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« Le
problème les plus insidieux auquel est confronté l’enseignement
secondaire, dans l’ensemble de l’Afrique sub-saharienne, est
celui d’une corruption omniprésente ».
Selon Le Soleil de Dakar,
cette phrase, extraite d’une étude de la Banque Mondiale, a fait sensation à
la conférence sur l’enseignement secondaire en Afrique tenue à Kampala.
Elle évoque la petite corruption des enseignants et chefs d’établissement
qui vendent notes, examens et droit d’entrée. Ainsi les frais d’inscription
à l’école au Cameroun, officellement de 7000 F CFA, peuvent être facturés
jusqu’à 100.000 F. “ Cette corruption aurait des conséquences
négatives sur le développement économique et social qui vont bien au-delà de
la corruption immédiate… Ses coûts les plus sérieux se matérialisent quand
on refuse l’accès à l’école à des enfants incapables de payer
les pots-de-vin demandés. Le talent est mal récompensé, suite à des
promotions accordées sur la base de pots-de-vin, plutôt que sur la base du
mérite »
relève le quotidien sénégalais. A en croire les réactions de
dénégation des officiels lors de la conférence, cette plaie n’est pas prête
de disparaître.
Article du Soleil