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« Le
vrai projet démocratique est de faire travailler ensemble des élèves qui
sont différents. Dans une société où les inégalités se creusent, où les
mômes sont perdus, où les problèmes d’identité culturelle sont de plus en
plus forts, je dis qu’il est essentiel de souder une génération, jusqu’à
l’âge de seize ans, autour d’une culture commune ».
Dans une tribune
accordée à l’Humanité du 10 décembre, le sociologue souligne l’importance
sociale du maintien d’un collège unique.  » Le collège doit-il être une
école primaire supérieure ou un petit lycée ? Dans le premier cas, on
définit des connaissances que nul ne doit ignorer, quel que soit son avenir.
C’est ce que fait l’école primaire. Qu’ils deviennent agriculteurs ou
ingénieurs, tous les élèves y acquièrent les mêmes compétences de base. Dans
le second cas, on vise l’excellence pour tous, avec un collège qui ne
prépare, finalement, qu’aux formations générales… Et qui laisse de côté
les 30 % d’élèves qui n’arrivent pas à suivre. C’est ce qui se passe
aujourd’hui ».

Article de L’Humanité