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« L’apprentissage.. permet aux entreprises de trouver des
personnels qualifiés et immédiatement employables et offre aux jeunes une
formation ouvrant sur un diplôme, un emploi et à terme, une responsabilité
entrepreneuriale. Pourtant, ce dispositif de formation semble marquer le pas
et pâtit d’une image plutôt négative ».
Renaud Dutreil, secrétaire
d’Etat aux PME, annonce une réforme de l’apprentissage. Il s’agit certes
d’améliorer une image peut-être pas si dégradée si on en juge par ses
progrès : 200.000 apprentis dans les années 1970, 400.000 aujourd’hui,
souvent des jeunes qui l’utilisent pour acquérir de l’expérience (voir
l’étude du CEREQ ci-dessous). La réforme vise également à changer l’image de
l’entreprise chez les enseignants, à soutenir les dispositifs d’alternance
en collège et à renforcer les liens entre CFA et entreprises, par exemple en
les associant aux décisions sur les rythmes scolaires. Le projet va
faciliter l’acquisition des diplômes en les fragmentant en unités
capitalisables et aider matériellement les apprentis grâce à une bourse de
« premier équipement ». Mais il va aussi entraîner des modifications des lois
sociales pour « permettre à l’apprenti de connaître le métier dans toutes
ses composantes ».

Etude du Cereq sur l’apprentissage
Réforme ministérielle