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Des enseignants innovants français rencontrent à Helsinki des enseignants innovants du monde entier. Récits et images
Fin de partie
 
ITF et Sof sont finis, nous sommes rentrés d'Helsinki, plein de souvenirs, de projets et d'idées dans la poche.
J'emprunte cette photo à Sébastien pour vous saluer sans oublier de remercier au pasage François, Thierry et Valérie.
A bientôt
Retour sur l'Afrique

Comme en écho à mon dernier article, je reçois de retour en France un message d'Abdourhamane Atji , enseignant burkinabé rencontré au forum de Dakar. Pour palier au manque d'ordinateurs dans son établissement, Atji a monté une salle multimédia. "chez nous c'est la catastrophe: dans les trois axes de l'éducation à savoir les objectifs, les moyens et l'évaluation, nous ne savons pas où aller, nous n'avons pas d'objectifs pour notre école, pas de moyens pour les atteindre et quelle évaluation? Je suis en classe depuis 20 ans et j'en sais quelque chose, nous ne serons pas au rendez-vous pour l'école du futur.", m'écrit il.  Après les six jours passés à Helsinki, le message d'Atji me ramène sur terre. L'accès aux Tice est un rêve pour bon nombre d'enseignants et les systèmes éducatifs au sein desquels ils agissent, ne sont guère émulateurs d'innovations.

Dans ce contexte, les bonnes volontés individuelles sont bien faibles face aux contraintes du système : problèmes de santé publique, de la formation des enseignants, d'accès aux technologies, de travail des enfants. N'en jettez plus sur l'Afrique! Pourtant, c'est bien là que la question de l'éducation est la plus cruciale.

Pour rester tout de même optimiste, je me souviens de la rencontre à Dakar, entre Philippe Steger, enseignant français créateur de Wapeduc et Alassanne Diop, enseignant de l'université de Saint Louis du Sénégal, autour de l'accès à des ressources par le biais de téléphones portables. L'initiative, astucieuse dans une partie du monde où le cellulaire est un moyen de communication répandu, semble bien partie pour être développée. Je n'ai pas trop d'informations sur le sujet pour le moment mais il sera intéressant d'observer comment le système scolaire, les bailleurs de fonds et les entreprises comme Microsoft, se positionnent dans cette affaire.

C'est drôle que je pense à l'Afrique en rentrant d'Helsinki ; sans doute ai je été touchée par le compliment (sous forme de plaisanterie) de Reza Bardien, représentant des partenariats éducatifs Microsoft de l'Afrique du Sud, me décernant le titre de meilleure supportrice de l'Afrique du Forum après avoir interwievé Victor Ngobemi. Ou peut être suis je déjà en manque de soleil et de chaleur?

Photo prise dans l'avion du retour par Fabien Crégut
 
Le (dé) clic du changement
Changeons, changeons, comme un refrain, le changement revient dans les discours et les échanges.  Changement dans les pratiques, changement dans les systèmes, dans les politiques éducatives, dans les outils et dans les pensées. L'invitation au changement de ce forum "school of the future" complète la célébration de l'innovation des rencontres ITF.
 
Quoique. Eduardo Chaves, consultant brésilien en education et technologie, a souligné la nécessité pour les organisations d'innover pour éviter de régresser. Le danger guette les systèmes en bonne marche de fonctionnement qui n'innovent plus pusiqu'en apparence ils n'en ont pas besoin. Les courbes de Pisa illustrent son discours : n'est ce pas lui le brésilien, issu d'un pays fort mal classé, qui vient parler d'innovation en Finlande, championne toutes catégories de l'éducation.
Il est risqué d'innover mais plus encore de ne pas le faire. Et les pays émergents, constituent un lieu fort d'innovation pour peu que l'on reconnaisse la créativité pédagogique au delà des aspects purement technologiques.
Nous l'avions constaté lors du forum des enseignants innovants de Dakar,  les initiatives pédagogiques répondent souvent à des problèmes insolubles avec des moyens classiques, avec usage appuyé des Tice ou non. Pourtant, le continent africain était quasiment absent ici, exclusivement (et brillament) représenté par l'Afrique du Sud.
 

Pour une organisation comme Microsoft, fondée sur la technologie, le discours sur les innovations pédagogiques se construisent essentiellement sur les usages des Tice. Rien ne paraît novateur dans les arguments pédagogiques exposés : travail coopératif, réalisation de projets, ancrage autour de l'apprenant.  La technologie bouscule les besoins, les façons d'apprendre, ouvre des nouvelles pistes mais sert elle la pédagogie ou au contraire, la pédagogie tend elle à servir la technologie?
Je me pose des questions bien compliquées en ce dernier jour. Heureusement, je suis bien entourée pour parvenir à démêler les fils de mes interrogations. Bruno Nibas, directeur de l'école innovante de Chateaudun, fort de son projet, me démontre que la démarche pédagogique, les objectifs poursuivis en terme d'acquisition de compétences, sont fondamentaux. Peut être alors est ce une vision typiquement française.
Denis Meuret, enseignant en sciences de l'éducation à l'Université de Bourgogne, m'explique patiemment que le changement  nécessaire pour le système français serait plutôt du côté de l'évaluation, de l'"accountability" (je ne sais comment traduire ce terme). Culturellement,  nous ne sommes pas portés à analyser ce que nous faisons, à tirer des résultats néfgatifs ou positifs de l'évaluation des changements à conduire dans nos pratiques, l'erreur est  associée à la faute, à la culpabilité. "Issu de Rousseau et Durkheim, le modèle français prône l’élévation à la Raison, à la Liberté, par la maîtrise, l’inhibition, le sacrifice. ", je repique le texte de Patrick Picard sur le dernier ouvrage de Denis Meuret "Gouverner l'école une comparaison France/Etats Unis". Rendre des comptes, je crois qu'"accountability" contient aussi cette notion, est compliqué dans le système français. Rendre des comptes à qui : à l'élève, aux parents, à l'insepcteur, à la collectivité territoriale, à son directeur, ses collègues. Je repense à l'éole finlandaise visitée hier et à son mode de gouvernance qui inclut tous les acteurs de l'école.

Denis Meuret photograhié par sa fille

Il est difficile de parler de changement, d'innovation lorsque le modèle de référence est flou ou mal défini. Le modèle américain, comme le montre Denis Meuret, n'est pas le modèle français, le modèle canadien, sénégalais ou finlandais. Il n'existe pas de modèle mondial et c'est plutôt rassurant. Les recettes finlandaises ne s'appliqueraient sans doute pas aussi bien chez nous car la toile de fond est différente. Le changement pour Microsoft est certianement de l'admettre et de puiser dans les différents systèmes l'eau à mettre dans son vin américain. Selon la vision proposée par Eduardo Chaves, l'entreprise de Redmond a tout intérêt à innover dans ses approches, au risque elle même d'être en danger.Lors de la conférence d'introduction, Bruce Dixon, Président de la société australienne Anytime Anywhere Learning Foundation, a introduit dans le modèle carré et efficace anglo saxon une touche d'iincertitude et d'humanisme qui ouvre une fenêtre vers une évolution de perspective.

Ces rencontres ont sans nul doute ce mérite : mélanger les approches, les réalités et parfois les utopies. Il en ressort au moins un objectif commun : le monde doit changer et l'éducation en est la clé. Former des "têtes bien remplies plutôt que des têtes bien pleines", nous rappelle Eduardo Chaves.

Car le monde entier se préoccupe de former des citoyens, des personnes pour le monde de demain. Anoop Gunta, vice président de Microsoft, place son intervention à la lumière de cette observation. La technologie a un rôle important à jouer même si en premier lieu, le système éducatif doit s'appuyer sur la qualité de ses enseignants. L'accès de tous aux moyens d'apprentissage, la connectivité des pays pauvres doivent être assurés. L'outil numérique est un moyen de favoriser la diversification des moyens d'apprentissage, d'ouvrir l'école aux parents. Il peut être aussi un vecteur de changement pour les producteurs d'outils. Lorsque les livres ont été numérisés, simple transposition de l'écrit à l'écran, des moyens ont été utilisés par les enseignants pour compléter les usages : messagerie électronique, vidéo, etc. Ces moyens complémentaires ont ensuite été intégrés dans les ressources  par les éditeurs. Anoop Gunta invite les gouvernements à s'emparer des technologies pour faire évoluer les systèmes. Le changement technique impulse le changement des pratiques puis du système.

Changement par l'innovation technique contre changement par la rupture et la nécessité, l'opposition des points de vue n'est pas si frontale. A la fin de ces journées sur l'innovation, dans les pratiques en classe d'abord, dans les systèmes ensuite, des questions restent pour moi encore sans réponse. L'innovation émerge t'elle du terrain (la richesse des expériences présentées le laisse à penser), épaulée par des entreprises privées (l'aide de Microsoft aux projets éducatifs est loin d'être négligeable) ou des collectivités territoriales. Le système institutionnel ne risque t'il pas de se trouver exclu d'une évolution profonde si lui même ne change pas? L'incursion des firmes dans le système éducatif pour outiller son changement est il inéluctable, constitue t'il l'aveu d'un aveuglement de l'Etat sur la nécessité de trouver des pratiques éducatives adaptées aux réalités sociales et culturelles d'aujourd'hui? Cette nécessité est pourtant ressentie par bon nombre d'enseignants, de parents et d'acteurs de l'école.

Mon retour en avion sera certainement propice aux discussions avec mes compagnons de voyage pour éclairer ces épineuses questions. Plaignez les!

 

A l'école finlandaise
Aujourd'hui, l'école finlandaise est à l'honneur. Nous avons visité  l'école d'Aurinkokoulu puis entendu une présentation du système finlandais. Le modèle finlandais est souvent cité en exemple, figurant en bonne place dans les résultats de l'enquête PISA, une bonne raison pour être alléchés par la visite.
 
En entrant dans l'école, le soin apporté au bâtiment, qualité des matériaux, choix des couleurs, design du mobilier, saute aux yeux. Le souci de la luminosité, dans un pays où la lumière sait se faire rare, transparaît dans la conception des lieux.
Des dessins, des réalisations d'élèves agrémentent les murs d'une touche personnelle, panneaux sur les poissons, sur des chanteurs ou des acteurs, dessins de fleurs. Les portes nous sont ouvertes dans les classes et nous pouvons ainsi échanger avec des élèves. Dans un cours d'anglais, les enfants, âgés de neuf ans, débutants dans cet apprentissage, nous posent les questions rituelles "comment vous appelez vous", "comment allez vous", "d'où venez vous". Pendant que l'enseignante facilite les échanges, deux élèves en profitent pour faire des ombres sur l'écran et jouer avec le vidéoprojecteur. Une classe normale en somme! Dans une classe de sciences des élèves réalisent une expérence avec des aimants, dans un cours d'arts plastiques, d'autres construsient des mobiles en bois, ailleurs nous assistons à un atelier de tissage. Un enseignant de maths nous raconte son parcours tandis que sa classe résoud des équations, notées sur le tableau. Il a été recruté directement par la proviseure à la fin de ses études. Elle le connaissait depuis qu'il était lycéen. Il aime travailler dans cet établissement surtout pour l'ambiance chaleureuse qui règne, l'ouverture des élèves. Sa femme travaille dans un établissement plus classique et s'y plaît un peu moins.
Car derrière cette école où les élèves semblent heureux d'aller, une équipe pédagogique s'active autour d'un projet d'établissement validé par les partenaires de l'école : parents, collectivités locales, services sociaux.Rita Huhtala, principale adjointe, nous a reçus pour expliquer le fonctionnement de l'école et les explicatiosn de deux représentantes du bureau de l'éducation ont complété la présentation sur le système.
 
 A Aurinkokoulu, sont reçus plus de six cents élèves en primaire et en "comprehensive school". La "comprehensive school" correspond à un tronc commun pour tous les élèves jusqu'à 16 ans. Ensuite, le choix se fait entre la voie générale et la voie professionnelle. Des passerelles existent entre les deux voies, le choix de l'orientation n'est jamais définitif dans l'optique de la formation tout au long de la vie. Après la "comprehensive school", 55% des élèves se dirigent vers la voie générale, 36 % vers la voie professionnelle ("vocationnal"), 2% vers l'éducation spécialisée. 5% ne poursuivront pas leurs études mais rejoindront le système un peu plus tard, par la voie de la formation continue.
L'école d'Aurinkokoulu est organisée autour de trois niveaux. Des équipes d'enseignants sont constituées autour de thématiques telles que les compétences d'analyse, de pensée, l'approche citoyenne, la coopération internationale, les compétences techniques. Elles se regroupent également autour des savoirs disciplinaires. Deux autres équipes contribuent au système : la direction de l'école et le comité pour le bien être de l'élève. L'implication des services sociaux et de santé dans le fonctionnement de l'école est sans doute une particularité finalandaise. Elle ressort des objectifs de la politique nationale d'éducation qui prévoit un suivi individualisé dans tous les domaines de la vie de façon à éviter le décrochage scolaire.
L'union des élèves tient une place importante dans la vie de l'école. Elle participe aux côtés des représentants des parents et des enseiganants au conseil de l'école pour lequel la principale joue le rôle de secrétaire.
Les usages des Tice à l'école d'Aurinkokoulu sont diffus. Nous avons vu des salles équipées d'ordinateurs, en configuration classique, mais aussi des tableaux interactifs, une utilistion des légos avec programmation et animation des résultats sur écran, des vidéos projecteurs. Les usages paraissent intégrés dans la pratique quotidienne. Les Tice sont ici une contribution à l'atteinte des objectifs fixés dans les projets pédagogiques. La méthode du "learning by doing", l'apprentissage par la pratique, est explicitement préconisée.
 
Le processus d'apprentissage appliqué à l'école d' Aurinkokoulu
 
L'école visitée illustre parfaitement les fondamentaux du système éducatif finalandais, avec en premier lieu l'accès à l'éducation pour tous, quelque soit le sexe, l'origine sociale, la langue maternelle, le domicile ou la situation économique. La préoccupation de l'inclusion est pregnante pour répondre à l'hétérogénité culturelle, la problématique de l'exode rural et le souci d'intégration des immigrants. Le système scolaire est basé sur une forte confiance dans le niveau local pour contextualiser au mieux les réponses. La reconnaissance du rôle de l'enseignant se manifeste par le salaire offert et le regard porté par la société. Recrutés sur un niveau Master, leur formation peut être complétée dans leur école comme c'est le cas à Aurinkokoulu pour des apports sur la méthode pédagogique ou encore les Tice. L'instruction est gratuite et l'école publique à plus de 90%. Il n'existe pas d'inspection mais une évaluation des résultats où l'enseignant s'approprie les réusltats, négatifs ou positifs, pour adapter ses méthodes.
Ces différents éléments : confiance dans le local, prise en compte des élèves dans toutes les dimensions de leur vie, travail collectif sur projet, regard des acteurs de l'école et évaluation constante, reconnaissance du travail de l'enseignant, tranchent singulièrement avec les constats posés sur les défaillances du système français.
Ils donnnent aussi raison à tous ceux qui misent sur l'innovation, sur la diversification des méthodes pédagogiques, sur le redimensionnement du rôle de l'enseignant, la reconnaissance du rôle de l'élève et des autres acteurs de l'école.
Quand des enseignants innovants visitent une école innovante, ils se disent souvent "mais ça je le fais déjà", et pour notre système, c'est plutôt encourageant!
Saison 1, Episode 2
Le forum "innovative teachers" s'est terminé hier soir dans un décor grandiose, une forteresse épaisse nichée sur une île. Le dîner, malgré les airs apaisant de Sibélius, fleurait bon le banquet de fin d'année, avec pour chaque table, chaque groupe de pays réunis, une variante locale ; signe sans doute de stress chez les enseignants innovants en attente des résultats du concours.
Trois catégories de prix étaient décernés : innovation dans les contenus, innovation dans la collaboration, innovation dans la technologie. Le projet de coopération entre la Suède et Madagascar et celui de notre détective ont été récompensés. Autres amis de ce blog, les délégations sud africaines et belges ont aussi été distinguées. La délégation française est rentrée bredouille, pas trop peinée car la remise des prix avec ses cris de joies, ses larmes, ses effusions nous a semblé à la fois exotique, ridicule et touchante.
Après Itf, voici Sof (school of the future), trois jours de conférences et d'échanges autour de l'école du XXIe siècle. Nous quittons les rives des pratiques pédagogiques en classe pour aborder les contours des systèmes éducatifs. Un bond en avant du microscope au macroscope.
 

 
Cousinage
A Helsinki, nous nous sommes découverts des cousins belges. Enseignons.be (http://www.enseignons.be/) avait été repéré par le Café Pédagogique, il y a quelques temps, comme un site intéressant de mutualisation pédagogique. Mais depuis ce quelque temps, enseignons.be s'est enrichi de pages d'actualités, ce qui lui donne un air de famille avec le Café.
 
A l'origine du site, un constat posé par une association d'enseignants : le travail collaboratif est peu développé dans la communuaté francophone belge et c'est par cette mutualisation que l'enseignement gagnera en qualité. Comme pour le Café, l'équipe est bénévole et le soutien des lecteurs est une question vitale. Encore plus sans doute pour nos amis belges puisque le site s'enrichit constamment des contributions des membres et de leurs commentaires. Le site compte 27700 membres contributeurs et 90 000 enseignants inscrits. Si l'on rapporte ce chiffre au nombre d'habitants francophones (un peu plus de 4 millions), on mesure toute la popularité du site.
En complément des 5700 documents échangés (cours, séquences pédagogiques, exercices d'application ) enrichis de nombreux commentaires, un forum est disponible, par niveau (fondamental et secondaire) et par discipline.
Après avoir été un site exclusivement de mutualisation, enseignons.be s'est enrichi d'une page d'actualités relayant les informations sur le sytème éducatif belge et les nouvelles des pays francophones. Son public s'est élargi à toutes les personnes intéressées par les questions éducatives.
Le pari de la mutualisation, de la contribution , énnoncé dès la naissance du site, a pris un nouvel essor avec le web 2.0. Les fonctionnalités comme le moteur de recherche contextuel, le fil RSS, la possibilité de créer des blogs, source riche de créativité et de mutualisation, ont vite été intégrés dans le site.
Une nouvelle étape a été franchie dernièrement en proposant aux lecteurs non enseignants de passer par le relais de l'équipe d'enseigons.be pour poser aux enseignants les questions qu'ils n'osent pas énnoncer directement, selon le principe de l'interview collaborative. Faciliter le dialogue entre tous les acteurs de l'éducation , faire bouger les représentations: encore un objectif commun entre le site belge et le Café Pédagogique... qui donne envie aux uns et aux autres de concrétiser le cousinage par des réalisations .
L'amitié franco-belge célébrée autour d'un repas avec notamment Benjamin Nizet le webmestre et Jonathan Fischbach, l'animateur de la page actualités.
Et les autres?
Gérard a eu droit à son portrait, et les autres? Une petite présentation avant les salutations de ce soir s'impose.
 
Fabien Crégut (monanneeaucollege.com), à gauche sur la photo, est enseignant en SVT à Avignon. Provencal dans l'âme et dans l'accent, il nous amène un peu de soleil dans le froid finlandais. Fabien déteste qu'on parle de lui alors je n'en dirais pas plus mais allez voir son site :
A côté de Fabien, je vous présente Thierry de Vulpillières, responsable des partenariats éducatifs chez Microsoft France. C'est grâce à lui que nous sommes ici alors nous ne pouvons dire que de gentilles choses! En dehors de nous emmener en voyage, à la rencontre d'autres enseignants, Thierry soutient nos projets, enfin arrive à convaincre Microsoft d'aider nos projets, deuxième raison pour dire des choses gentilles. Signe particulier : Thierry parle suédois, et ça, c'est épatant!
 
Sébastien Cathala trône devant son panneau sur l'utilisation des Sig pour l'enseignement de l'environnement, panneau très remarqué aussi. Sébastien est responsable de l'association projetice (http://www.projetice.fr/), une association de profs qui aide les profs à développer leurs usages des Tice. Allez voir son site, plus on est d'adhérents et plus il sera heureux. De toute façon Sébastien est toujours de bonne humeur, enfin presque!
A gauche de la photo, Céline Dunoyer et Corinne Duarnd Desgranges de Weblettres, portail pour l'enseignement des lettres. Elles ont de bonnes chances aussi de figurer parmi les gagnants de ce soir. Mais ce qui est important pour elles c'est de voir et de comprendre comment les lettres sont enseignées dans les autres pays.
Au milieu, les bras croisés, c'est Valérie Gasser, notre fée clochette. Perspicace et enjouée, elle veille sur notre confort et ne perd pas une miette de ce qui se dit ici autour de l'éducation. Valérie travaille avec Thierry sur les projets de partenariats éducatifs.
Avec son maillot du Canada, Jacinthe ne fait pas partie officiellement de notre délégation, mais nous faisons comme si. Après tout, le Nouveau Brunswick, un jour il a été français et il est toujours, pour une partie seulement, francophone. Vive le Nouveau Brunswick libre!
 
Gilles Braun, représentant du Ministère de l'Education Nationale, est également avec nous. Sa culture nous est bien utile pour découvrir Helsinki, ce sera donc sur un mode abstrait que nous le représenterons.
Macaron
Depuis hier les panneaux de Sébastien, Céline, Corinne et Gérard sont agrémentés de ce macaron distinctif comme tous les projets sélectionnés pour la finale de ce soir. L'ordre du macaron en guise de palmes académiques?
Et le fax devint cyber

Avec son projet Cyberfax ! , Gérard Colavecchio, remporte un franc succès auprès des visiteurs. Webmestre du Clemi (centre de liaison de l’enseignement et des moyens de l’information), il présente ici un journal en ligne élaboré par des élèves français du monde entier, écoliers et collégiens, dans le cadre de travaux encadrés par leurs enseignants.  

Chaque année un programme éditorial est défini autour de thématiques. L’agenda est publié en ligne  http://www.clemi.org/fax/calcyberfax.html  . Les classes participantes se positionnent sur les thèmes soit pour contribuer par des articles soit pour coordonner le numéro, par un système de comité de rédaction tournant. « Raconte-moi l’avenir » est le thème du prochain numéro. L’école de Villeneuve Saint Georges, en région parisienne, a choisi  de l’organiser. Elle va d’abord définir l’angle d’attaque, puis collecter les articles et enfin les publier. Les élèves utiliseront le système  netvibes  (http://www.netvibes.com/) pour construire le numéro. Ils travailleront par groupe, se répartiront les tâches comme tout comité de rédaction pour la réception, la relecture, les commentaires etc. Les numéros sont publiés sous forme numérique et imprimée. Les activités pédagogiques liées à l’élaboration d’un journal sont intéressantes, mais avec ce système de gestion par les élèves et de coopération entre classes distantes, elles prennent encore une dimension supplémentaire. Pour les enseignants expatriés, c’est une occasion constructive de rester en liaison avec l’hexagone pédagogique.

Autre intérêt, souligné par Gérard, le système est en constante évolution, bénéficiant des avancées des technologies de la communication. Simplement Fax ! à sa naissance en 1989, il s’est enrichi de son préfixe « cyber » lorsque la voie électronique a supplanté la télécopie. Progressivement, des enseignants intéressés par l’initiative mais peu friands de Tice, s’intègrent au projet, au rythme de la simplification des outils. Et, pourquoi ne pas imaginer un jour un numéro réalisé par les enseignants, épaulés par leurs élèves aguerris ?

Cyberfax ! n’est pas le seul projet du Clémi ( http://www.clemi.org/).  Le centre, émanation du ministère de l’éducation nationale , intervient pour tous ceux qui s’intéressent à l’éducation aux médias, avec notamment des ressources accessibles sur le web. Il participe également à des projets de recherche expérimentale avec des organismes comme Médiapro ou Médiamétrie.

A côté de ses activités de webmestre et de l’animation du projet Cyberfax !, Gérard s’occupe du développement de la radio scolaire. Il travaille actuellement sur l’évolution du site vers une configuration web 2.0, plus participative. D’abord instituteur, il a ensuite travaillé, au temps de la fracture numérique,  pour le Carrefour Numérique de la Cité des Sciences, dans le cadre du programme Cyberbases, en tant que formateur d’animateurs numériques. Il a aussi participé pour le Carrefour Francophone à la création d’un portail lexique sur l’eau (http://carrefour-francophone.cite-sciences.fr/).

Après son séjour à Helsinki, il pourra sans nul doute rajouter la maîtrise de l’anglais dans ses compétences !

Gérard à la question

L'interview de Gérard

Nouveau casting
Aujourd'hui commnce le SOF, conférences, discussions autour de la notion de School of the future, in french l'école du futur. Les "ITF" ont deserté les lieux pour visiter des écoles. Ils laissent la place à des personnes d'apparence plus austère, représentants de ministères de l'éducation, chercheurs.
Les enseignants français ont pris beaucoup de photos des rues d'Hlesinki. Après la grasse matinée (les veinards), la visite des écoles, ils les posteront sur le blog. Je compte bien, à leur retour, capter leurs impressions sur leur incursion dans le monde scolaire réél finlandais, leur sortie de la halle de l'innovation.
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