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« La
définition d’un socle culturel commun, adapté aux exigences de la vie
dans une société fort différente de celle qui fonda l’Ecole de la
République et élargi à toutes les formes « d’intelligences », de
talents ou de potentialités, implique de redéfinir la place du collège au
sein de la période de scolarité obligatoire, de modifier son fonctionnement
qui juxtapose les enseignements et leur fait perdre leur sens,
d’introduire l’enseignement de la technologie pour tous le plus
tôt possible, de reconsidérer le poids respectif des disciplines. »
Dans
une déclaration, Jean-François Vincent, président de l’Office central de
coopération à l’école, demande une refonte de l’école autour de nouvelles
valeurs. « Identifier, valoriser les potentialités de chaque élève pour
lui permettre de construire son projet de réussite en développant la
capacité à coopérer avec d’autres dans la résolution de problèmes
complexes, doit être le second objectif de l’Ecole de la
République… Il est nécessaire que l’Ecole prenne enfin conscience
que toutes les pratiques pédagogiques ne se valent pas pour « apprendre »,
que certaines sont docilisantes et construisent la « mésestime » de soi,
l’individualisme, que d’autres sont au contraire socialisantes
et émancipatrices et qu’elles permettent une réelle compréhension de
la complexité ».
Car l’objectif reste d’apprendre à vivre ensemble, dans
une nouvelle société. De toutes les valeurs que l’école doit transmettre la
solidarité doit, pour J.F. Vincent, avoir une place centrale.  » Cet
ancrage du projet de l’Ecole dans un projet politique envisageant la
construction d’une humanité solidaire et responsable ne doit pas
simplement traduire une affirmation éducative généreuse. Il doit être la
véritable mission que la société assigne à l’Ecole de demain et guider
la réflexion de l’ensemble des autres questions en débat. »

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