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Par Françoise Solliec

Les finales natioanales des Olympiades sont maintenant terminées et la salon des métiers s’est clos. Quel bilan à chaud tirent de la manifestation ses organisateurs ? Henriette Zoughebi, vice-présidente du conseil régional chargée des lycées, a bien voulu nous livrer ses premières impressions.

Tout d’abord, déclare-t-elle, nous sommes assez satisfaits du nombre des visiteurs. Ils étaient 105 000, essentiellement des lycéens, pour cette première édition. Nous regrettons l’absence de collégiens, cette cible n’ pas été atteinte, mais c’était vraiment formidable pour les jeunes de pouvoir côtoyer les finalistes des Olympiades et de voir de près tant de productions de belles œuvres.

Selon Henriette Zoughebi, les mini ateliers ont très bien fonctionné et les points d’essai « Toi aussi, tu peux le faire » ont connu un véritable succès, à la mesure de leur originalité. La présence des COP s’est révélée très importante et a donné lieu à de nombreux dialogues. « C’est un salon où il y avait beaucoup de parole ». Finalement il a largement dépassé sa fonction initiale de vitrine de la région et a su répondre à des problématiques beaucoup plus générales, comme lors de l’intervention des directeurs de ressources humaines qui ont brossé un vaste panorama de l’emploi.

Aux finales des Olympiades, les candidats franciliens ont été primés sur des types de métiers qui sont bien développés en Ile-de-France et cela constitue une réelle reconnaissance des talents de la région.

Il va maintenant falloir réaliser un bilan critique pour savoir si on continue. Personnellement, je pense qu’il faut recommencer, avec une contribution du monde économique plus forte, déclare Henriette Zoughebi. Des décisions financières seront à prendre. Si on poursuit, il n’y aura plus le support des Olympiades, il faudra faire intervenir des professionnels qui ont réussi et développer les présentations et les dialogues avec les différents acteurs, notamment autour des métiers d’avenir. Il faudra imaginer des temps forts, peut-être en lien avec le salon de l’apprentissage. Mais, pour l’instant ce ne sont que des réflexions personnelles, il faudra beaucoup travailler avec les partenaires. On n’en est qu’au début et on ne peut guère juger de la qualité d’un salon avant 3 ans. L’identité de celui-ci est certainement à préciser, mais il devrait garder son point fort : la rencontre des jeunes avec les métiers en action.