Le groupe
de prospective du Sénat a interrogé Dominique Leglu sur les perspectives
d’attaque bioterroriste. Pour elle, « Aujourd’hui, il est permis
de redouter que les avancées biotechnologiques ne permettent la mise au
point d’agents pathogènes encore plus efficaces que ceux des grands
programmes du passé… On peut citer quelques exemples : organismes
résistants aux antibiotiques, obtention par clonage ou synthèse de
biorégulateurs (molécules fondamentales dans la régulation de l’organisme
-sommeil, émotions…), virus génétiquement modifiés, organismes
chimères, organismes difficiles à détecter…Il semble par ailleurs
recommandé d’assurer un suivi sérieux des possibles utilisations
malveillantes de la connaissance du génome humain ». Voilà qui ne nous
rassure pas.
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