C’est un
rapport très favorable à la création des assistants d’éducation que met en
ligne le site de l’Assemblée nationale. Certes il rend hommage au travail
accompli par les aides-éducateurs : « recrutés dans l’urgence.., affectés
de manière empirique sans réflexion préalable.., les aides-éducateurs ont su
s’adapter aux divers contextes, apporter des compétences spécifiques et
aider les enseignants en satisfaisant des besoins nouveaux ou mal pris en
compte au sein des écoles, collèges et lycées ». Le rapport montre que,
si en école les aides-éducateurs étaient chargés en premier de la
surveillance, en collège leur première tâche concernait le soutien scolaire,
suivi par la surveillance et les TIC (à l’école la seconde tâche concerne la
documentation, la troisième les TIC). Les aides – éducateurs semblent donc
irremplaçables. Mais Jean-Marie Geveaux souligne l’inadaptation du statut
des aides -éducateurs et des surveillants aux besoins des établissements
alors que le statut d’assistant d’éducation apporte une amélioration « du
rapport coût / efficacité » : « plus disponibles pour leur établissement du
fait de l’augmentation des obligations de service et de l’annualisation du
temps de travail pour une rémunération identique à celle des MI-SE, les
16.000 assistants d’éducation.. amélioreront le service rendu aux
établissements et aux élèves ».
Rapport Geveaux