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« Contrairement à une opinion répandue, l’enseignement français
(jusqu’à la fin du collège) n’est pas le meilleur du monde, loin s’en
faut… L’enseignement français est socialement l’un des plus injustes.
C’est l’un de ceux qui permettent la moins bonne promotion des élèves issus
des classes modestes, l’un de ceux pour lesquels l’aide de l’Etat contribue
le moins à la redistribution sociale et à la promotion des classes sociales
défavorisées. C’est un enseignement pour privilégiés ».
Ces fortes
affirmations de l’ancien ministre dans L’Express s’appuient sur les
résultats des enquêtes internationales, comme PISA. Celle-ci mettait au même
niveau les systèmes éducatifs français et américains par exemple. Pour C.
Allègre, le remède est vite trouvé : « L’une des principales causes de
cette dégradation est l’importance exagérée d’un syndicalisme corporatiste
morcelé, plus préoccupé du quantitatif que du qualitatif et qui, par un
effet d’écran, empêche que s’exprime le désir d’évolution, d’amélioration et
de proposition de la majorité du corps enseignant »
.
Tribune de L’Express