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Il n’est
peut-être pas inutile de rappeler ce que fut le 8 mai 1945. Alfred Grosser,
dans un texte de 1985, nous rappelle que « les premiers germes de la
coopération franco-allemande fondée sur des valeurs communes ont été posés
dès 1945 ». Car la mémoire du 8 mai c’est celle d’une victoire sur le nazisme
(comme l’affirme la constitution de 1946) et non d’un triomphe sur
l’Allemagne. Le CRDP rémois nous raconte l’histoire de cette commémoration
en France : jour férié non chômé en 1953 seulement, le 8 mai n’est plus
férié à partir de 1959, est célébré à nouveau en fin de journée en 1968,
puis ne l’est plus en 1975, avant que Mitterrand instaure le jour férié et
chômé en 1981. Le même site retrace l’histoire du 7 mai : cette première
capitulation signée à Reims devait être recouverte par l’acte berlinois du 8
mai.
Editorial d’A. Grosser
Le 7 mai 1945
Les vicissitudes du 8 mai