Selon une
dépêche AFP, les classes préparatoires “de proximité” crées dans les lycées
de banlieue ont toujours du mal à recruter. “Les bons élèves de milieu
modeste ou de quartiers défavorisés osent encore trop peu s’inscrire en
classes préparatoires, y compris celles qui sont créées depuis peu en ZEP
(zone d’éducation prioritaire), faute d’information mais surtout
d’encouragement des enseignants”. Car l’avis des professeurs reste
déterminant pour les jeunes. Et ils tendent soit à détourner les lycéens des
couches populaires des prépas soit à les diriger vers les lycées de
centre-ville.
Dépêche AFP