“Une
bonne partie des fonds dévolus à l’éducation sont actuellement siphonnés par
les hauts fonctionnaires, leurs amis, leurs clients grâce aux fausses
factures, aux bakchich, ou au graissage de pattes”. Devant l’université
de Lagos, accompagné par une troupe d’étudiants en théâtre qui décrivent à
leur façon la crise du système scolaire, Attahiru Jega, professeur à
l’université de Kano, dénonce publiquement la corruption qui mine le système
éducatif de son pays. Elle serait responsable du déclin du nombre
d’établissements et d’élèves : 37% de scolarisés (12,7 millions) en 1990
contre 50% (13,8 millions) en 1980. C’est le développement économique du
pays qui est menacé.
Article d’All.Africa