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Point
fort des réformes annoncées par le ministre, les ateliers – relais voient
officiellement le jour par la publication, au B.O. n°37, d’une convention
passée entre le ministre de l’éducation, la Ligue de l’enseignement, les
CEMEA et la Fédération nationale des Francas.
Cette nouvelle structure est destinée à  » des élèves de collège,
éventuellement de lycée, qui sont entrés dans un processus de rejet de
l’institution scolaire. Celui-ci peut se traduire par des manquements graves
et répétés au règlement intérieur, une forte agressivité vis-à-vis des
autres élèves ou des adultes de la communauté scolaire, un absentéisme
chronique non justifié, voire une déscolarisation. Ce désintérêt profond
vis-à-vis du travail scolaire peut également se manifester par une extrême
passivité, une attitude de repli et d’autodépréciation systématique, un
refus de tout investissement réel et durable ».
La structure est donc
ouverte à des publics différents, y compris des jeunes décrocheurs.
Ils constituent  » une modalité temporaire de scolarisation
obligatoire »
et ont pour objectif une rescolarisation du jeune en
collège, en lycée professionnel, en apprentissage ou dans un parcours de
formation. Dans ce but, les associations signataires mettent en oeuvre
pendant le temps scolaire des activités et des actions de soutien et
d’accompagnement individuel en lien avec les enseignants.
Les ateliers relais sont rattachés administrativement et pédagogiquement à
un collège. Mais les locaux sont situés hors les murs du collège. Cependant
la durée des moments hors collège est limitée à 4 semaines, renouvelables
trois fois. On le voit la convention hésite entre deux logiques, celles de
l’intégration et de l’éloignement. On peut se demander si l’éloignement hors
des établissements scolaires est le meilleur moyen d’assurer une
rescolarisation. Une quinzaine d’ateliers ouvriront leurs portes à la
prochaine rentrée.

La convention (format RTF)
B.O. n°37