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Dans une
tribune donnée au Monde, Luc Ferry se félicite du débat sur l’école mais se
plaint du dur métier de ministre. « Pour parvenir à réaliser certains
changements, trop de moments de tension paraissent inévitables et ils posent
une question réelle : est-il normal qu’un gouvernement légitime, porté au
pouvoir par des élections libres, ne puisse pas, ou seulement dans la
douleur, mettre en oeuvre l’action pour laquelle il a été choisi ? … Il
n’y a sans doute de remède à cela que dans une proximité plus grande des
mécanismes de décision, et dans de nouvelles approches de la discussion
publique. Je trouve de ce point de vue paradoxal, si je m’en tiens à ce qui
concerne mon propre département ministériel, d’avoir connu la crise la plus
difficile sur la question de la décentralisation, alors que l’ensemble de
nos concitoyens réclament à juste titre davantage de responsabilité et une
plus grande proximité par rapport aux centres de décisions »

Article du Monde