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Investir telle ou telle discipline n’a pas seulement à voir avec des
aptitudes, des capacités ou des savoir-faire. C’est avant tout une question
d’identité personnelle, où l’identité sexuée intervient plus ou moins
fortement ».
Le Monde du 27 janvier interroge la sociologue Nicole
Mosconi, professeur en sciences de l’éducation à l’université
Paris-X-Nanterre. Ses études montrent la différence de traitement entre
garçons et filles qu’instaurent inconsciemment les professeurs. Ils
stimulent davantage les garçons et poussent les filles vers un rôle plus
passif. Le quotidien appelle à une « pédagogie anti-sexiste ». Au moment où la
mixité est remise en cause, il faut peut-être rappeler un B.O. de novembre
2000 qui propose des actions concrètes pour la parité. Il s’ouvre sur ces
mots :  » Tout démontre aujourd’hui encore que, dans les faits, la femme
n’est jamais tout à fait l’égale de l’homme. C’est vrai dans le monde du
travail, c’est vrai dans la fonction publique, c’est vrai en politique, et
c’est malheureusement vrai au sein de l’institution scolaire. Il nous faut
donc livrer ce noble et difficile combat : libérer nos sociétés d’un de ses
carcans les plus archaïques et parvenir à une parfaite égalité de condition
entre les hommes et les femmes. Parce qu’elle a en charge la formation des
futurs citoyens, l’école est aux avant-postes ».

Article du Monde
B.O. HS du 2/11/2000