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Grève le 20 janvier

« Après les coupes intervenues depuis 2003, les mesures de carte scolaire, de suppressions de postes et de fermetures de classes résultant du budget 2005 sont d’une extrême gravité. Elles sont lourdes de conséquences pour les élèves et l’ensemble des personnels : réduction de l’offre d’enseignements, diminution des moyens de lutter contre l’échec scolaire, dégradation des conditions de travail et d’enseignement, précarité accrue. La diminution des recrutements compromet l’avenir. Ces choix budgétaires éclairent pour partie le contenu du projet de loi d’orientation qui non seulement ne comporte aucune programmation de moyens nouveaux mais prévoit de nouveaux redéploiements. Ce projet rejeté très largement par le CSE tourne le dos aux objectifs qu’il affiche. Ses dispositions ne permettront pas de conduire tous les jeunes à la réussite scolaire, de réduire les inégalités et, pour certaines, elles dégraderont les conditions d’exercice de nos métiers ». Pour ces raisons, les fédérations syndicales (FAEN – FERC-CGT – FSU – SGEN-CFDT – UNSA Education) appellent à une journée de grève le 20 janvier. Ce mouvement rejoint celui des autres fonctionnaires pour la revalorisation salariale.
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article727.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_[…]

La grève du 20 janvier

Selon l’AFP, la mobilisation devrait être forte jeudi lors de la grève lancée par la FSU, le SE Unsa et le Sgen. Les syndicats lycéens et les associations de parents soutiennent le mouvement.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp[…]

Nouvelle journée d’action en mars

Selon Associated Press, la Fsu, le Ferc-Cgt, le Sgen-Cfdt, l’Unsa-Education et la Faen préparent une journée nationale d’action des enseignants en mars. La date n’est pas encore connue.
http://permanent.nouvelobs.com/social/20 050208.FAP2988.html?1703

Le Snes

Pour le Snes Fsu, le projet de loi« confirme les inquiétudes suscitées par ses premières annonces ». Le syndicat souligne plusieurs points négatifs :  » les heures de soutien du CIRE (Contrat individuel de réussite éducative) seront financées partiellement par les heures d’itinéraires de découverte (IDD) et, selon toute probabilité, par tout ou partie des moyens des ZEP, même s’il est affirmé que le principe du dispositif ZEP n’est pas remis en cause. Toutes les heures dédoublées en lycée, en dehors des langues vivantes, sont supprimées. Toutes les heures statutaires (heures de labo, de cabinet d’Histoire Géo, premières chaires) sont remises en cause dans la mesure où elles ne seraient plus  » désormais justifiées « . La seconde option obligatoire de détermination (3h) est supprimée dans toutes les classes de seconde ». Le Snes craint un collège à plusieurs vitesses et s’oppose à la réforme du bac.
http://www.snes.edu/snesactu/article.php3?id_article=1245

Table-ronde sur l’Ecole du SE-Unsa

« Optimisme délirant, non. Battu, non ». Luc Bérille, secrétaire général du SE-Unsa conclue sur ces mots la table-ronde consacrée au projet de loi d’orientation sur l’école. Elle réunit, à Paris, le 26 janvier, Antoine Prost, historien de l’éducation, Yves Durand, secrétaire national du PS pour l’éducation et Pierre-André Périssol, député UMP et membre de la commission Thélot. En ouverture, le SE-Unsa publie les premiers résultats d’un sondage sur la loi Fillon mené auprès de 3.000 enseignants. Si certains aspects de la loi séduisent, l’idée du socle commun, du « contrat individuel de réussite éducative »(CIRE), du conseil pédagogique dans les établissements, d’une partie de contrôle continu au bac; les enseignants jugent négativement le texte : seulement 3% pensent que les mesures contenues dans le projet de loi permettront d’atteindre les objectifs visés. Même condamnation (à 70%) de l’intégration des IUFM en université. Ils proposent la scolarisation obligatoire dès 3 ans et demandent une redéfinition des missions des enseignants englobant l’aide aux élèves. La ligne du SE-Unsa est ainsi posée : le syndicat souhaite amender la loi Fillon. Une position partagée par Antoine Prost. Pour lui, « le problème de l’Ecole c’est d’abord ce que doivent savoir les 20% d’élèves qui la quittent sans rien ». L’idée du « socle commun  » lui semble positive. Jugement plus réservé sur le CIRE qui peut être « la meilleure des choses s’il veut dire pédagogie individualisée et différenciée » ou la pire s’il sert à exclure en le culpabilisant l’élève en échec. Antoine Prost estime que l’intégration des IUFM en université est possible à condition de sauvegarder leur autonomie de gestion. Pierre-André Périssol plaide pour l’amélioration de la loi en se basant sur le rapport Thélot. Yves Durand voit dans le projet de loi Fillon « une supercherie et un renoncement ». Supercherie car « derrière les objectifs annoncés il y a dans les faits l’inverse de ces ambitions ». Les moyens ne permettent pas l’individualisation annoncée, le projet ne prend pas en compte la dimension sociale des inégalités scolaires. Le projet rompt avec l’enseignement obligatoire jusqu’à 16 ans et la logique des cycles, voilà pour le renoncement. Que faire alors face au projet ? Pour Yves Durand la loi passera avec des amendements qui n’en altéreront pas l’esprit. Mais rejetée par les enseignants et les parents elle ne sera ni durable ni appliquée. Luc Bérille regrette que le ministre n’ait su saisir l’opportunité d’un véritable consensus sur l’Ecole.
http://www.se-unsa.org

Négatif ou sourdingue ?

 » Les syndicats aujourd’hui sont d’accord pour l’union du non mais ils ne sont pas d’accord pour une union du oui. Ils ont une negative attitude, ils n’ont pas une positive proposition » a affirmé, dans un style « jeune », le premier ministre sur France Inter. Le SE-Unsa rétorque :  » Le Premier ministre gagnerait à s’interroger sur les raisons pour lesquelles le projet de loi d’orientation ne déclenche que scepticisme ou rejet dans une communauté éducative dont les composantes sont pourtant, d’habitude, riches de leurs diversités d’approches. La « sourdingue attitude » du gouvernement peut confiner au mépris ».
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp loi_050207075323.u51eg2yh.html
http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.php?id=050207

Fillon et la note de conduite

Peut-on parler d’innovation ? La loi Fillon prévoit une note de comportement au brevet qui risque de secouer l’école. Bernard Gorce, dans un article de La Croix, montre que la profession rejette cette mesure. Pour le SNPDEN,  » il ne faut surtout pas mélanger l’évaluation du travail scolaire et la discipline. Ce sont deux registres qui n’ont rien à voir. Les règlements intérieurs des établissements sont précisément là pour permettre de cadrer les comportements ». Pour Education & Devenir,  » si c’est pour traquer les mauvais gestes de l’élève qui met le doigt dans son nez, on va retomber dans la note de conduite du XIXe siècle ». Mais si c’était l’objectif ?
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2190683&rubId=4076