Le
Commissariat général au Plan publie une étude de M. Gollac sur « les métiers
face aux technologies de l’information ». C’est que les TIC ont souvent été
accusées de supprimer des emplois ou d’accélérer la sélection sociale.
L’étude insiste d’abord sur le fait que la diffusion des TIC est un
phénomène durable et complexe. Les métiers se transforment sous l’effet des
TIC, non pas tant par l’apparition de nouveaux emplois que par
l’assimilation des TIC dans les emplois traditionnels. L’innovation
technique ne pilote pas le changement, c’est l’interaction entre innovation
et changement économique et social qui le fait : « c’est l’hybridation de
professions existantes, la combinaison des compétences qui est à la source
de la plupart des « nouvelles professions » liées aux TIC ». De la même
façon les TIC changent l’organisation du travail : elles rendent possibles
de nouvelles formes d’organisation qui, en général, tendent à rendre le
salarié plus autonomes, le travail plus collectif. L’étude signale les
risques d’exclusion liés aux TIC mais estime qu’ils sont réductibles ou
évitables.
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