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Une
faute de frappe a caviardé le texte d’un article dans le numéro du 20
septembre. Voici, avec nos excuses le texte complet.

Le Monde du 17 septembre propose un dossier sur l’actualité scientifique et
les nouveaux apprentis-sorciers du génie génétique. Des scientifiques
américains qui, grâce à Internet, échangent informations et bases de données
pour « bricoler » de nouvelles espèces dans leur garage. Ainsi, l’un d’entre
eux fabrique des abeilles dépourvues de venin : « avant l’été prochain,
des abeilles sans venin voleront dans mon jardin. Pour le reste, leur aspect
et leur comportement resteront inchangés – enfin, en théorie ».
Ils ont
découvert sur Internet l’esprit de coopération et de partage qui anime les
partisans du logiciel libre et l’appliquent à leurs recherche en génie
génétique.  » Quand je me suis mis à l’informatique, j’ai découvert
l’esprit de coopération désintéressée des hackers et de la communauté du
logiciel libre, qui travaille en « open source » (source ouverte) : les
auteurs publient l’intégralité du code constituant leurs logiciels.
Aujourd’hui, la majorité des ordinateurs utilisés en bio-informatique
fonctionnent avec le système d’exploitation libre Linux. Il est bien
meilleur que les produits commerciaux équivalents, car il est le fruit d’une
entraide entre des milliers de bénévoles passionnés ».
. Une nouvelle
espèce de bio-pirates est née. Pour eux, « une bande de gamins s’amusant
sur Internet peut faire avancer la connaissance plus vite qu’un grand projet
pyramidal et bureaucratique. Je suis sûr que mes abeilles sans venin vont
être adoptées : leur avenir est assuré, même s’il est imprévisible ».

Sur Le Monde