Unesco, les gouvernements accordent peu d’importance Ă l’enseignement prĂ©Ă©lĂ©mentaire dans leurs dĂ©penses ». D’une certaine façon ces enfants font les frais du dĂ©veloppement des autres secteurs de l’Ă©ducation.
Dans les pays en dĂ©veloppement, les Ă©tats ont Ă©normĂ©ment augmentĂ© leur offre Ă©ducative dans l’Ă©lĂ©mentaire. Aujourd’hui le taux de scolarisation Ă ce niveau atteint 86%. Il a progressĂ© de 27% en Afrique subsaharienne, de 19% en Asie du sud (mais seulement de 6% dans les pays arabes). Cette croissance a crĂ©Ă© des tensions dans les finances publiques Ă la fois parce qu’il a fallu embaucher des enseignants et construire des Ă©coles et parce qu’il a fallu dĂ©velopper des programmes spĂ©cifiques pour faire venir les enfants pauvres, les filles, les minoritĂ©s et les ruraux Ă l’Ă©cole. Par exemple, certains Ă©tats ont supprimĂ© les frais d’Ă©colage payĂ©s par les parents et ont du les supplĂ©er. Ailleurs les Ă©coles distribuent de la nourriture. Souvent il a fallu amĂ©nager les Ă©coles pour accueillir les filles (mĂŞme si encore aujourd’hui seules 94 filles sont scolarisĂ©es pour 100 garçons). Ou encore dĂ©velopper du matĂ©riel scolaire en langue locale.
A ces tensions gĂ©nĂ©rĂ©es par le dĂ©veloppement rapide du primaire, s’ajoutent maintenant celles qui proviennent de l’explosion du secondaire. Un secteur qui progresse et qui devrait continuer Ă le faire (le taux de scolarisation du secondaire n’est encore que de 30% en Afrique subsaharienne, 51% en Asie du sud et 66% dans les pays arabes).
Dans les pays dĂ©veloppĂ©s, « un nombre croissant de pays accorde une prioritĂ© Ă©levĂ©e Ă l’Ă©ducation des tout jeunes enfants ainsi qu’Ă la qualitĂ© des services. Les premières annĂ©es sont de plus en plus considĂ©rĂ©es comme l’une des clĂ©s de la rĂ©ussite des politiques sociales, familiales et Ă©ducatives » Ă©voquait un rĂ©cent rapport de l’Ocde. La plupart des pays dĂ©veloppĂ©s sont engagĂ©s dans des politiques qui visent Ă augmenter leurs investissements dans ce domaine. La France paraĂ®t particulièrement bien placĂ©e avec un effort financier qui est Ă peu près le double de celui des grands pays dĂ©veloppĂ©s.
Mais, en France, la crise rattrape la scolarisation Ă deux ans qui est en chute libre : le taux de scolarisation Ă deux ans est passĂ© de 35% en 2000-2001 Ă 24% en 2005-2006. Cela rĂ©sulte d’un double mouvement. Les bambins sont victimes de la pression des choix budgĂ©taires : ici on privilĂ©gie le budget des universitĂ©s Ă celui du prĂ©Ă©lĂ©mentaire. Surtout le principe mĂŞme de la scolarisation Ă deux ans est contestĂ© par certains psychiatres.
Pourtant des travaux ont attestĂ© des bienfaits de la scolarisation prĂ©coce, particulièrement pour les enfants des familles dĂ©favorisĂ©es. On le savait en France depuis l’Ă©tude de J.P. Caille :  » « À l’entrĂ©e en CP, les Ă©valuations cognitives des Ă©lèves montrent que ce sont les Ă©lèves des catĂ©gories sociales dĂ©favorisĂ©es, mais aussi ceux des catĂ©gories sociales les plus favorisĂ©es qui bĂ©nĂ©ficient le plus de la scolarisation prĂ©coce. Elle est Ă©galement plus bĂ©nĂ©fique en ZEP que hors ZEP. Concernant l’accès au CE2 sans redoublement, Ă©galement, l’effet positif associĂ© Ă une scolarisation Ă deux ans s’observe principalement chez les enfants de cadres et d’ouvriers, et bĂ©nĂ©ficie particulièrement aux Ă©lèves de nationalitĂ© Ă©trangère ou de parents immigrĂ©s ».
Il est intĂ©ressant de voir l’Ocde, puis maintenant l’Unesco appeler les Etats Ă se mobiliser pour le dĂ©veloppement du prĂ©Ă©lĂ©mentaire. Cette Ă©volution mondiale sera-t-elle assez forte pour inverser la tendance en France et surtout permettre une amĂ©lioration du sort des enfants des PVD ? L’Ă©galitĂ© des chances passe par lĂ .
http://portal.unesco.org/education/en/ev.php-URL_ID=49591&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/09/index200906.aspx
Une mère de famille sanctionnée pour absentéisme
400 euros : c’est l’amende qu’une mère de famille de Cambrai (59) a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă payer pour les absences rĂ©pĂ©tĂ©es de son fils de 14 ans au collège.
Cette politique est couramment utilisĂ©e en Angleterre oĂą elle n’arrive pas Ă faire baisser le taux d’absentĂ©isme. La rĂ©cente loi sur le contrat parental prĂ©voit Ă©galement, en France, la suppression des allocations familiales par le prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral.
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/Absenteisme-d-un-collegien-une-mere-condamnee-a-400-euros-d-amende.html
Le poids des cartables pèse sur l’Ecole
Le 6 novembre pour la rentrĂ©e, la Peep organisait une « opĂ©ration pesĂ©e » Ă L’Hay les Roses. Les cartables des collĂ©giens s’Ă©chelonnaient de 4 Ă 13 kilos soit nettement plus que le poids rĂ©glementaire. A vrai dire, la question est ancienne. La numĂ©risation apportera-t-elle la solution ?
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/A-L-Ha-les-Roses-pesee-des-cartables-pour-denoncer-leur-poids-excessif.html
http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/educationnation/dossier.asp?ida=402745
Une laurĂ©ate du Prix National de l’Education privĂ©e de bourse
Comment l’Ă©ducation nationale peut-elle laisser tomber la meilleure lycĂ©enne de France et lui refuser une bourse de mĂ©rite ? L’histoire de Clotilde Berthe illustre de façon Ă©clatante les lourdeurs du fonctionnement administratif du ministère de l’Ă©ducation nationale. Peut-ĂŞtre montre-t-elle Ă©galement les limites des dispositifs « au mĂ©rite » ?
Revenons en arrière : le 7 juin 2005, lors d’une cĂ©rĂ©monie au ministère, Gilles de Robien remet personnellement Ă Clotilde Berthe, Ă©lève au LycĂ©e Bernard Palissy de Gien, le Prix National de l’Education. Ce prix, selon le Bulletin officiel du ministère, « est attribuĂ© Ă un(e) laurĂ©at(e)… (qui) devra possĂ©der un ensemble de qualitĂ©s : rĂ©ussite scolaire, palmarès sportif, engagement personnel au service de la collectivitĂ©, dĂ©montrant des capacitĂ©s Ă s’engager Ă tous les niveaux (scolaire, sportif et social), aussi bien dans le cadre de l’Ă©tablissement que hors de l’Ă©tablissement… Plus qu’une distinction honorant les qualitĂ©s personnelles d’un Ă©lève, le prix de l’Ă©ducation a donc aussi valeur d’exemple et d’entraĂ®nement pour l’ensemble de la communautĂ© scolaire et permet de valoriser la diversitĂ© des talents et la multiplicitĂ© des rĂ©ussites ». On aura compris qu’il rĂ©compense le « meilleur lycĂ©en de France », c’est-Ă -dire celui qui cumule un bon niveau scolaire et sportif avec un esprit de camaraderie remarquĂ©.
RentrĂ©e 2005 : Clotilde Berthe entame des Ă©tudes de mĂ©decine. Celles-ci pèsent fortement sur le budget modeste de sa famille. Ses parents demandent une bourse de mĂ©rite (6 100 euros par an) qui lui permettrait de ne pas avoir Ă travailler pour payer ses Ă©tudes. La bourse lui est refusĂ©e. Des dĂ©marches auprès du recteur d’OrlĂ©ans-Tours, puis auprès du cabinet de Gilles de Robien se heurtent Ă un refus.
Pour l’administration, Clotilde Berthe aurait du dĂ©poser un dossier de demande de bourse sociale Ă©tudiante dans le courant de l’annĂ©e scolaire 2004-2005. Comme l’explique le recteur d’OrlĂ©ans-Tours « un appel Ă candidature est adressĂ© chaque annĂ©e mi-juillet aux jeunes bacheliers ayant obtenu le baccalaurĂ©at avec « mention très bien » (c’est le cas de C. Berthe) et reçu un avis d’attribution conditionnelle de bourse d’enseignement supĂ©rieur… Votre fille n’a pu Ă cette Ă©poque ĂŞtre sollicitĂ©e puisqu’elle n’avait pas au prĂ©alable constituĂ© de dossier de demande de bourse sur critères sociaux. » Bien que les bourses de mĂ©rite ne soient pas attribuĂ©es automatiquement, pour le ministère les dĂ©lais sont dĂ©passĂ©s. Les demandes de Mlle Berthe sont rejetĂ©es.
Mme Berthe souligne qu’elle ne pouvait pas prĂ©voir plusieurs mois Ă l’avance que sa fille aurait la mention très bien au bac et qu’elle obtiendrait cette si Ă©clatante distinction. Elle regrette maintenant de ne pas avoir rempli Ă tout hasard un dossier. « Dans tous les cas, mĂŞme si nous n’arrivons pas Ă nous faire entendre, nous voulons que notre histoire serve aux autres familles. Il faut qu’elles sachent qu’elles doivent toujours dĂ©poser un dossier de bourse avant d’envoyer un enfant Ă l’université » a dĂ©clarĂ© Mme Berthe au CafĂ©.
Peut-ĂŞtre aussi les fĂ©licitations du recteur, la rĂ©ception au ministère, la remise de ce prix exceptionnel des mains du ministre ont pu laisser croire que Clotilde Berthe avait bien mĂ©ritĂ© et qu’elle serait suivie avec sympathie par l’Etat.
Un an après, l’atterrissage est rude. L’Ă©lève « exemplaire » garde des enfants pour payer ses Ă©tudes en mĂ©decine, au risque de louper le concours d’entrĂ©e en seconde annĂ©e.
Le 31 aoĂ»t 2006, lors de sa confĂ©rence de presse de rentrĂ©e, Gilles de Robien Ă©voquait le mĂ©rite. « J’ai voulu que la promotion par le mĂ©rite retrouve toute sa place Ă l’Education nationale… L’Education nationale a aussi le devoir de distinguer par une aide tous ceux qui par leurs efforts ont montrĂ© qu’ils Ă©taient attachĂ©s Ă l’ambition scolaire, qu’ils voulaient rĂ©ussir. Nous avons donc dĂ©cidĂ© un effort sans prĂ©cĂ©dent en faveur des bourses au mĂ©rite… C’est… un signe Ă©vident de notre volontĂ© de relancer l’ambition scolaire ». Effectivement Clotilde Berthe est « un cas exemplaire ».
http://www.education.gouv.fr/cid705/index.html
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/06/index080605.aspx
http://bemol.ac-orleans-tours.fr/rectorat/documentation/files/documentation/espacepublic-2.pdf
Les parents veulent dĂ©velopper l’enseignement du breton
« Dans le Finistère, les services acadĂ©miques semblent rĂ©pondre de manière satisfaisante aux demandes parentales concernant l’enseignement en breton Ă paritĂ© horaire dans les Ă©coles publiques. Cette annĂ©e, quatre Ă©coles ont ouvert pour la première fois une classe bilingue et d’autres Ă©coles ont vu leur filière breton-français confortĂ©e. Il semble incomprĂ©hensible au regard de l’Ă©galitĂ© de traitement des citoyens face au service public d’Ă©ducation qu’il n’en soit pas de mĂŞme dans les autres dĂ©partements placĂ©s sous votre juridiction. En particulier dans le Morbihan et les CĂ´tes d’Armor oĂą des demandes parentales, conformes pourtant aux circulaires de l’Education nationale concernant la crĂ©ation de classes bilingues Ă paritĂ© horaire, ne sont pas satisfaites ». La Fcpe du Finistère demande l’ouverture de classes bilingues dans les Ă©coles de Bulat- Pestivien et de Languidic.
http://www.fcpe29.fr/communiques-du-cdpe29/refus-classes-bilingues/
La Peep embarrassée par la carte scolaire
 » Lorsque les familles trouveront Ă proximitĂ© de leur domicile des Ă©tablissements Ă la mesure de leurs attentes pour la grande majoritĂ© des Ă©lèves, les transferts de secteurs devraient disparaĂ®tre d’eux-mĂŞmes ». Cette conclusion des propositions de la Peep sur la sectorisation illustre l’embarras de l’association de parents d’Ă©lèves. Comment faire plaisir aux attentes de tous, y compris aux moins recommandables ?
Du coup la Peep fait davantage un inventaire qu’elle ne prend position.  » Puisque l’attrait des « bons Ă©tablissements n’est plus Ă faire », il faut prendre en charge et apporter encore plus Ă ceux qui n’ont plus d’attrait pour les familles » d’un cĂ´tĂ©,  » ne faudrait-il pas revoir l’idĂ©e gĂ©nĂ©reuse des annĂ©es 70-80 de la totale hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des classes en terme de niveau ? Certains collèges de quartiers moins rĂ©putĂ©s ont su garder leur population scolaire en osant proposer des classes « Ă profil » » de l’autre. Dans la liste des propositions, nous avons Ă©galement relevĂ© cette suggestion vraiment rĂ©volutionnaire :  » il peut ĂŞtre envisagĂ© d’imposer sur chaque secteur d’Ă©tablissement un quartier reconnu dĂ©favorisĂ© sur la ville ou le canton, au mĂŞme titre que la loi Gayssot demande Ă chaque commune d’accueillir 20 % de logement HLM sur son territoire. Il serait par exemple imposĂ© aux collèges publics d’avoir un pourcentage de 20 % d’enfants issus de ces quartiers ou rĂ©pondant Ă des critères sociaux dĂ©finis. Les dotations pourraient ĂŞtre mise en place en fonction de ces objectifs atteints ou dĂ©passĂ©s ».
http://www.peep.asso.fr/documents/contenu/propositions_sectorisation_oct06.pdf
La Peep condamne la campagne de Sos Education
« La FĂ©dĂ©ration PEEP (Parents d’Elèves de l’Enseignement Public), n’a pas attendu les querelles actuelles pour se prĂ©occuper du niveau en lecture des Ă©lèves. Elle refuse que ce point crucial de la rĂ©ussite des enfants Ă l’Ă©cole devienne un enjeu d’idĂ©ologies politiciennes et fasse l’objet d’une inadmissible campagne de dĂ©lation des enseignants par les parents ». Après la Fcpe, qui s’Ă©tait Ă©levĂ©e dès le 17 octobre contre la campagne de Sos Education, la Peep adopte une position modĂ©rĂ©e sur l’apprentissage de la lecture. Elle assure que « la mise en oeuvre pĂ©dagogique et didactique de cet enseignement, dans le respect des programmes, est du ressort de l’enseignant, le mieux Ă mĂŞme de connaĂ®tre ses Ă©lèves et leurs besoins ».
http://www.peep.asso.fr/actualite.php?id_actu=105&PHPSESSID=897670ece1d4c07f6bb7a676ba1bc638
http://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/a/actualite-fcpe-1535.php?PHPSESSID=kr3a5gmrtg4f18h42f2mccjbs2
RentrĂ©e difficile pour les Ă©lèves handicapĂ©s estime l’Apajh
Selon le Collectif pour la refondation d’une politique du handicap, qui regroupe une trentaine d’associations dont l’Apajh, la rentrĂ©e reste difficile pour les Ă©lèves handicapĂ©s. La moitiĂ© des appels reçus par le Collectif porteraient sur l’insuffisance des moyens accordĂ©s. L’obtention d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) serait difficile aussi bien du fait du manque d’effectifs que du manque d’heures attribuĂ©es.
Selon l’AFP, les parents d’un enfant scolarisĂ© Ă Paris auraient portĂ© plainte car en attente depuis deux ans d’une AVS.
http://www.apajh.org/apajh/site_internet/accueil.178.html
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/Un-enfant-handicape-sans-AVS-a-l-ecole-ses-parents-recourent-a-la-justice.html
AccessibilitĂ© et handicap au Salon de l’Ă©ducation
L’accessibilitĂ© de l’Ă©lève en situation de handicap Ă l’Ă©cole sera au coeur d’une table ronde organisĂ©e au Salon de l’Ă©ducation le dimanche 19 novembre Ă 9h45. La loi du 11/02/05 qui a inscrit la norme de l’intĂ©gration scolaire des enfants handicapĂ©s n’a pas pour autant levĂ© tous les obstacles. Laurence Rambour, juriste en charge des questions scolaires au sein de l’AFM, Alexis Riday, Ă©tudiant et auteur du livre « A la Fac comme dur des roulettes » (Dianoia) Ă©changeront sur cette rĂ©forme essentielle.
http://www.salon-education.org/articles.php?lng=fr&pg=73
Télécharger une invitation gratuite
http://www.salon-education.org/articles.php?lng=fr&pg=85
Le handicap et l’Ecole dans le Guide de rentrĂ©e
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/r2006_index.aspx
Aider la cantine pour aider l’Ă©cole
Selon Le Soleil, le Programme alimentaire mondial mettra à disposition de 23 collèges sénégalais de zone rurale des vivres pour ouvrir des cantines dans les établissements. Le programme vise à aider à la scolarisation des villageois.
http://fr.allafrica.com/stories/200610301275.html
Ghana : Quand l’Ă©cole explose…
« Les classes se tiendront certainement sous les arbres. Mais qu’est-il prĂ©fĂ©rable ? Un enfant qui ne va pas Ă l’Ă©cole ou un enfant qui a la chance de suivre des cours sous un arbre ? » La suppression des frais de scolaritĂ© a fait exploser le nombre des Ă©coliers au Ghana; Le taux de scolarisation est passĂ© en un an de 59 Ă 69%. RĂ©sultat :il manque 17 000 enseignants et 13 400 salles de classe. L’Etat a demandĂ© aux Ă©glises de prĂŞter leurs salles de rĂ©union et dĂ©cidĂ© d’organiser l’enseignement par session : chaque Ă©lève ne va Ă l’Ă©cole qu’une demi-journĂ©e.
http://fr.allafrica.com/stories/200610130843.html
Une nouvelle édition du Café pédagogique
Recevez gratuitement chez vous toutes les informations nĂ©cessaires aux parents pour aider leur enfant dans sa vie scolaire et son orientation. Parents, lycĂ©ens et enseignants, si vous vous intĂ©ressez Ă l’orientation, Ă la psychologie et au mode de vie des jeunes, abonnez-vous ! Cette Ă©dition mensuelle paraĂ®t tous les 15 du mois.
http://www.cafepedagogique.net/AlertsAndSubscriptions.aspx