Un jeune sur six en échec en fin decollège
La proportion rappelle celle de l’école primaire. Selonune enquête ministérielle, 15% des jeunes nemaîtrisent pratiquement aucune des compétencesattendues en fin de collège. Ils ne savent niprélever des informations dans des documents, ni lesorganiser, ni les exploiter. A l’opposé, un quart desélèves ont une maîtrise parfaite.
Compétences des élèves en fin decollège (pdf)
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/noteeval/eva0409.pdf
L’alternance au collège
EduScol met en ligne un dossier destiné aux enseignantsdes classes de collège qui fonctionnent en alternanceentre le collège et une formation hors collège,souvent professionnelle selon les instructions de 2003 et 2004.Le ministère préconise une pédagogieindividualisée qui vise à reconstruire le rapportde confiance avec l’école. Des instructions sontégalement fournies dans chaque discipline. Ainsi, enhistoire-géographie par exemple, elle invite chaqueenseignant à « faire ses propres choix de contenus et deméthodes » : « l’ampleur des questions inscrites dansles trois programmes d’histoire, de géographie etd’éducation civique de la classe de 4ème conduità opérer des choix pertinents dans els contenusà enseigner ». Au risque de préjuger del’orientation en fin de collège.
Le dossier
http://eduscol.education.fr/D0188/default.htm
Le collège ne va pas si mal
Dans Libération, Emmanuel Davidenkoff apporte lesconclusion d’une tourné dans les collèges :« Alors quoi ? Des élèves remuants, partout, maisde la discipline, partout. Un niveau qui, selon les enseignants,laisse à désirer, mais des enseignants qui n’ontpas baissé les bras et recourent aux méthodesqu’ils jugent pertinentes, y compris quand elles sonttraditionnelles. S’il est vrai, comme Fillon le pense, que«l’école paie aujourd’hui la facture de vingt-cinqannées d’irrésolution de notresociété face à la dissolution desrepères moraux et civiques», cela fait plusieursannées que les enseignants et les équipeséducatives ont commencé à«rembourser» ladite facture. Laisser entendre,fût-ce implicitement, qu’ils auraient renoncé nerelève pas du débat, légitime, sur lapertinence de telle ou telle méthode. Il s’agit d’unetorsion de la réalité que vivent chaque jour desmillions d’élèves et d’enseignants, et qui n’aidepas à poser la question qui fâche : pourquoi,quelles que soient les méthodes, l’école a tant demal à répondre aux défis que pose lamodernité ». Libération prolonge l’article parun entretien avec Roland Goigoux (IUFM d’Auvergne) sur cesthèses conservatrices, reprises du livre de M. Le Bris.Pour l’universitaire, » Ce livre est un tissu d’erreurs etd’approximations. Et quand il avance des arguments pertinents,ils sont noyés dans la caricature ».
Article de Libération
http://www.liberation.fr/page.php?Article=245463
Article de Libération
http://www.liberation.fr/page.php?Article=245464