“Nous
ne sommes ni médecin ni psychologue, cela ne veut pas dire que nous n’avons
pas à tenir compte de cette souffrance psychique (des élèves, des collègues,
de notre chef d’établissement…).Cette souffrance peut se traduire de bien
des façons.. Notre attitude à l’égard des autres peut avoir des effets sur
les personnes en soufrance. Isoler ces personnes, les classer, les juger,
leur dire d’aller se faire soigner, les poursuivre de notre attention
inlassablement, faire pression sur elles pour obtenir ce qui nous paraît bon
pour elles, pleurer avec elles, ne diminuera sûrement pas leur
souffrance”. Notre attitude, pour Jacques Nimier est en relation avec la
conception globale que nous nous faisons de l’homme et de notre métier.
“Qu’il s’agisse de la “transmission des connaissances” conçue comme
“instruction” ou comme “construction”, qu’il s’agisse de la prise en compte
de la souffrance psychique à l’école, de la place des enfants ayant un
handicap dans l’école, de la formation purement disciplinaire ou
professionnelle des enseignants, dans tous les cas, cela dépend de la
conception plus ou moins complexe que l’on a du fonctionnement des
personnes”. Une réflexion qui renvoie également au débat sur le statut
légal des psychothérapeutes.
Site de Jacques Nimier
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