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Université d'Automne SNUipp 2012 |
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| | Une université sous le vent de la refondationElle vient de Bretagne, elle vient du village d’à côté, il vient de Saint Etienne, elles arrivent du Vaucluse et des Landes, ils ont pris le train de Paris, ils ont loué un minibus, elle a l’accent alsacien, il parle couramment occitan. En groupe, en duo, en solo, par la route ou par le rail, ils se sont donné rendez-vous à Leucate aux touts débuts des vacances de la Toussaint. | |
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| | Sébastien Sihr : "plus que des promesses, des actes !" La priorité affichée dans les discours en faveur de l’école primaire va-t-elle tenir dans les actes ? Ouvrant l’édition 2012 de l’Université d’Automne du SNUipp, Sébastien Sihr veut rendre compte des tensions des négociations de la semaine : « Nous avons contribué à porter dans le débat public nos exigences pour la maternelle et de la scolarisation des petits, le « plus de maitres que de classes », une vraie formation. Ces idées sont désormais passées dans l’opinion publique : on n’ose plus contester que les premières réussites, les premières préventions, construisent l’avenir des élèves ». | | | Festival d'humanité pour les quinze ans de Rue du Monde"On se sent bien avec les gens avec qui on partage des valeurs et des enthousiasmes". Mais foin de conférences, Alain Serres a décidé de lancer la machine à plaisir à découvertes devant la pleinière rassemblée. Il retrace les quinze années de combat de sa maison d'édition qui a réussi à se faire une place "en toute indépendance, et avec quatre pattes posées sur le sol. D'abord, partager du beau, des valeurs, de l'esprit critique,et quelques torches qui aident à trouver un chemin, jouer avec la vie". | |
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| | | Michel Fayol : "N'allez pas trop vite !" Quel fil conducteur pour conduire les activités d'enseignement à l'école maternelle ? La question ne va pas de soi, et c'est un enjeu fondamental, explique Michel Fayol qui souhaite initier son propos à partir d'une idée simple : ce sont les élèves qui apprennent, lentement, difficilement, généralement dans des difficultés que sous-estiment les enseignants. | | | Emmanuel Sander : "appuyez-vous sur les conceptions pour les transformer" Apprendre par analogie, c’est s’appuyer sur ce qu’on connait pour conceptualiser progressivement ce qu’on ne connait pas. Une « clé », c’est d’abord un morceau de métal avant de devenir une carte magnétique, ou même un logiciel informatique. La catégorie s’étend au fur et à mesure des usages et des inventions technologiques. | | | | | | Danièle Cogis : "en orthographe comme en sciences..."Plusieurs enquêtes montrent que le nombre d'erreurs d'orthographe grammaticale a augmenté en moins de vingt ans. Il est donc nécessaire de se poser des questions. Si les missions de l'Ecole primaire se multiplient, si nombre de nouveaux publics sont accueillis, il n'empêche que le volume horaire du français est largement en recul, au moment même où les exigences montent. "La masse critique est-elle suffisante pour le déclenchement en chaine d'automatisme, comme le dirait un enseignant de sciences ?" se demande Danièle Cogis. | | | Joëlle Gonthier « enseigner les arts plastiques à l'école c'est comme enseigner la natation sans eau. »L’enseignement artistique souffre d’un mal profond : il contient dans son nom le mot « artistique ». Comment alors être pris au sérieux ? Le mot enseignement est remplacé par activité et ce qu’on retient, c’est que ça détend, ça relaxe mais qu’on n’apprend pas forcément quelque chose lors de ces activités, en un mot, c’est récréatif. Joëlle Gonthier est venue à Leucate nous prouver le contraire, et de magistrale façon. | |
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| | | Marie-Rose Moro : "La réussite scolaire fait partie du projet migratoire" Les enfants de l’immigration, une chance pour l’école ?
Derrière l'apparente provocation, Marie-Rose Moro tient une posture portée par une expérience personnelle : son instituteur fut celui qui, à la fois, contribua de manière décisive à son insertion scolaire et changea son prénom pour le franciser...). C'est sa carrière professionnelle de professeur en psychiatrie de l'enfant qui l'amène à ouvrir "des consultations pour enfants migrants, c’était à l’hôpital public Avicenne de Bobigny". | | | | | | Un monde nouveau nait il en deux minutes ? Shamengo est une galerie de portraits, d’initiatives pour mieux vivre ensemble. Financé en grande partie par la MGEN, le projet propose de produire et de diffuser des films de 2 minutes relatant de façon positive ces petits riens ou ces grands pas qui contribuent à changer le monde. | | | Michel Miaille : « La laïcité n’est pas une pensée molle qui accepterait tout». Président de la ligue de l’enseignement de l’Herault.et professeur de droit et de sciences politiques à l’Université de Montpelier, lorsque Michel Miaille parle de laïcité, ses deux fonctions se mêlent dans ses paroles pour mieux répondre à nos interrogations . Comment faire vivre et respecter la laïcité à l’école quand elle devient question vive sur la place publique ? | | | Le genre est il affaire d’illusion d’optique ?Quand Cendrine Marro, docteure en psychologie parle égalité hommes/femmes, elle le fait avec humour, traquant les représentations qui collent le genre dans la sphère de l’immuable. Pour elle, le genre n’est pas imposé de l’extérieur, nous le perpétuons dans nos interactions avec autrui. | | | Entre travail réel et travail prescrit : l’activité de bricolage au cœur du métier d’enseignant ?La Loi de 2005 « pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » a favorisé la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap. Frederic Grimaud, enseignant en CLIS et chercheur, a observé en quoi l’accueil d’un élève handicapé participe ou non à de vrais changements dans le métier d’enseignant. De « grosses modifications du contexte entrainent –elles de grosses modifications dans l’activité? » interroge t’il ? Pour répondre à la question, il a effectué une analyse du travail de deux enseignantes. | |
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