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Avec la publication de son rapport annuel 2003-2004, la Commission nationale d’évaluation en EPS met en évidence les efforts et des disfonctionnements de l’enseignement d’EPS. Le fait le plus marquant est le maintien d’une évaluation discriminante pour les filles. « Les filles sont deux à trois fois plus nombreuses que les garçons à ne pas avoir la moyenne… Les garçons sont deux fois plus nombreux que les filles à atteindre et à dépasser la note de 14 » Pour la Commission, « les équipes d’établissement doivent être attentives aux ensembles d’épreuves susceptibles de défavoriser les filles ». Il est vrai que les choix des épreuves s’effectuent sur seulement un tiers des possibilités : la commission « s’interrogera sur les conséquences à en tirer ». Le système des options semble poser d’autres problèmes : l’offre d’évaluation est inégale entre les académies et l’absentéisme important à l’examen ponctuel. Pour la commission, « le système est très lourd à gérer et très coûteux ». Il semble qu’on s’oriente vers une validation d’acquis qui reconnaîtrait mieux une culture sportive formée dans la majorité des cas hors de l’Ecole. |
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