Le
Sénégal souffre, comme la France, d’une baisse sensible des formations
scientifiques : alors que la moitié des bacheliers sénégalais se destinaient
au sciences, actuellement ils ne sont plus que 28%. Dans un article de Sud
Quotidien, le professeur Marie Tieuw Niane montre l’impact de cette baisse
sur la société tout entière. Lors d’une conférence, organisée avec des
scientifiques canadiens, des spécialistes venus de 15 pays africains ont
utilisé leurs compétences pour étudier des problèmes de développement. Ainsi
le rapport entre le paludisme et l’épuration des eaux, « une technologie à
notre portée dès lors que nous mettons un cours de mathématiques sur ces
questions ». Les maths ont été également sollicitées pour mieux
comprendre la diffusion du sida : « ce que les maths ont pu montrer c’est
que la différence d’âge entre les partenaires est le principal moteur de
développement de la pandémie. C’est un élément très important dans la mesure
où, chez nous, cette question de différence d’âge est essentielle dans les
couples hétéro-sexuels ».
Sur All Africa