Le site académique bourguignon publie une intéressante analyse de la place de la culture républicaine dans les nouveaux programmes de première. Vincent Chambarlhac passe les programmes au filtre des derniers travaux historiques. La construction de la culture républicaine, son enracinement, sont-ils si solides qu’il apparaît au regard de la crise des années 30 et de Vichy ? Une autre intervention, de Jérôme Loiseau, étudie les émeutes anti-étatiques. Lui aussi met en question l’image du consensus républicain. » Au final, l’expression » consensus » républicain qui servait de point d’accroche à ces réflexions semble donc devoir être utilisée avec précaution tant elle semble ressortir à une vision de l’histoire républicaine qui postule l’existence d’un âge d’or pensé comme une sorte de paradis perdu mais retrouvé à la Belle Epoque. Cet âge d’or n’existe pas non plus du temps des pères fondateurs da la III° République. Par contre, l’expression de » compromis » paraît plus pertinente pour signifier le processus par lequel les Français ont accepté de s’administrer dans le cadre constitutionnel républicain, car elle a le mérite d’intégrer plus clairement l’existence des relations de patronage et de défense d’intérêts divers qui ont joué pleinement dans l’acceptation et l’établissement de la république en France ».
http://webpublic.ac-dijon.fr/pedago/histgeo/Former/Stages/ModRep/ModRepChamb.doc
http://webpublic.ac-dijon.fr/pedago/histgeo/Former/Stages/ModRep/SteLoiseau.doc