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Le bon
d’étude est un système de financement du système éducatif par l’attribution
aux parents d’un bon correspondant aux frais éducatifs qu’ils peuvent
utiliser dans l’école de leur choix, en l’absence de toute carte scolaire.
Il est utilisé en Angleterre par exemple. Au moment où cette mesure est
évoquée au Québec, la Fédération des commissions scolaires du Québec publie
une étude pour en évaluer les conséquences. Pour la FCSQ elles sont
nettement négatives. La FCSQ relève que « l’implantation de bons d’étude
entraînerait une concurrence malsaine entre les écoles qui risquerait de les
conduire à une hiérarchisation… On ferait face à une école publique qui se
consacrerait exclusivement au rendement académique en délaissant les autres
objectifs de l’enseignement ».
Elle apporterait des ressources
supplémentaires aux écoles privées et entraînerait la fermeture de
nombreuses écoles rurales ou adaptées. L’étude conclue : « leur mise en
place comporte bien peu d’avantages.. Alors que la concentration des élèves
en difficulté entraîne des problématiques importantes, il n’a pas été
démontré que la concentration des élèves performants serait un choix
constructif socialement ».
La question est donc bien posée, celle des
inégalités sociales à l’école. Nous la connaissons également en France, pays
de la carte scolaire.
Etude de la FCSQ