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Et le C2i, c’est quoi ?

par Bruno Devauchelle

Si vous ne l’avez pas encore fait, allez sur le site http://C2i.gouv.fr pour connaître l’ensemble du dispositif C2i pour le niveau 1. Sur ce site vous pourrez apprécier en détail comment ce niveau de validation de la maîtrise des usages des TIC s’inscrit dans la continuité du B2i. Vous pourrez même vous autoévaluer en ligne.

On peut dire que ce C2i niveau 1, intégré désormais à la licence, constitue avant tout une maîtrise technique intégrée à des situations d’usage générales avant d’envisager une maîtrise des usages intégrés à un enseignement (ce qui sera l’objet du niveau 2). D’ailleurs certains étudiants ont bénéficié en pré-rentrée universitaire de première année d’un module de mise à niveau informatique (Lyon) leur permettant de faire leurs premiers pas dans le C2i.
Contrairement au B2i qui est directement intégré aux enseignements de toutes les disciplines, le C2i niveau 1 peut constituer un enseignement en lui-même apportant des crédits pouvant compter dans l’obtention de la licence. Le niveau de compétence général s’inscrit bien dans la volonté de voir les étudiants autonomes face aux TIC dans les différents aspects qui ont été distingués.

  • A – Aptitudes générales
    • A 1 Tenir compte du caractère évolutif des TIC
    • A 2 Intégrer la dimension éthique et le respect de la déontologie
  • B – Référentiel spécifique et instrumental
    • B 1 S’approprier son environnement de travail
    • B 2 Rechercher l’information
    • B 3 Sauvegarder, sécuriser, archiver ses données en local et en réseau
    • B 4 Réaliser des documents destinés à être imprimés
    • B 5 Réaliser la présentation de ses travaux en présentiel et en ligne
    • B 6 Echanger et communiquer à distance
    • B 7 Mener des projets en travail collaboratif à distance

La principale qualité du C2i est d’avoir su tenir l’écart entre l’aspect technique et des situations transversales d’usage. On notera que les deux parties du C2i témoignent de la volonté de ses rédacteurs de faire en sorte que les jeunes qui en disposent aient une vision assez large de ce que les TIC actuellement disponibles exigent de compétences. On sent au travers de cette volonté une vision globale et systémique de la place des TIC. Attendons les résultats des expérimentations en cours et gageons que les étudiants qui disposeront de cette attestation de compétences sauront faire de l’ordinateur cet  » objet négligeable et ordinaire du laboratoire » comme le souhaitait Jean Didier Vincent, ancien président du Conseil National des Programmes.

Bruno Devauchelle