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 » Le
débat sur l’école permettra-t-il de dépasser les fausses oppositions pour
trouver de nouveaux équilibres, ou sera-t-il, à travers des querelles
stériles, une nouvelle occasion manquée ? »
. C’est la question que pose
Jean-Michel Zakhartchouk dans une tribune publiée par Libération du 22
avril. Analysant sa dernière « Lettre », il déplore que le ministre rejette
en bloc « un point de vue sur l’école qu’on accuse de manière
caricaturale d’être responsable de tout ce qui ne va pas.. Ces oppositions
énoncées par le plus haut niveau de la hiérarchie mènent à l’impasse parce
qu’elles reviennent à prendre le parti d’une faction crispée sur ses
représentations passéistes. La tâche historique de l’école française, dans
une société qui a effectivement du mal à construire des repères nouveaux,
serait au contraire de permettre un dépassement de ces oppositions… Se
centrer sur l’élève, qu’est-ce que cela veut dire ? Rien d’autre que se
préoccuper de ce qui est vraiment efficace, de ce qui a des chances d’avoir
un effet sur les élèves tels qu’ils sont, tels que l’école essaie de les
changer avec son pouvoir limité, au milieu d’une société loin d’être
favorable à ce changement. Ceci implique de former des enseignants avant
tout préoccupés par cette efficacité-là, qui est une exigence démocratique,
soucieux d’organiser la classe pour que tout le monde apprenne
vraiment ».

Article de Libération