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 »
L’école ne peut répondre seule aux attentes de plus en plus nombreuses
et parfois contradictoires dont elle est l’objet. Pour ne pas perdre
la continuité nécessaire aux apprentissages, elle doit se recentrer sur les
savoirs et les savoir-faire fondamentaux. Mais, à côté des enseignements et
en synergie avec eux, notre politique de jeunesse doit permettre de
développer d’autres dimensions de l’éducation tout aussi
décisives : il faut en effet offrir à tous les jeunes la possibilité de
vivre les expériences culturelles et sociales indispensables pour bien
s’orienter dans les apprentissages scolaires ou universitaires ; il
faut également leur donner les moyens d’utiliser leurs connaissances
et leurs talents dans des activités ou des projets qui ont un sens pour eux
et pour les autres. Bref, il s’agit de s’assurer que chacun
puisse bénéficier des loisirs éducatifs, des activités culturelles, des
soutiens que seules certaines familles sont en mesure d’apporter à
leurs enfants ».
Ces propos de Luc Ferry au conseil des ministres
illustrent sa politique de jeunesse : il préfère parler « d’éducation
partagée ». Parmi les nombreuses mesures annoncées, certaines concernent
l’école, comme la diffusion du cédérom CIDJ dans tous les lycées, la
création d’ateliers relais pour accueillir des collégiens en rupture
scolaire, l’ouverture hors temps scolaire des locaux scolaires. Mais le
ministre souhaite aussi doter d’un statut les animateurs de centres de
vacances et alléger la réglementation de ces structures. Et il y a « Envie
d’agir » : le dispositif devrait se renforcer et devenir européen. Enfin le
ministre veut créer une nouvelle décoration qui serait accessible aux jeunes
pour « rendre visibles à l’ensemble de la jeunesse des modèles auxquels se
référer »
. Ah ! Des enfants modèles…
Dossier de presse
Communiqué